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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 23:02
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 18:03

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Collection TERRA aux Editions Du Croquant

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Enfermés dehors - Enquêtes sur le confinement des étrangers
Carolina Kobelinsky, Chowra Makaremi, (dir.)

Mars 2009
Centres et locaux de rétention, centres d’accueil pour demandeurs d’asile, zones d’attente, prisons… En France, comme ailleurs en Europe, la mise à l’écart des étrangers dans des lieux d’enfermement ou de résidence provisoires est devenue de plus en plus courante. Quelle est la vie réelle de ces lieux qui (...)
http://atheles.org/editionsducroquant/terra/enfermesdehors/

 

 

 

 

 

 


 

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Migrations transsahariennes - Vers un désert cosmopolite et morcelé (Niger)
Julien Brachet
Novembre 2009
Depuis le début des années 2000, les flux migratoires qui traversent le Sahara central focalisent l’attention des médias et des pouvoirs publics, tant en Afrique qu’en Europe. En dépit des obstacles qui entravent la circulation (...)
http://atheles.org/editionsducroquant/terra/migrationstranssahariennes/

 

 

 

 

 

 

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 17:21
LES ROMS NE SONT PAS L’UNIQUE OBJET DE LEUR RESSENTIMENT

dimanche 5 septembre 2010 par Jean-Luc Gonneau

 

Les « gens du voyage », une catégorie administrative de citoyens administrativement discriminée (carnet de voyage obligatoire, droit de vote aléatoire…) ont été bien malgré eux les vedettes médiatiques de l’été, aux côtés, notamment, de la bande de chics copains Banier, Bettencourt and Woerth, autre grands voyageurs : Chamonix, le Bretagne, l’Espagne, les Seychelles…

Le président de tout et son porte-flingue préféré les ont pris dans leur collimateur, maniant avec dextérité de douteux amalgames, entre gens du voyage, roms, français, étrangers, oubliant commodément que les quatre cinquièmes des gens du voyage sont français, négligeant opportunément que de très nombreux membres de l’ethnie rom (rappelons ici qu’elle inclut entre autres tziganes, gitans, manouches…) ne sont pas ou plus « gens du voyage » mais citoyens sédentaires (pour eux, on dit, sédentarisés même si cela date de plusieurs générations.

Le terme de rom est de plus bien pratique : il se rapproche phonétiquement de romanichel, épouvantail traditionnel de nos campagnes, et de roumain, c’est-à-dire étranger et pauvre. Plus pratique en tout cas que tzigane (qui joue du violon dans des cabarets chics où vodka, champagne et caviar coulent à flots et à la louche), manouche (qui joue de la guitare jazz comme pas deux) ou gitan (qui chante djobi djoba et danse et chante le flamenco en faisant tap tap avec les talons). Si nous avons bien compris les diatribes de la clique présidentielle, ce sont surtout les roms étrangers (très majoritairement roumains, mais aussi bulgares ou originaires des pays de l’ex-Yougoslavie) qui sont visés. Nos roms à nous, nos traditionnels voleurs de poule, ne sont que des victimes collatérales.

Voilà donc désignés les souffre douleur du moment, dont on détruit les camps illégaux, puisque les camps légaux ne sont guère mis en place, qu’on renvoie par charter en ne se faisant aucune illusion sur le fait que beaucoup reviendront bien vite. Ils en ont d’ailleurs le droit en tant que citoyens européens.

Souffre douleur commodes, dont une large partie de la population se méfie, qui ne sont pas, ou peu, implantés dans nos cités, qui ne votent pas. Autre avantage, ils sont chrétiens, ce qui permet d’éviter toute accusation de discrimination contre, par exemple, des musulmans. Avantage relatif cependant : le président-chanoine du Latran s’est pris une baffe papalo-épiscopale qu’il n’attendait pas. Bien la peine d’avoir raconté que le prêtre était supérieur à l’instituteur, ces gens là n’ont vraiment aucune reconnaissance, enfin quoi, le renvoi d’ascenseur, ça existe, bordel de dieu. Mais on s’égare, là.

