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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:33

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La Une de la semaine


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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 19:41
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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 18:14
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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 12:50
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 08:43
VBG
Collection :
Champ social

Parution : 13/1/2011
ISBN : 978-2-914968-84-3
264 pages
14 x 22
22 euros

Vieillards sous bonne garde
Réparer l’irréparable en maison de retraite

Gérard Rimbert

Au cours des années 1960, alors que s’accentue en France l’exigence d’humanisation des pratiques d’accompagnement de la dépendance, les résidents des maisons de retraite, de plus en plus âgés et dégradés, sont aussi de moins en moins aptes à manifester leur « humanité ». Pour échapper à l’image du « mouroir », les établissements mettent en valeur les vieillards les plus présentables, les autres étant, de ce fait même, disqualifiés. Cette organisation contribue à hiérarchiser les tâches et les personnels, distribués entre façade et zone d’ombre. Les tâches d’entretien des relations interpersonnelles et des statuts sociaux s’opposent à celles qui relèvent du simple gardiennage des corps, d’où une hiérarchie au sein du personnel superposable à celle entre « bons » et « mauvais vieux ». Tenus de réparer l’irréparable, c’est paradoxalement en s’opposant aux règles « humanistes » de l’institution que certains employés des maisons de retraite adoptent des postures réparatrices. La professionnalisation du milieu gériatrique repose, de fait, sur des compétences techniques, mais aussi sur des dispositions morales (comme celles des bénévoles des petits frères des Pauvres). Jouant de l’observation discrète autant que de la participation, confrontant les pratiques les plus refoulées aux discours les plus enchantés, cette enquête sociologique démonte les mécanismes d’une vieillesse à plusieurs vitesses et aide à comprendre ce que signifie au quotidien l’exigence d’endiguer l’irréversible.

Après une thèse en sociologie, Gérard Rimbert a enseigné à l’Université de Limoges puis mené des recherches sur la souffrance au travail et sur les SDF toxicomanes. Membre associé du Centre de Sociologie Européenne, il est expert en risques psychosociaux au sein du cabinet Technologia.

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:02

kadhafi.JPG

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 14:51

 

Un racisme chic et tendance

 

SALHI Abdel-IllahAbdel-Illah SALHI est journaliste et écrivain.

Il est bizarre, voire honteux, que les critiques et les chroniqueurs les plus crédibles du milieu littéraire aient salué le dernier roman de Michel Houellebecq, Plate-forme, en le couvrant d'éloges, en s'arrêtant longuement sur les thèmes du tourisme sexuel, de l'Occident décadent, de la déprime des cadres, mais en se gardant bien de s'attarder sur la haine raciale et les tonnes d'injures contre les Arabes et les musulmans dont regorge le roman. Les musulmans et leur civilisation y sont la cible d'insultes répétées et font l'objet des amalgames racistes les plus mensongers et les plus dégradants.

 

Mais commençons d'abord par l'intrigue hyperréaliste de cette fiction sans limites où Jospin se nomme Jospin, Chirac se nomme Chirac et Jacques Maillot idem, mais où il ne faut surtout pas confondre Michel, le héros-narrateur, avec Michel Houellebecq, le poète confidentiel devenu romancier à succès et coqueluche des médias. Une telle confusion, semble-t-il, serait une grave atteinte aux lois de la fiction et aux exigences de la critique littéraire bien française, comme le rappelle avec une bonne dose d'humour forcé Jérôme Garcin dans le Nouvel Observateur daté du 23 août: «Le héros et narrateur se prénomme Michel et il a la quarantaine. (C'est donc l'auteur, s'écrieront ses contempteurs avec la stupide jubilation des gagnants de "Qui veut gagner des millions?").»

 

Michel, le narrateur donc, un fonctionnaire quadragénaire, apprend l'assassinat de son père dont il va hériter un bon paquet d'argent. Michel se fiche du destin de son père mais souligne que l'assassin est le frère de la bonniche du père, Aïcha. Le frère assassin, un Arabe musulman de France, a tout à fait «l'allure d'une petite brute ordinaire». Michel, ce qui est normal dans ce cas-là, est envahi d'un sentiment de vengeance: «Tuer cette petite ordure ne m'apparaissait pas seulement comme un acte indifférent mais comme une démarche bienfaisante, positive.» Le narrateur tire ses premières balles et nous met l'eau à la bouche: «Le soir tombait: quelques moutons terminaient leur journée. Eux aussi étaient stupides, peut-être encore plus que le frère d'Aïcha; mais aucune réaction violente n'était programmée dans leurs gènes» (page 28).

