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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 19:29

Comme en 2012, le Centre Primo Levi a décidé de se lancer dans la belle aventure de la Course des Héros. Celle-ci aura lieu le 16 juin 2013 au Parc de Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine. En 2012 ce défi sportif et solidaire nous avait permis de recueillir près de 10 000 euros ! Le principe est simple. En vous rendant sur la page du Centre Primo Levi sur le site d’Alvarum, les organisateurs de la course, vous créez d’un clic votre profil. Vous n’avez plus qu’à en parler à vos amis, famille, collègues pour qu’ils vous soutiennent.


Chaque coureur doit recueillir la somme de 200 euros pour participer à la course et à la fête !

Plus d’information sur http://coursedesherosparis2013centreprimolevi

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 13:30

Le peintre et graphiste Michel Quarez, natif de Saint-Denis, où réside également le journaliste, a adressé à l’Humanité, à travers ce portrait, son soutien à Nadir Dendoune.

Médias - le 13 Février 2013

Afin d'obtenir sa libération, les proches de Nadir Dendoune en appelle à Fabius

Le comité de soutien du journaliste français Nadir Dendoune, détenu depuis le 23 janvier en Irak pour des photos non autorisées, a demandé à être reçu par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Un nouveau rassemblement est prévu samedi 16 février devant l'Ambassade d'Irak à Paris.


"Depuis 21 jours tout le monde est préoccupé par ses conditions de détention. Face à cette situation insupportable, la famille et le collectif demandons à être officiellement reçu par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius", écrit le comité de soutien dans un communiqué. Les proches du journalistes espèrent ainsi "obtenir, des autorités françaises et irakiennes, la libération de Nadir Dendoune dans les meilleurs délais". "Nous demandons également au président de la République François Hollande et au Premier ministre Jean-Marc Ayrault de s'exprimer publiquement" sur son cas, poursuit le comité de soutien.


La justice irakienne reproche à Nadir Dendoune d'avoir photographié sans autorisation le QG des services de renseignements irakiens, ainsi que des barrages de police et de l'armée. "Pour l'instant, je ne vois pas de preuve qui ait été fournie contre lui", avait observé dimanche Laurent Fabius, interrogé sur la chaîne BFM TV.

Nadir Dendoune, 40 ans, a comparu le 5 février devant un juge d'instruction de Bagdad qui l'a maintenu en détention, en attendant de prononcer son éventuelle inculpation ou sa libération. "Nadir ne faisait que son métier de journaliste", ont protesté ses soutiens en France, rappelant qu'il préparait des reportages avec un visa de presse délivré par l'ambassade d'Irak à Paris, notamment pour Le Monde Diplomatique. Plus de 21 000 personnes ont signé une pétition sur internet en faveur de sa libération.


Par ailleurs, le comité de soutien du journaliste donnera une conférence de presse ce mercredi à l'Assemblée nationale, et organise un nouveau rassemblement de soutien au journaliste est prévu, samedi 16 février à 14h30, devant l'ambassade d'Irak à Paris.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 18:53


 L’école : cette chance si fragile pour les enfants Roms

 

 Céline Branchu est directrice de l’école élémentaire du groupe scolaire Paul Langevin de Champs sur Marne dans laquelle sont scolarisés dix huit enfants roms depuis novembre dernier. Dans une situation précaire, leurs familles risquent de voir leur campement détruit d’un jour à l’autre. La porte de l’école se refermera alors pour s’entrouvrir peut être ailleurs, dans une errance scolaire peu propice aux apprentissages. Céline Branchu nous raconte, entre colère et tristesse, la brève histoire de la rencontre entre son école et ces enfants qui voudraient simplement être des enfants comme les autres.

