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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 19:05
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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 18:59

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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 18:58

Après la tentative d’expulsion d’un parent d’enfant français la semaine dernière, voici que Monsieur GAO Peng de nationalité chinoise risque lui aussi d’être jeté dans un avion d’un jour à l’autre tous ses recours ayant été rejetés.

La préfecture lui reproche d’avoir travaillé sans avoir de papiers ce qui est un comble quand on sait qu'il est le père d’une petite fille de 5 ans scolarisée à l’école polyvalente du 11 rue Pajol dans le 18e arrondissement de Paris et que sa femme attendait un deuxième enfant !

Il est en rétention depuis le 23 décembre 2015, soit depuis plus de 20 jours. Sa femme qui était enceinte de deux mois travaille elle aussi dans la confection et suite à tout le stress consécutif à l’arrestation de son mari a perdu son bébé. La mère de M. GAO Peng est en France depuis dix ans et travaille comme nourrice mais n’a pas encore réussi à avoir une carte de séjour malgré ses efforts.

Cet acharnement contre une famille est inadmissible. Les enseignants et les parents de l’école sont très mobilisés et sont intervenus auprès des élus et du préfet car ils connaissent bien cette famille associée à la vie de l’école.

Depuis aujourd’hui vendredi 15 janvier ils occupent l'école. Nous demandons la libération immédiate et la régularisation de Monsieur GAO Peng et de son épouse.

Merci d’adresser en nombre mails et fax (en restant courtois) au Préfet de Police et demander la libération immédiate de Monsieur GAO, ainsi que sa régularisation et celle de son épouse.

Préfecture de Police :

mail : pp-dpg-sdae-secretariat@interieur.gouv.fr

fax : 01 53 71 67 23

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 21:02

la violation du droit international en est un !

Samedi 9 janvier, lors de la cérémonie d’hommage aux victimes de l’Hyper Cacher organisée par le CRIF, Manuel Valls a délibérément assimilé la critique de l’État d’Israël à l’antisémitisme.

Dans une démocratie, Monsieur Valls, la critique de la politique gouvernementale d'un Etat est un droit et ne saurait être assimilée à une forme de racisme ou de xénophobie quelle qu'elle soit.

Devant la montée grave de l'antisémitisme et de l'horreur des agressions criminelles contre les juifs, il serait irresponsable de galvauder l'indignation légitime dans une polémique politicienne mise au service de la politique colonisatrice du gouvernement israélien.

Le MRAP, qui combat depuis sa création l'antisémitisme comme toute autre forme de racisme, condamne l’amalgame grossier entre la défense des droits légitimes du peuple palestinien dans le cadre de son combat pour l’application du droit international et l’antisémitisme. Cette confusion entretenue délibérément par les soutiens à la politique israélienne est lourde de conséquences et dangereuses pour l'ensemble de la société française. C'est le gouvernement israélien qui viole le droit international et est coupable de crimes de guerre, pas le mouvement de solidarité. C'est pourquoi le MRAP demande au Gouvernement français de reconnaître enfin l'Etat de Palestine et d'intervenir pour exiger qu'Israël applique les résolutions de l'ONU .

Le MRAP, pour sa part, refuse tout amalgame et rend une nouvelle fois hommage à ceux qui en Israël se battent courageusement contre la politique coloniale de leur gouvernement, qu'il s'agisse de ces jeunes Refuzniks qui refusent de servir dans les territoires palestiniens occupés ou encore de ces jeunes Israéliens qui s'enchaînent aux oliviers pour éviter qu'ils ne soient arrachés. Il salue en particulier Nourit Peled Elhanan dont la fille a été assassinée à l'age de 14 ans lors d'un attentat suicide et qui déclare « il y a deux voix en Israël , la voix officielle totalitaire, répressive, raciste qui enferme un peuple dans des ghettos et s'empare de leurs terres, c'est la voix de la mort. Et il y a la voix des héros de notre pays, la voix du refus, la voix du dialogue, la voix de la paix. Ils ont choisi de ne pas perdre leur humanité au risque de devenir des parias dans leur propre patrie. Certains même sont emprisonnés ; ils sont les vrais héros d'Israël ». C'est aux côtés de ces « héros d'Israël » que le MRAP a choisi d'être.

Paris le 13 janvier 2016

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:43
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:22
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:19
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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:13

C’est avec colère et indignation que le MRAP a appris le lâche attentat de Marseille où un enseignant de confession juive a été blessé à coup de machette. Le MRAP exprime son soutien à la victime et à ses proches.

Le caractère antisémite de cette agression, revendiqué par l'auteur se réclamant de Daesh ne fait aucun doute.


Un an après l’attentat de l'HyperCasher et moins de deux mois après l’agression d'un autre enseignant juif également à Marseille, le MRAP tient à rappeler sa plus ferme condamnation de tout acte antisémite. Il exprime sa vive préoccupation devant la multiplication des actes antisémites en France qui, en l’espace d’un an, ont été multipliés par deux.