Il ne faudrait cependant pas croire que les roms, ou plus globalement les gens du voyage, constituent les seules cibles des agités du tout sécuritaire. Les étrangers en général, les français d’origine étrangère, résurgence du temps de Vichy, les jeunes, surtout s’ils sont pauvres, les pauvres en général, voilà les ennemis. Les fonctionnaires, on prend des pincettes, on leur passe la pommade devant (à part les juges, les profs et les gens des bureaux), mais dès qu’ils ont le dos tourné, on les remet à leur place : des fainéants qui coûtent la peau des fesses et qui font grève à tout bout de champ. Et par précaution on diminue leur nombre. Pour les ouvriers, la diminution est externalisée par délocalisation. Sarkozy et les siens ont mis en place une vaste entreprise de montage des catégories sociales les unes contre les autres, où les notions de bien commun et d’intérêt général n’ont plus leur place.

Revenons, brièvement, aux roms. Bien sur, tous ne sont pas des anges. Tous les gaulois non plus. Rom ou pas rom, la loi est la même pour tous. Hortefeux le sheriff nous produit des statistiques comme il en a le secret, qui font état d’une formidable hausse des délits commis par des roumains (pas tous roms) en région parisienne depuis deux ans. Cela tombe bien, trop bien. Outre la tradition bien ancrée place Beauvau du bidouillage statistique, chacun sait ou devrait savoir que si la police concentre son action une catégorie spécifique de citoyens, le pourcentage de délits commis par cette catégorie par rapport au total des faits constatés augmente. Par ailleurs, on voit mal le rapport entre la délinquance de certains roms et les démantèlements de camps et les fournées chartérisées organisés par les forces de l’ordre. Une telle débauche de moyens serait sans doute plus pertinemment utilisée à rechercher les délinquants ou à assurer la tranquillité publique dans certains quartiers de nos villes. Mais ce serait moins bon pour les statistiques.


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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:54

 

Une discrimination systémique. L’insécurité dont on ne parle pas

 

À l’heure où un même gouvernement d’extrême droite plurielle tente de démanteler ce qui reste d’État social (et notamment du système des retraites) et de libertés publiques (et plus encore de droits des étrangers), à l’heure des réformes Woerth, Besson, Hortefeux, à l’heure de LOPPSI 2 et de la loi anti-burqa, et alors que la longue tradition d’impunité policière se perpétue avec – coup sur coup – un non lieu requis pour les policiers impliqués dans la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois et un non-lieu prononcé pour les policiers impliqués dans la mort d’Abdelhakim Ajimi à Grasse, il n’est pas inutile de rappeler un certain nombre de formes de délinquance, de violence et d’insécurité significativement absentes de l’agenda gouvernemental et médiatique.

S’il est souvent difficile, au cas par cas, de produire la preuve d’une discrimination raciste, il existe en revanche des indices multiples qui permettent d’établir le caractère systémique et massif du phénomène. Pour ne parler que de l’emploi, au-delà des témoignages de victimes, qui sont innombrables, certains chiffres sont parlants.

 

Cliquez sur la photo pour la visualiser dans sa taille originale.
 

 

 

Une délinquance massive

On sait par exemple que de 1975 à 1990, 40% des postes de travail occupés par les étrangers dans l’industrie ont été supprimés, ce qui correspond au licenciement de plus d’un demi million de salariés. De 1980 à 1984, le chômage a augmenté de 5% pour les Français et de 18% pour les étrangers.

Tous les chiffres indiquent la même chose : les immigrés ou leurs enfants ont été, à l’occasion de cette crise économique, les premiers licenciés et les derniers embauchés [1] .

En 1999, le taux de chômage était trois fois plus élevé chez les étrangers non-européens que chez les Français (29,3% contre 9,5%). Et celui des hommes issus de l’immigration maghrébine était trois fois plus élevé que celui des hommes dont les deux parent étaient nés en France (27,8% contre de 9,8%).