 Le 15 novembre dernier, Céline Branchu est avertie par son inspecteur que des parents viendront accompagnés de représentants d’associations pour que leurs enfants soient inscrits à l’école dans le respect de la nouvelle circulaire mise en œuvre par Vincent Peillon. Dix huit nouveaux élèves intègrent le groupe scolaire. Deux enseignants spécialisés viennent épauler l’équipe. Des évaluations sont menées pour déterminer la classe dans laquelle chaque enfant sera accueilli. Les critères sont fixés par l’équipe pédagogique en fonction de l’âge, du degré de maitrise du français, des connaissances déjà acquises. Quatre enfants sont orientés vers une classe d’initiation pour élèves non francophones (CLIN). Les enseignants rencontrent les parents pour leur expliquer le fonctionnement de l’école, les horaires, le déroulement des cours. Le contact permet d’instaurer un début de confiance avec des familles que l’errance et la précarité  ont émoussée.

 Tout semble se passer pour le mieux sauf que Céline Branchu ne peut inscrire les quatorze nouveaux élèves dans la Base Elèves. « La mairie ne souhaite pas les faire figurer dans ses effectifs ne les considérant pas comme enfants de la commune, la cantine ne leur est accessible qu’au tarif extérieur, c'est-à-dire douze euros par repas », raconte Céline. Les rapports avec la mairie sont tendus. Il est même reproché aux enseignants d’avoir rempli des bidons d’eau à l’école pour aider une maman. Pour la ville, la fréquentation de l’école ne peut être que provisoire, pour l’équipe pédagogique, l’éducation se vit sur la durée et l’équité.

 Au fil des jours, le dialogue s’instaure entre l’école et  les familles. Confier les enfants à des personnes extérieures n’est pas simple surtout qu’ils contribuent en faisant la manche à la survie de la famille. Les laisser aller à l’école est un pari sur l’avenir pour sortir de la fatalité de la précarité. Et puis, la menace des évacuations du camp fait craindre la séparation, l’éclatement de la famille. Céline Branchu est invitée au campement, un lieu dépourvu d’eau courante, « surprenant de chaleur, de propreté, d’humanité » nous dit elle. Elle fait connaissance avec un univers dont elle ignorait tout.  Elle découvre que les roms n’ont pas accès aux services sociaux, ni aux associations caritatives qui leur permettraient d’avoir des repas comme les Restos du Cœur ou le secours populaire puisqu’ils n’ont pas de papiers qui attestent de leur pauvreté. Ils ne peuvent pas travailler non plus. Des associations comme Médecins du Monde ou Ville-Hôpital leur viennent toutefois en aide pour les aspects médicaux. Des initiatives individuelles ou collectives de solidarité naissent aussi ça et là.

 

 Les enfants s’intègrent dans les classes, s’investissent dans les apprentissages. Certains ne sont jamais allés à l’école, le chemin sera long pour acquérir les bases. Puis à la rentrée la nouvelle tombe, sur décision de justice, le campement doit être évacué puis détruit. Petit à petit les familles le désertent pour aller ailleurs, trouver un autre endroit où s’installer quelques temps avant de repartir, une vie d’errance. Seules celles qui ont des enfants scolarisés décident de rester jusqu’au bout pour ne pas rompre le lien, ne pas éteindre la lueur d’espoir d’intégration allumée par l’entrée à l’école. Et jusqu’au bout c’est sans doute jusqu’aux jours prochains car la date fatidique approche. Pour faciliter une future entrée dans une autre école, Céline Branchu souhaite leur délivrer un certificat de scolarité. Cette simple opération s’avère impossible sans inscription dans Base Elèves. Alors, l’incompréhension gagne dans l’équipe pédagogique.

« Nous ne discutons pas les aspects politiques de l’affaire, nous sommes simplement en face d’une contradiction que nous ne comprenons pas. D’un côté on nous demande d’appliquer une circulaire pour scolariser les enfants roms et de l’autre ces enfants ne sont pas reconnus comme des élèves à part entière ». Céline Branchu rajoute en souriant « J’ai des collègues qui ont risqué la sanction en refusant d’inscrire leurs élèves dans Base élèves, moi je serais peut-être en situation de désobéissance en inscrivant les miens ».