Le narrateur décide d'aller se vider les couilles et jouir de chair fraîche et bon marché en Thaïlande. Là-bas, il rencontre Valérie. Un amour naît. Ils se revoient à Paris, baisent comme des fous, partent en vacances à Cuba avec le collègue de Valérie. Le narrateur propose une formule pour améliorer le rendement du tourisme: les Occidentaux frustrés et bourrés de fric iront baiser dans les pays du tiers-monde dans des clubs de vacances où le sexe est inclus dans le forfait. Une dizaine de pages avant la fin du roman, Valérie meurt dans un attentat perpétré par des terroristes islamistes. Et là, ça ne rigole plus. Finie la soft analogie entre musulmans et moutons, c'est carrément la tornade raciale qui nous attend page 357: «L'islam avait brisé ma vie, et l'islam était certainement une chose que je pouvais haïr; les jours suivants, je m'appliquais à éprouver de la haine pour les musulmans. J'y réussissais assez bien, et je recommençais à suivre les informations internationales. Chaque fois que j'apprenais qu'un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza, j'éprouvais un tressaillement d'enthousiasme à la pensée qu'il y avait un musulman de moins.»

 

Mais, dans sa manie pathologique de voir coûte que coûte l'islam comme une religion de barbares et les Arabes comme une race de meurtriers, le narrateur ne cesse de rencontrer des gens partageant ses idées et celles de l'auteur lui-même. Et là, il n'y a pas plus crédible qu'un Egyptien «très basané et impeccablement vêtu», qui considère que l'islam est la cause de la décadence de l'Egypte, page 260: «Depuis l'apparition de l'islam, plus rien. Le néant intellectuel absolu, le vide total. Nous sommes devenus un pays de mendiants pouilleux. Des mendiants pleins de poux, voilà ce que nous sommes. Racaille, racaille [...], il faut vous souvenir cher monsieur que l'islam est né en plein désert, au milieu de scorpions, de chameaux et d'animaux féroces de toutes espèces. Savez-vous comment j'appelle les musulmans? Les minables du Sahara. Voilà le seul nom qu'ils méritent [...]. L'islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n'avaient rien d'autre à faire ­ pardonnez-moi ­ que d'enculer leurs chameaux.» Très fort le Houellebecq, rien à dire. Question: si le désert est si stérile, si cette religion est si improductive et si les musulmans ne sont que des enculeurs de chameaux, pourquoi cet acharnement à les détruire?

 

Qui dit mieux, qui dit pire que Michel le narrateur de Plate-forme? Eh bien, il y a l'autre Michel, le Michel Houellebecq en chair et en os qui déclare au Figaro Magazine daté du 25 août ­ textuellement: «La lecture du Coran est une chose dégoûtante. Dès que l'islam naît, il se signale par sa volonté de soumettre le monde. Dans sa période hégémonique, il a pu apparaître comme raffiné et tolérant. Mais sa nature, c'est de soumettre. C'est une religion belliqueuse, intolérante, qui rend les gens malheureux.» Le Pen peut aller se rhabiller. François Nourissier, de l'académie Goncourt, dans ce même numéro, titre sa chronique: «Michel Houellebecq tête de série numéro un». Après une sympathique analyse de fond, le monsieur de l'académie Goncourt conclut sobrement: «Houellebecq réintroduit l'amour au coeur d'une démarche réputée scandaleuse: c'est lui donner une force peu commune. Il y fallait de l'audace, du naturel: l'écrivain n'en manque pas.» Pas un mot, donc, sur le mépris des bougnoules qui suinte tout le long du récit. Etrange silence. L'islam serait-il une sous-marque de chaussures signée Tati? En tout cas, le prix Goncourt est en marche. Et monsieur Nourissier a raison sur un point: il faut effectivement de l'audace pour aligner autant d'inepties et de clichés. De l'audace ou même de la connerie pour déclarer, au magazine Lire (septembre 2001), ceci: «Et la religion la plus con, c'est quand même l'islam. Quand on lit le Coran, on est effondré... effondré! La Bible, au moins, c'est très beau, parce que les juifs ont un sacré talent littéraire... ce qui peut excuser beaucoup de choses.» Il s'agit bien ici d'un entretien que ne nous confondons nullement avec de la fiction...

Parce qu'une telle stigmatisation de l'islam met pêle-mêle dans la même poubelle: un terroriste qui se proclame de l'islam, un jeune banlieusard de confession musulmane, un vieux travailleur immigré titubant dans la rue, n'importe quel salarié informaticien ou garagiste s'appelant Mohamed, tout ça, c'est kif kif aux yeux de la vedette number one de Flammarion. Ce sont tous des Arabes, des musulmans envahisseurs, porteurs de tous les maux et de tous les dangers. A quoi rime donc cette minicroisade digne d'un pamphlétaire de bas étage? La reconnaissance littéraire ne lui suffit-elle pas? Aspire-t-il à un statut de star mondiale à la Salman Rushdie, provoqué par une fatwa gratuite émise par un imam du Pakistan ou du fin fond de l'Egypte? Serait-il ravi de voir dans tous les JT du monde sa photo brûlée et son nom scandé par des foules manipulées? Ou bien tout ce cirque ne serait-il qu'un règlement de comptes familial: l'enfant blessé qui se venge de l'islam, «religion à laquelle s'est convertie sa mère, qui l'a peu aimé», selon une parenthèse précieuse dans un article écrit par Pierre Jourde dans la revue Hesperis datée de l'automne 1998 (page 98). Si tel était le cas, c'est-à-dire un triste et banal complexe oedipien, je ne pourrais pas m'empêcher de citer Gilles Deleuze, un nom que Houellebecq ne déteste pas sans raison, quand il parle de la manie qui traverse la littérature française, la manie du sale petit secret: «D.H. Lawrence reprochait à la littérature française d'être incurablement intellectuelle, idéologique et idéaliste, essentiellement critique de la vie plutôt que créatrice de vie. Le nationalisme français dans les lettres: une terrible manie de juger et d'être jugé traverse cette littérature: il y a trop d'hystériques parmi ces écrivains et leurs personnages. Haïr, vouloir être aimé, mais une grande impuissance à aimer et à admirer.»