A une période où à travers la presse, internet et les réseaux sociaux se multiplient les vieux clichés antisémites et les expressions renouvelées de l'antisémitisme, le MRAP rappelle une fois de plus qu’aucune cause, aucune idéologie ne peut justifier le racisme. Il appelle dès à présent à une mobilisation citoyenne contre le développement des actes antisémites et plus largement de tous les actes racistes.


Il appelle les pouvoirs publics à condamner de tels actes avec la plus grande fermeté. Il exige que les coupables de ce déferlement de haine soient lourdement sanctionnés

La solidarité, la démocratie doivent l'emporter sur la haine.

Le MRAP examine dès à présent la possibilité de se porter partie civile dans cette affaire.

Paris, le 12 janvier 2016

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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 21:37
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8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 20:19

Communiqué de presse

Guerre menée par Erdogan contre le peuple kurde : brisons le silence!

Refusant de respecter les résultats des élections du mois de juin 2015, le Président Erdogan, qui ose citer Hitler comme « modèle », a dissout le Parlement et a rompu les négociations en cours avec le leader kurde Abdullah Öcalan dans le but d'aboutir à une solution politique à la question kurde, solution que le MRAP réclame depuis des décennies. Pourtant, un processus de paix avait été engagé depuis le 21 mars 2013 entre deux comités représentant respectivement l’État turc et le peuple kurde et aboutissant le 28 février 2015 aux accords de Dolmabahçe, accord considéré comme historique.

De nouvelles élections ont été organisées le 1er novembre. Malgré un climat de terreur dont un attentat commis lors d'une marche pacifique à Ankara le 10 octobre, faisant 126 morts, le HDP a franchi la barre des 10 % lui permettant d'avoir 56 députés dont la moitié sont des femmes.

Le gouvernement turc a alors lancé une véritable guerre contre le peuple kurde. Les villes de Diyarbakir, Nusaybin, Kerboran, Cizre et Sirnak se voient imposer des couvre-feux répétitifs au cours desquels la police et l’armée turques se livrent à des exactions et des exécutions arbitraires contre les civils. Les quartiers kurdes sont bombardés par des tanks et des hélicoptères. Ils sont totalement encerclés par des unités militaires lourdement armées ; toute circulation, entrée ou sortie est interdite ; la fourniture d’eau et d’électricité est interrompue. Des enfants meurent de faim. A ce jour, on compte plus de 200 morts civils, des femmes et des enfants en majorité. Des centaines de civils ont par ailleurs été blessés et des dizaines de milliers ont dû fuir les zones assiégées par l’armée turque.

Dans le même temps le gouvernement met en place d'une politique de déplacement forcé : l’armée tente quotidiennement de déplacer par la force les habitants des villes de Cizre, Silopi et Sur en les menaçant de massacre. Rien que dans le quartier de Barbaros, à Cizre, 7000 personnes ont été forcées de quitter leurs maisons et « invitées » à quitter la ville. Les personnes qui ont refusé sont encerclées par l’armée qui les vise régulièrement par des tirs d’artillerie.

Le 6 janvier, le Maire AKP de la ville d’Adana, Huseyin Sozlu, déclarait en public à l’attention des Kurdes de Turquie: « vous allez finir comme les Arméniens ». Le régime turc cherche -t-il à répéter le génocide commis contre les Arméniens au début du 20ème siècle (1,5 millions de morts) et ceux de Dersim, Agiri et Kocgiri contre les Kurdes en 1937 (des centaines de milliers de morts).

Des milliers de militants politiques kurdes ont été arrêtés. Parmi eux, figurent de nombreux élus, dont 17 « Co-maires » ; 25 » Co-maires « ont par ailleurs été destitués de leur mandat. Des administrateurs désignés par le gouvernement seront désormais chargés de remplacer les Maires destitués.

Le 5 janvier à Silopi 3 élues kurdes ont été abattues par les forces gouvernementales: Sêvê Demir était membre du Conseil du DBP (Parti de la Paix et de la Démocratie) , Pakiye Nayır était co-présidente de l’Assemblée locale du Peuple de Silopé et Fatma Uyar membre du KJA (Congrès des Femmes Kurdes) . Le 6 janvier Erdoğan a demandé la levée de l'immunité parlementaire des deux co-présidents du HDP, Selahattin Demirtaş et Figen Yuksekdag, Une procédure judiciaire a été lancée.

Le MRAP, solidaire du peuple kurde, dénonce le silence de l'Union Européenne et en particulier de la France face à cette situation. Il appelle à participer à la manifestation soutenue par la Coordination de Solidarité avec le Peuple Kurde samedi 9 janvier (jour anniversaire de l'assassinat des trois militantes kurdes à Paris), de la Gare du Nord à la Bastille, départ 10H.

Paris, le 8 janvier 2016

 
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