 A vivre au quotidien, la situation est difficile. Les enfants s’interrogent, comment iront ils à l’école demain. Le mince fil de confiance, le ténu lien social, qui commençaient à se tisser semblent bien fragiles face à l’incertitude. L’école toute entière est en émoi. Au cours de la semaine prochaine, 14 élèves disparaitront des effectifs, ne se mêleront plus aux autres enfants dans la cour, ne gouteront plus la joie d’apprendre. Ils ne seront plus là sans que personne ne sache s’ils pourront continuer ailleurs ce qu’ils ont commencé à Champs sur Marne, devenir des enfants comme les autres. « Instruire tous les enfants fait partie de notre mission, lui donne du sens. ». Avec le passage des enfants Roms ; Céline Branchu et ses collègues ont ravivé ce sens. Alors cet au revoir brutal leur semble douloureux.

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 22:37

Maria Alekhina

Monde - le 17 Décembre 2012

Maria Alekhina, une des Pussy Riot emprisonnées, raconte sa vie en prison

Dans une lettre de prison publiée lundi par l'hebdomadaire russe New Times, Maria Alekhina, une des deux jeunes chanteuses du groupe Pussy Riot condamnées à deux ans de camp, raconte son expérience de la vie dans la "zone".


Maria Alekhina, 24 ans, décrit dans cette lettre ses premières semaines de détention dans la colonie pénitentiaire numéro 28, dans la région de Perm dans l'Oural, à un millier de kilomètres à l’est de Moscou. Elle y purge, avec Nadejda Tolokonnikova, détenue dans un autre camp en Mordovie, une peine de deux ans pour avoir chanté en février une "prière punk" anti-Poutine dans la cathédrale de Moscou.


Ce récit n'en est pas un, mais "des mots pour décrire l'impossible", souligne d'emblée la jeune femme. La "zone", le mot par lequel on évoque les camps en Russie depuis l'époque soviétique, est "entourée d'usines et de taïga" dans cette région reculée de l'Oural, raconte-t-elle, "on y respire des fumées toxiques". "Tout est gris aux alentours, et même si quelque chose est d'une autre couleur, il y a toujours une nuance de gris dedans. Tout : les bâtiments, la nourriture, le ciel, les mots", écrit encore la jeune femme, mère d'un enfant en bas âge. "C'est une anti-vie", conclut Alekhina.


Elle raconte la vie dans les quartiers de quarantaine où les détenues passent les premiers jours de leur peine, et où on leur "apprend à s'habituer". Lever à 5h30, trois lavabos et deux toilettes pour 40 prisonnières, lecture imposée et quotidienne du règlement intérieur de la prison, passage conseillé par la salle de prière, énumère la jeune femme. "Le moyen de pression est la libération anticipée", souligne-t-elle. Pour cela il faut "coudre 12 heures par jour pour 1 000 roubles (25 euros) par mois, ne pas se plaindre, dénoncer et piéger (d'autres détenues), renoncer à ses derniers principes, se taire et endurer, s'habituer", explique encore la jeune femme.


Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova ont été condamnées en août à deux ans de camp pour "hooliganisme" et "incitation à la haine religieuse" après avoir chanté en février dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à deux pas du Kremlin, une "prière punk" demandant à la Sainte Vierge de "chasser" le président russe Vladimir Poutine du pouvoir. Ekaterina Samoutsevitch, la troisième punkette, avait été remise en liberté.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 21:12

 
 
Une vie de famille après la violence et l'exil ?
 
Tant de nos patients ont été obligés de quitter leur pays en laissant tout derrière eux, leur famille, leurs enfants... Et pourtant, certains réussissent à partir en famille. Mais comment construire une vie de famille après la torture et la violence ?