Quant aux femmes descendantes de parents maghrébins, leur taux de chômage était 1,5 fois plus élevé que celui des femmes dont les deux parents étaient nés en France (24,6% contre 13,1%). Selon la même enquête, l’obtention d’un diplôme du supérieur n’annule aucunement l’effet des discriminations : si l’on ne considère que les diplômé-e-s du supérieur, le taux de chômage des femmes issues de l’immigration maghrébine est deux fois plus élevé que celui des hommes dont les deux parents sont nés en France [2] .

Une enquête menée par l’INED en 2005 révèle la persistance de cette discrimination systémique : chez les hommes notamment, le taux de chômage est près de trois fois plus élevé chez les immigrés venant d’Algérie, d’Afrique subsaharienne et de Turquie que chez les Français eux-même enfants de Français (respectivement 29%, 27% et 25%, contre 10%), et plus de deux fois plus élevé chez les Français de parents algériens, subsahariens et turcs que chez les enfants de deux parents français (respectivement 23%, 19% et 21%, contre 10%) [3] . Cette enquête établit également que 32% des femmes marocaines et tunisiennes occupent un emploi précaire, alors que la proportion est de 19 pour les femmes françaises dont les deux parents sont français.

En 2008, le taux de chômage des résidents étrangers demeure deux fois plus élevé que celui des nationaux (17,8% contre 8,8%), et celui des immigrés 1,7 fois plus élevé que celui des autochtones (14,7% contre 8,6%). Et là encore, l’écart ne saurait s’expliquer uniquement par une moindre qualification des étrangers ou des immigrés, puisque, en 2008 comme en 1999, il est encore plus marqué lorsqu’on compare les Français, immigrés et étrangers dotés de diplômes élevés [4] .

Enfin, un testing à grande échelle mené en 2006 par le chercheur Jean-François Amadieu sur des offres d’emploi commerciaux et technico-commerciaux de niveau BTS [5] a révélé qu’à lieu de résidence, âge, sexe et CV équivalents, les candidats dotés d’un prénom et d’un nom d’origine maghrébine avaient six fois moins de chances de recevoir une convocation pour un entretien d’embauche : ils n’ont reçu que 5% de réponses positives, contre 29% pour les « candidats de référence » [6] .

Ce résultat fait du groupe des « maghrébins » le groupe le plus discriminé après les handicapés (qui ont reçu 2% de réponses positives), plus discriminé notamment que les hommes de plus de cinquante ans, les hommes d’« apparence disgracieuse », les habitants d’une cité stigmatisée et les femmes (qui ont reçu respectivement 8%, 13%, 17% et 26% de réponses positives). Et là encore, le fait de détenir des diplômes de niveau plus élevé ne réduit pas le risque d’être discriminé – pas plus que le fait de postuler dans un secteur où les employeurs peinent à trouver des candidats suffisamment qualifiés.

Et encore l’enquête n’a-t-elle pas testé d’autres profils, sans doute encore plus discriminés, comme les Noir-e-s ou les femmes musulmanes portant le foulard [7] . Un tel oubli – que l’ensemble des forces antiracistes ont à leur tour oublié de remarquer – constitue d’ailleurs en lui même une preuve supplémentaire de l’existence d’un très massif consentement à la discrimination.

Une complète impunité

Au regard de l’ampleur de ces discriminations, le nombre de condamnations annuelles est dérisoire (deux en 1992, 1994 et 1995, une seule en 1993, zéro en 1995, deux en 2001 [8] ). Quant aux sanctions, elles sont on-ne-peut-plus légères, surtout lorsqu’on les mesure au préjudice causé : la privation d’un emploi. Il s’agit généralement d’amendes d’un montant qui varie entre 300 et 1500 euros, de peines de prison avec sursis relativement rares et ne dépassant pas trois mois, et de dommages et intérêts d’un montant qui varie entre 300 et 900 euros. La privation des droits civiques n’est jamais prononcée, ni la prison ferme.

