Le gouvernement péruvien a décrété jeudi le début de l'état d'urgence pendant 60 jours dans trois régions du sud-est afin de limiter les risques liés à des protestations de mineurs du secteur informel.
Le blog de Martine valla
Le gouvernement péruvien a décrété jeudi le début de l'état d'urgence pendant 60 jours dans trois régions du sud-est afin de limiter les risques liés à des protestations de mineurs du secteur informel.
L'état d'urgence sera appliqué dans les provinces de Nazca, Palpa et San Juan de Marcona (région d'Ica), dans les provinces de Caraveli et Camana (région d'Arequipa) et dans les provinces de Tambopata et de Manu (région de Madre de Dios).
Cette mesure a été prise par le gouvernement péruvien en prévision de risques "d'événements contraires à l'ordre public", en raison de protestations attendues de la Fédération nationale des artisans miniers et de la Fédération minière de la Madre de Dios.
Les deux syndicats souhaitent que le gouvernement abroge un décret réformant l'industrie minière parallèle, lequel, selon les deux organisations, "cherche seulement à confisquer et à détruire le matériel des petits producteurs miniers qui travaillent sur le marché parallèle".
En janvier, le ministre péruvien de l'environnement, Antonio Brack, avait accusé l'exploitation minière illicite d'avoir "déjà dévasté 18.000 hectares de forêt".
Brack a pris l'exemple de la région de la Madre de Dios, au sud-est du pays, "où s'est produit le plus grand désastre écologique jamais vu en Amazonie". AP