Les 46 familles suivies au Centre Primo Levi (venues du monde entier : Géorgie, Tchétchénie, Sri Lanka, Colombie…) font face à d’innombrables difficultés.
Vivre en permanence avec le souvenir d’actes horribles subis devant les enfants.
Survivre à 4 ou 5 dans une minuscule chambre d’hôtel insalubre.
Changer d'hébergement toutes les semaines.
Scolariser les enfants dans un pays dont on ne parle pas la langue.
Chercher un équilibre, une relation d’amour et d’autorité entre parents et enfants, après le choc de la violence et malgré la misère ici en France...


 
Papa, maman, trois enfants : dessin d'un petit patient qui a retrouvé sa famille
 
Le suivi de ces familles suppose, de notre côté, des trésors d’organisation et de polyvalence !
Les membres de la famille doivent pouvoir être reçus en même temps (pour leur éviter d’inutiles trajets) par des psychologues différents, avec des interprètes différents.
Lorsque la famille entière est reçue par un clinicien (psychologue, assistant social, juriste), il faut de la place, un bureau plus grand, parfois calmer un bébé qui pleure...
Toujours penser à prévenir la halte-garderie du quartier (qui nous garde deux places) que des enfants lui seront amenés pendant la consultation d’une maman...
 
Toutes ces difficultés n’entament pas notre détermination, tant nous sommes impressionnés par ces personnes, leur force, leur courage, leur espoir d’une vie meilleure...
 
Toute l’équipe du Centre Primo Levi

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 13:34


 
Bruxelles, le 15 novembre 2012
 
Depuis un an, l’AEDH mène une étude de la situation des Roms en Europe. Au mois d’octobre 2012, elle a publié son rapport Les Roms en Europe au 21e siècle : violences, exclusions, précarité, qui dénonce les violences physiques commises par les Etats européens et les citoyens européens contre les populations Roms.
 
L’idée de ce rapport a émergé en parallèle à la communication de la Commission européenne du 5 avril 2011, qui lançait un cadre européen de stratégies nationales d’intégration des Roms. Cette initiative de la Commission avait pour but d’inciter les Etats membres à mettre en place des politiques d’insertion des Roms et de lutte contre les discriminations sociales qu’ils subissent dans quatre domaines particuliers : l’accès à l’éducation, à l’emploi, au logement et à la santé. Mais rien n’avait été prévu dans ce plan d’action pour lutter contre les autres formes de discrimination et de violence que subissent les Roms en Europe.
 
C’est pourquoi l’AEDH s’est saisie de cette question lors de son assemblée générale à Luxembourg en mai 2011, faisant de la lutte contre le racisme anti-Roms une priorité de son travail, et c’est dans ce cadre qu’ont débuté les recherches sur les formes de violences faites aux Roms en Europe au 21e siècle. L’AEDH a également diffusé des communiqués de presse sur ce sujet à trois reprises : en novembre 2011, en juin 2012, et en septembre 2012. L’AEDH a de plus organisé à Brno (République Tchèque), en avril 2012, un séminaire intitulé Les Roms en Europe.
 
Le rapport Les Roms en Europe au 21e siècle : violences, exclusions, précarité liste les violences faites aux Roms dans les pays de l’Union européenne et dans d’autres Etats européens (Croatie, Suisse, Norvège, Serbie, etc.). Il se divise en trois parties : les violences d’Etat contre les Roms, les violences contre les Roms commises par les citoyens, les violences sociales subies par les Roms.
Le but de ce travail est de montrer que les Roms ne sont pas seulement victimes de discriminations sociales mais bien de violences physiques dans tous les pays de l’Union européenne sans exception, et que le racisme anti-Roms est enraciné dans les sociétés européennes.
L’AEDH appelle les institutions européennes et les autorités nationales et locales des Etats membres de l’Union européenne a d’abord combattre ces violences et ce sentiment xénophobe tout en luttant pour le respect des droits sociaux des Roms en vue de garantir le succès des « stratégies d’intégration des Roms ».
 
