mercredi 14 juillet 2010 par Jacques-Robert Simon
J’aurais aimé t’embrasser sur le front puis te murmurer à l’oreille : « Merci petit garçon…si je pouvais avoir ton courage… » Sur la place de la Concorde, dans ton fauteuil roulant, une minerve autour du cou, tu as regardé ces soldats défiler devant toi. Tu étais droit, ton regard affrontait la réalité, tu ne distrayais aucun instant pour toi, avide de tout voir… un peu désorienté cependant.
Tous ces hommes entraînés aux plus dures épreuves, tu leur donnais un exemple. Eux aussi ont pensé comme moi, « aurons-nous son courage ? » Aucun n’a la réponse, mais tous essaieront, tu peux en être certain. Merci encore, donc… mais essaie d’être indulgent avec nous.