ICRA News
L´activiste et prisonnier politique indigène tzotzil du
Chiapas, Alberto Pathistan, est détenu depuis maintenant 11 ans. Une campagne de soutien au niveau international s´organise afin de récolter de nombreuses signatures pour obtenir sa
libération.
ICRA a apporté son soutien à cette campagne.
Vous pouvez vous aussi signer la pétition lancée par Espoir Chiapas.
Alberto,
activiste indigéne tzotzil, est un membre de “l'autre Campagne” de l'ezln.
Il a été détenu en 2000 et sanctionné de 60 années de prison pour un délit qu'il n'a pas commis. Il a été accusé d'une
embuscade contre la police en 1998 à laquelle il n'a pourtant pas participé. Cela fait 11 ans qu'il est en prison. Les accusations contre sa personne ont été portées par le président municipal du
parti du PRI, qui avait orchestré contre Alberto une vengeance politique, comme cela a été démontré, avec le soutien du gouvernement de l'Etat du Chiapas. Les vrai coupables de l'embuscade
criminelle n'ont jamais éte ni recherchés ni punis. Peu de temps apres l'armée a démantelé violemment la municipalité autonome zapatiste de San Jean de la Liberté avec des morts zapatistes et non
zapatistes.
Au fil des années, Patishtán est devenu un symbole, défenseur et porte parole des prisonniers injustemment emprisonnés,
surtout après à la grève de la faim des prisonniers politiques du Chiapas en 2007, convoquée par La Voz Del Amate,
organisme adhérent à la sixième déclaration de la foret Lacandon, l'autre campagne, de EZLN.
A l'issue de ce mouvement qui dura plus de 40 jours dans certaines prisons, une cinquantaine de prisonniers de l'autre
campagne, de l'EZLN, et de groupes catholiques proche du diocése de San Cristobal de Las Casas sont sortis libres des prisons. Seul Patishtán est resté en prison car sa libération ne dépend pas
du gouvernement du Chiapas.
Au moment de son emprisonnement en 2000, Patishtán était un maître bilingue respecté travaillant pour la defense des droits
des maîtres indigènes dans leur zone.
Aujourd´hui Alberto est donc devenu un défenseur des droits des prisonniers. A plusieurs reprises, différents organismes de
droits de l'homme se sont vus refuser une visite par le directeur de la prison alors qu'ils avaient une autorisation formelle.
Depuis la france, nous manifestons notre respect et notre solidarité et nous exigeons son immédiate libération.
Merci de signer la pétition de soutien lancée par Espoir Chiapas
“Dire la vérité et défendre le droit du prochain et de toute demande social, au Mexique et ses états, continue d´être un
délit, bien que les autorités institutionnelle se fassent et se défassent des lois pour leur propre bénéfices. Cependant, les analphabètes, les dépourvus, les monolingues de langue indigène
continuent d´être des victimes et de surpeupler les prisons du Mexique et leurs entités à cause de toute cette injustice, et après avoir été condamné pour de nombreuses années, ils sont obligés
de réaliser leur peine d´un lieu a un autre, arbitrairement“. A.Pathistán