Le rapport n’est pour l’instant disponible qu’en anglais et en français, il sera traduit dans d’autres langues par la suite.
 
 
 
 
 
L'Association Européenne pour la Défense des Droits de l'Homme (AEDH) regroupe des ligues et associations de défense des droits de l'Homme des pays de l'Union Européenne. Elle est membre associé de la Fédération internationale pour la défense des droits de l'Homme (FIDH). Pour en savoir plus, consultez le site www.aedh.eu

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 13:55

Affiche-JNP-reduite.jpg

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 21:43

 

10 OCTOBRE 2012 : JOURNEE MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT

 http://www.worldcoalition.org/fr/worldday

Abolir la peine de mort, pour un monde meilleur !

 

Pour sa 10ème édition, cette journée sera marquée par de nombreux évènements sur tous les continents. A l'initiative de la Coalition mondiale contre la peine de mort (rassemblant 139 ONG, syndicats, barreaux et collectivités), ce rendez-vous annuel a pour objectif de sensibiliser l'opinion publique internationale dans la perspective de l'abolition universelle de ce châtiment inhumain.

Citoyens, élus locaux, régionaux, nationaux, militants associatifs, politiques, syndicaux, institutions et organisations qui défendent les droits humains ont tous de bonnes raisons de s'impliquer pour donner à cette journée le plus grand retentissement possible. Pour ce faire, des outils de réflexion et d'action sont à votre disposition en cliquant sur ces liens : 

 

- Affiche Journée mondiale 2012 | Fr | PDF

- Brochure Journée mondiale 2012 | Fr | PDF

- Kit de mobilisation 2012 | Fr | PDF

- Faits & Chiffres 2012 | Fr | PDF

- Guide pédagogique: Éduquer à l’abolition (2e édition) | Fr | PDF

 

Nous vous invitons à prendre des initiatives et à répondre aux sollicitations unitaires pour témoigner que la mobilisation a permis récemment d'imposer la sortie du couloir de la mort à l'une des figures emblématiques de ce combat : Mumia Abu-Jamal. Agir pour qu'il en soit ainsi pour tous les autres condamnés et pour que la planète se débarasse de la peine capitale.


Parler de l'affaire MUMIA ABU-JAMAL, est une contribution utile pour l'abolition universelle de la peine de mort. A cet effet, des initiatives, en amont ou en aval de cette journée, seront autant d'occasions de participer à la réflexion et à l'action :

>>> projection dans plusieurs villes du film dédié à l'affaire Mumia Abu-Jamal "Toute ma vie en prison" : Saint-Denis (93) au cinéma l'Ecran le 30 septembre - Alès (30) à la Médiathèque le 9 octobre avec la la participation de Benjamin Deceuninck  - Montargis (45) à Alticiné le 11 octobre en présence de Claude Guillaumaud Pujol - Roubaix (59) au cinéma Le Duplex le 11 octobre en présence de Jacky Hortaut - Albi (81) le 11 octobre en présence de Colette Berthès ... Pour plus d'infos, cliquez sur ce lien : http://mumia-lefilm.com/


>>> inauguration d'une RUE "MUMIA ABU-JAMAL" à BOBIGNY (93) le samedi 13 octobre en présence de Jamal HART (fils de Mumia) et de Johanna FERNANDEZ (porte-parle de Mumia).


>>> représentation théâtrale "LA DERNIERE SCENE" à CANAL 93 (Bobigny) le vendredi 19 octobre (20h30). Il s'agit d'un dialogue imaginaire entre Mumia Abu-Jamal et Martin Luther King conçu et mise en scène par Alain Foix. Cette pièce a connu un succès mérité cet été au Festival "off" d'Avignon. Pour réserver vos places, gratuites mais en nombre limité, voir le fichier joint à ce message.

