Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 13:28

   Saint-Valentin: une centaine de couples s'embrassent contre les préjugés
 
PARIS, 14 fév 2010 (AFP)
- Une centaine de couples homosexuels, bi, hétérosexuels ou mixtes se sont embrassés dimanche après-midi place Saint-Michel à Paris, sous le regard des passants, pour lutter contre les préjugés.
   
Deux "Kiss-in" étaient organisés, le premier à 14H00 à l'initiative d'un groupe d'étudiants pour lutter contre l'homophobie, et le second à 15H00 par SOS Racisme pour "dénoncer la suspicion systématique" visant les ressortissants étrangers.
   
"Quand on est homo, ce n'est pas toujours évident d'embrasser la  personne qu'on aime dans la rue. Ce 'kiss-in', c'est pour montrer aux gens qu'on existe, et qu'on ne fait de mal à personne", a déclaré Arthur Vauthier, organisateur du kiss-in contre l'homophobie.
   
Avec SOS Racisme, "nous partageons les mêmes combats contre les discriminations, l'intolérance, la haine, la bêtise", a dit Arthur Vautier avant de donner le coup de sifflet de départ et de tomber dans les bras d'un jeune homme blond.
   
Au signal, 200 amoureux s'embrassent sous le regard curieux des touristes et dans le crépitement des appareils photos.
   
Quelques minutes d'embrassades goulues, et un second coup de sifflet marque la fin du "kiss-in", salué par des applaudissements. Deux étudiants ne  semblent pas avoir entendu le signal de fin. "On en profite", sourit Maxime Patrault, 22 ans.
   
"Moi j'habite à Fresnes, et je pourrai pas embrasser mon copain en banlieue. Certains n'acceptent pas l'homosexualité et se feraient un malin plaisir de nous faire du mal", dit-il dans les bras de son Valentin.
   
Une heure plus tard, quelques couples sont restés pour une nouvelle série de baisers. Tenant à la main des ballons blancs et rouges en forme de coeur,des couples mixtes s'embrassent.
   
"Ce qu'on veut, c'est qu'on arrête de considérer les couples binationaux avec suspicion. On se sent comme des criminels, alors que tout ce qu'on fait, c'est s'aimer!", s'insurge Isabelle Cissé-Tresson, 30 ans.
   
"Tant qu'on aime, il n'y a pas de couleur", glisse son mari Ladji  Cissé, 36 ans, Ivoirien, pour qui ce baiser était "très romantique, surtout le jour de la Saint-Valentin".
   pau/il/phb
Partager cet article
Repost0

commentaires