Les pouvoirs publics se retranchent derrière la difficulté d’apporter la preuve de la discrimination, mais sans engager la moindre politique publique permettant d’y remédier : les opérations de testing demeurent rarissimes, et menées exclusivement par des équipes de chercheurs ou par des associations antiracistes, aux moyens fatalement limités. Aucune « police de la discrimination » n’a été imaginée, pas plus qu’un corps spécifique d’inspecteurs du travail. Les autorités mettent systématiquement l’accent sur la nécessité d’« éduquer » et de « prévenir », afin de « faire évoluer les mentalités », sans se soucier de la quasi-absence de répression, et cela au moment même où la répression supplante la prévention pour le traitement de la petite délinquance – celle dont peuvent se rendre auteurs les jeunes issus des quartiers populaires et de l’immigration, par ailleurs victimes de la discrimination !

Des tables rondes sont organisées avec un patronat qu’on sait massivement coupable de discrimination, afin d’encourager les « bonnes pratiques » de « promotion de la diversité » – alors que ce type de bienveillance pédagogique est aujourd’hui devenu inconcevable face à toute autre forme de délinquance. Il faut se rendre à l’évidence : la discrimination est non seulement massive, mais aussi largement tolérée. D’autant plus massive, précisément, qu’elle est massivement tolérée et jouit, de ce fait, d’une quasi-impunité.

Enfin, à cette remarquable tolérance pour des formes de discriminations « par la race, l’ethnie ou la religion » théoriquement proscrites par la loi, vient s’ajouter une injustifiable discrimination légale sur plus de 30% des emplois disponibles : une condition de nationalité interdit aux « non-ressortissants de l’Union européenne » tout accès aux emplois de la fonction publique, des entreprises sous contrat et de nombreux autres secteurs comme le Droit et le commerce [9] . Cette discrimination légale – que significativement, aucun parti de gouvernement ne remet en question [10] – a pour effet non seulement d’entraver plus durement encore l’insertion professionnelle des résidents étrangers originaires d’Afrique ou d’Asie, mais aussi d’apporter une précieuse légitimation à un principe qu’on qualifie souvent de lepéniste : la « préférence nationale ».

Pierre Tevanian, 15 septembre 2010

Source : Collectif « Les Mots sont importants »

Post-Scriptum
Ce texte est extrait du livre La mécanique raciste, publié en 2008 par les éditions Dilecta.
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:50


http://www.enar-eu.org/Page.asp?docid=25336&langue=FR

  • Lettre ouverte ENAR de soutien à la Commissaire Reding pour son engagement envers les Roms
ENAR a diffusé une lettre ouverte le 24 octobre exprimant son soutien total à la Commissaire européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté, Mme. Reding, dans sa condamnation courageuse des expulsions de Roms par le gouvernement français et son intention d’engager des poursuites contre la France pour avoir expressément discriminé contre les Roms en appliquant les lois de liberté de circulation. ENAR a appelé la Commission à engager ces poursuites contre la France rapidement, mais également contre tous les autres Etats membres de l’UE qui enfreignent les droits des minorités. Il a également appelé tous les dirigeants européens à prendre une position ferme et unie contre les politiques qui stigmatisent et discriminent envers les Roms de manière délibérée et à adopter une stratégie européenne coordonnée et complète pour l’inclusion des Roms.


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Pour en savoir plus


Brussels, 24 September 2010

Open letter in support of Commissioner Reding
for her exceptional commitment to upholding Roma rights


The European Network Against Racism (ENAR) and its over 700 members across the European Union would like to express their full support of EU Commissioner for Justice, Fundamental Rights and Citizenship, Mrs. Viviane Reding, in courageously condemning the expulsion of Roma by the French government and in expressing the European Commission’s intention to launch infringement proceedings against France for deliberately discriminating against the Roma under free movement laws.