  

LE COLLECTIF UNITAIRE NATIONAL DE SOUTIEN A MUMIA ABU-JAMAL,
rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises.
www.mumiabujamal.com

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 19:47

 

Amnesty International,

L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture,

La Ligue des Droits de l’Homme,

Le Mouvement pour une Alternative non Violente de St Etienne

 

vous invitent

Le vendredi 19 octobre 2012 à 20 h au

Nouveau Théâtre de Beaulieu  28 Bd de La Palle St Etienne

pour  

 

 

                                                                                               

Pendant plus de dix ans, Manuel Pratt a communiqué avec un détenu condamné à mort aux USA. Récit terrifiant des conditions de détention, de l’exploitation financière des détenus, des souffrances et des tortures morales. Plaidoyer impitoyable sur un système barbare. Les mots sont violents comme le sujet.

 

Prix d’entrée 10 €.

 

Contact téléphonique 04.77.41.79.36

 

Ne pas jeter sur la voie publique. Merci.

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 21:03

 

DITES NON A L'EXECUTION DE TERRY WILLIAMS !

 

Victime de maltraitances et de viols durant toute sa jeunesse, Terry Williams serait exécuté le 3 octobre 2012.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR ARRETER LE BRAS DU BOURREAU !

  

Terry est né à Philadelphie en 1968, dans les quartiers pauvres. Dès son plus jeune âge il est battu régulièrement. Ses sœurs aussi. L'une d'entre elle sera ébouillantée pour avoir fait une bêtise. Elle n'avait que deux ans. Brûlée au 3e degré ! Quand Terry a eu dix ans, sa mère a épousé Ernest, un alcoolique violent. Ses trois frères et sœurs s'enfuirent pour échapper à Ernest, laissant Terry seul face à son bourreau. À partir de treize ans, Terry fut repéré par deux pervers de son quartier, Herbert Hamilton et Amos Norwood. Et il devint rapidement leur jouet sexuel. Pendant cinq ans. Terry sortait de chez lui pour se faire violer, et rentrait pour se faire battre.

À dix-sept ans, Terry prit un pistolet, se rendit dans la boutique tenue par Hamilton, lui demanda la caisse, et le tua. Quelques mois plus tard, il abattit son autre bourreau, Amos Norwood. Il avait dix-huit ans depuis trois mois. C'est à dire l'âge légal pour être condamné à mort. Ce qu'il fut promptement. C'était en 1986. Écrasé de honte, habitué à être battu dès qu'il se plaignait, Terry n'a jamais fait état des violences sexuelles à l'époque du procès. "Terry ", Terrance Williams de son vrai nom, a aujourd'hui quarante-quatre ans. Il a passé toute sa vie d'adulte en prison. Son exécution a été fixée au 3 octobre par le Gouverneur de Pennsylvanie.

D'anciens procureurs, des juges pour enfants, des chefs religieux, de nombreuses personnalités, tout comme la veuve d'Amos Norwood ont demandé que Terry ne soit pas exécuté ... et cinq jurés de son procès en 1986 ont attesté sous serment que "s'ils avaient su tout cela, ils ne l'auraient pas condamné à mort".

 

Dans l'urgence, nous vous invitons à signer la pétition (*) pour arrêter le bras du bourreau. Pour ce faire, cliquez sur ce lien : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/governor-tom-corbett-pa-board-of-pardons-district-attorney-seth-williams-grant-clemency-to-terrance-williams-survivor-of-child-sexual-abuse

 

LE COLLECTIF UNITAIRE NATIONAL DE SOUTIEN A MUMIA ABU-JAMAL,
rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises.
www.mumiabujamal.com

 

(*) Cette pétition est à l'adresse du Gouverneur Tom Corbett et du Procureur Seth Williams (celui-là même qui déclara fin 2011 être contraint, à son grand regret, de ne pouvoir s'opposer à la sortie de Mumia du couloir de la mort mais de jurer de tout faire pour qu'il reste en prison toute sa vie)

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