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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 19:25

granvaudQue fait l’armée française en Afrique ? Et de quel droit s’y trouve-t-elle encore aujourd’hui ? Si l’on en croit les discours officiels, elle n’y aurait plus depuis longtemps que des missions humanitaires et de maintien de la paix. La page du néocolonialisme et de la Françafrique aurait été tournée en même temps que finissait la guerre froide.

Ce « Dossier noir » examine, à travers de nombreux exemples concrets, la réalité de cette présence depuis deux décennies. Après un retour sur le dispositif néocolonial mis en place au lendemain des indépendances, il analyse – notamment à travers les conflits en Côte d’Ivoire ou au Tchad – les interventions militaires censées illustrer la « nouvelle » politique africaine de la France.

Entre héritage colonial et stratégies pour s’adapter à l’évolution des rapports de force internationaux, cette politique n’a jamais cessé d’être criminelle.


Militant de l’association Survie, Raphaël Granvaud est également l’un des rédacteurs de Billets d’Afrique, bulletin mensuel d’information alternative sur les avatars de la politique africaine de la France.

(notice d'éditeur)

L'histoire bling bling : le retour du roman national

Nicolas Offenstadt

Stock, coll. Parti pris, 2009, 152 p. 12 euro


histoirebling.jpgL’histoire n’est jamais restée la propriété des seuls historiens. Mais de nos jours, elle est devenue un enjeu politique majeur. D’un côté, de multiples groupes cherchent à saisir leurs passés, souvent marqués par la souffrance (persécutions, esclavage…), de l’autre le président de la République, appuyé sur un courant de fond, y compris dans la sphère intellectuelle, tente de faire renaître le roman national, ce grand récit patriotique bâtissant une France toute de cohérence et de progrès.

À travers dix épisodes des années 2007-2009, de la lettre de Guy Môquet au projet du Musée d’histoire de France, le volume démonte le processus de réinvention du national par le sarkozysme historique ; une histoire bling-bling qui agite et consomme les grandes figures et les événements historiques marquants hors de tout contexte. Au-delà de la conjoncture, c’est une réflexion d’ensemble sur les usages publics de l’histoire qui est proposée et surtout une nouvelle manière de gérer le dialogue entre mémoires et histoires.

(notice d'éditeur)


Différences. La revue

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