The policy of targeting a specific community promoted by the French government at the highest level is unacceptable and the Commission is right to respond strongly to such a breach of the EU’s fundamental rights provisions. We believe that the European Commission, as the guardian of the EU Treaties, has the right and duty to protect the rights of the Roma, citizens of the European Union, and watch over EU member states’ compliance with EU law. EU member states are in this regard expected to respect commonly agreed EU rules on free movement and non-discrimination, as well as the EU Charter of Fundamental Rights - as much as they agree to respect principles of freedom of movement for capital, goods and services which are at the very heart of the European project. ENAR therefore welcomes this initiative and encourages further actions of the European Commission. This would indeed demonstrate its commitment to upholding the EU Charter of Fundamental Rights, which is now legally binding under the new EU Lisbon Treaty.

We call on the European Commission to move forward swiftly in bringing the necessary legal actions against France but also against all other EU member states that are infringing minority rights. France is indeed not alone; other Western European countries - Italy, Denmark, Sweden, among others - have expelled Roma citizens back to their countries of origin or dismantled Roma camps without providing any alternatives. This is not to mention the systematic discrimination and extreme deprivation faced by the Roma in Eastern Europe - where a significant proportion of the overall Roma population in Europe lives - and which encourage the Roma to move across borders in search of a better life.
We therefore also urge all EU leaders to take a firm and united stand against policies which deliberately stigmatise and discriminate against Roma and to adopt a clear, coordinated and comprehensive human rights based European strategy for Roma inclusion. The prime responsibility for policy measures to promote inclusion in employment, education, health and housing rests with member states, but the EU has a vital role to play in providing the leadership for such measures to be adopted and, subsequently, in monitoring and assessing progress made and how European resources are spent.

Mohammed Aziz                       Michael Privot
ENAR President                         ENAR Director
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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:41

 

Euro-manifestation 29 septembre Bruxelles

jeudi 3 juin 2010

La Confédération européenne des syndicats (CES) et les autres partenaires sociaux européens rencontreront le Président de la Commission européenne, M. Barroso, le 4 juin pour poser le problème des conséquences de la crise et des mesures d’austérité sur l’emploi et le social.

Lors de la rencontre, la délégation syndicale mettra en avant ses priorités :

L’Union européenne a besoin d’un plan de relance pour favoriser la croissance par son propre développement ainsi que des politiques industrielles fortes basées sur des politiques industrielles bas carbone et sur l’exploitation de nouvelles technologies. La CES mettre de nouveau en garde contre les mesures d’austérité adoptées par de nombreux gouvernements car elles menacent la croissance et le pouvoir d’achat. De plus, ces mesures d’austérité réduiront la voilure des prestations sociales, dernier rempart contre l’exclusion sociale et elles aggraveront la précarité déjà importante.

D’autre part, la CES considère qu’il est urgent de renforcer les moyens de coordination fiscale au niveau européen. En effet, les asymétries de compétitivité à l’intérieur de l’Europe posent problème pour la cohésion économique et sociale de l’Europe.

Enfin, l’Union européenne doit poursuivre ses efforts en matière de réglementation financière. Nous devons mettre en place de nouvelles fiscalisations telles que la taxation sur les transactions financières. La CES défend la réglementation financière pour inverser la tendance de la spéculation à haut-risque.

L’avenir de L’Europe ne peut pas se fonder sur la précarisation du marché de l’emploi et sur une spirale descendante de la protection sociale. Lors de son comité exécutif des 1er et 2 juin 2010, la CES a décidé d’engager une campagne contre les coupes sombres dans les dépenses publiques et pour plus de croissance. Une Euro-manifestation aura lieu le 29 septembre à Bruxelles.

Le, 3 juin 2010

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:21

:

Comment vivre ensemble ?

Le jeudi 30 septembre 2010 à 18h30

Club Babet Tarentaize

6 rue Jeanne Juguan

Saint-Étienne

En présence de :

- Martine valla, Chargée de la lutte contre les discriminations à la CGT.
- Mezziane El Mars, représentant de la Fédération de la maison des potes
- Amar Thioune, Président de SOS Racisme Rhône-Alpes.

 

La France vit aujourd’hui dans un contexte de stigmatisation d’une large partie de sa population avec une libération de la parole raciste.

Cette ambiance délétère, appuyée par une politique de sécurité qui reste orientée vers le spectaculaire contribue à donner le sentiment à la jeunesse notamment celle issue de l’immigration qu’elle n’est pas reconnue comme un acteur à part entière de la société mais qu’elle est vue uniquement s...ous l’angle de la suspicion et du danger.

Le discours du président de la République à Grenoble est venu renforcer la stigmatisation des populations d’origine étrangère, immigrés et de tous ceux que le gouvernement Fillon/Sarkozy considère comme « un problème » pour la société française.

Face à ce conservatisme, il est temps de reprendre la main, car n’oublions pas que la France, c’est nous !

C’est pour débattre de ce climat de stigmatisation et d’effritement des liens sociaux que nous vous invitons à une table ronde le jeudi 30 septembre au Club Babet Tarentaize, à Saint-Etienne.

Nous invitons toutes les associations et tou-te-s les citoyen-ne-s à venir partager avec nous ce temps de réflexion.

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Maxime Aicardi

Chargé de développement local
SOS-Racisme Loire

Tél : 06.32.18.70.79
http://sosracismeloire.hautetfort.com

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 08:20
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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 21:32
Pour un accueil et un traitement des dossiers respectueux de la dignité et des droits
Nous vous invitons à signer - et faire signer - cette pétition qui vient d’être lancée dans la suite du livre noir des conditions d’accueil des étrangers à la préfecture de Bobigny.
Le Gisti


Queues interminables, filtrage préalable avant d’accéder à l’accueil, temps d’attente au guichet dépassant la demi-journée, délai de traitement des dossiers pouvant aller jusqu’à un an, mépris trop fréquent des situations humaines dans les décisions prises, etc…

Les signataires considèrent comme inacceptables les conditions d’accueil et de traitement des dossiers des étrangers à la préfecture de Seine-Saint-Denis.

Ils demandent au préfet de recevoir sans délai les associations qui ont dénoncé ensemble cette situation dans un « Livre noir ».

Ils réclament

  • la mise en oeuvre de moyens matériels et humains permettant à ce service public d’accueillir les ressortissants étrangers dans le respect de leur dignité,
  • une politique d’accueil en préfecture plus compatible avec le respect des droits fondamentaux et des principes d’égalité et de fraternité qui fondent la République.
Version papier (à faire signer, puis à retourner d’urgence à RESF 93
c/o CGT 93 Bourse du Travail 9 rue Génin 93200 Saint-Denis)

Pétition initiée par : Amoureux au ban public, ASTI 93, Aubervilliers sans la peur, CDSP Montreuil, Cimade idf, collectif de S/P de Livry-Gargan, Collectif Michelet de Bondy, coordination 93 de lutte pour les S/P, Comède, Dom’asile, GISTI, Ensemble-vivre-travailler et coopérer, ligue des droits de l’homme 93, MRAP 93, Plate-forme des associations franco-haïtiennes, RESF 93, RUSF Paris VIII, Secours catholique 93.

Pour en savoir plus,
voir le dossier du site RESF

Dernier ajout : vendredi 24 septembre 2010, 13:43
 
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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 20:56

 

 

CONTRE LE PROJET DE LOI BESSON

Le mardi 28 septembre à 18h

Place Edouard Herriot

Métro Assemblée Nationale 

 



Le collectif UniEs Contre l'Immigration Jetable (UCIJ)  appelle à se rassembler à proximité de l'Assemblée Nationale pour exprimer notre refus du projet de loi Besson qui s'il était adopté précariserait encore plus les immigrés en France.
Au moment où les déclarations racistes de membres du gouvernement et de responsables de la majorité se multiplient, au moment où de partout en Europe et dans le monde des condamnations du gouvernement français pleuvent, il est important de ne pas laisser sans réaction le début des débats parlementaires sur ce projet de loi.
L'UCIJ salue toutes les manifestations en France, qui se tiendront ces jours ci et appelle à faire du samedi 16 octobre une grande journée de solidarité avec les immigrés et de dénonciation de la politique gouvernementale et de ce projet de loi.


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