 

Ce n'est pas parce que Houellebecq est un grand écrivain aux yeux de la terre entière que je dois fermer l'oeil sur son racisme affiché. Ce même racisme ambiant qui, par sa bêtise, me fait pleurer parfois de rage et d'impuissance, et me fait payer cash le simple fait de m'appeler Abdel-Illah. Que le reste de la société soit raciste est une autre affaire. Mais que, grâce à des écrivains comme Houellebecq, la haine raciale, «ce petit caillot de venin lové en chacun de nous, Blancs et Noirs, gays et Juifs», selon l'émouvante expression de Lester Bang, devienne carrément tendance, chic et tolérable au lieu d'être tout simplement ce qu'elle est: une attitude honteuse et dégradante, ça, c'est tout simplement abject.

9 novembre 2010 20:40

Michel Houellebecq ou le triomphe de la corruption
[
oumma.com]

Consacré. Lundi, sans surprise, l’écrivain Michel Houellebecq a obtenu le prix Goncourt pour son dernier roman, « La Carte et le Territoire ». L’occasion pour Oumma de se joindre à la célébration unanime de l’auteur en rappelant ici sa « haine de l’islam » ou ses anciens propos relatifs aux jurés de l’Académie Goncourt, ces notables que l’on doit « acheter ».

« Je ne participe jamais à ce qui m’entoure, je ne suis nulle part à ma place ». Cette citation du grand écrivain américain Howard Phillips Lovecraft semble, à première vue, convenir à celui qui lui consacra une biographie : Michel Houellebecq. Les deux hommes partagent le même regard, cynique et désabusé, sur leur époque et tous deux ont longtemps été en marge des canons littéraires. A une différence près : pour Michel Houellebecq, cette posture est une imposture. Loin de rejeter son époque, le romancier français en adopte au contraire les pires travers. A l’inverse du fabuleux Lovecraft, Houellebecq est dans l’air du temps. Mieux encore, cet admirateur déclaré de Nicolas Sarkozy et Jean-Pierre Pernaut, également coauteur d’une correspondance avec Bernard-Henri Lévy, devance la tendance.

1er Septembre 2001 : alors que certains s’apprêtent, dans dix jours à peine, à lancer avec brio le concept du choc des civilisations, le magazine Lire publie une longue interview de Michel Houellebecq à l’occasion de la sortie de son roman intitulé « Plateforme », ou l’histoire d’une romance anéantie dans un attentat islamiste. Extraits non tronqués :

Pour l’Islam, ce n’est plus du mépris que vous exprimez, mais de la haine ?

M.H. Oui, oui, on peut parler de haine.

Est-ce lié au fait que votre mère s’est convertie à l’islam ?

M.H. Pas tant que ça, parce que je ne l’ai jamais prise au sérieux. C’était le dernier moyen qu’elle avait trouvé pour emmerder le monde après une série d’expériences tout aussi ridicules. Non, j’ai eu une espèce de révélation négative dans le Sinaï, là où Moïse a reçu les Dix Commandements... subitement j’ai éprouvé un rejet total pour les monothéismes. Dans ce paysage très minéral, très inspirant, je me suis dit que le fait de croire à un seul Dieu était le fait d’un crétin, je ne trouvais pas d’autre mot. Et la religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré... effondré ! La Bible, au moins, c’est très beau, parce que les juifs ont un sacré talent littéraire... ce qui peut excuser beaucoup de choses. Du coup, j’ai une sympathie résiduelle pour le catholicisme, à cause de son aspect polythéiste. Et puis il y a toutes ces églises, ces vitraux, ces peintures, ces sculptures...

Votre personnage principal en arrive à prononcer cette phrase : « Chaque fois que j’apprenais qu’un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza, j’éprouvais un tressaillement d’enthousiasme... »


M.H. La vengeance est un sentiment que je n’ai jamais eu l’occasion d’éprouver. Mais dans la situation où il se trouve, il est normal que Michel ait envie qu’on tue le plus de musulmans possible... Oui... oui, ça existe, la vengeance. L’islam est une religion dangereuse, et ce depuis son apparition. Heureusement, il est condamné. D’une part, parce que Dieu n’existe pas, et que même si on est con, on finit par s’en rendre compte. A long terme, la vérité triomphe. D’autre part, l’Islam est miné de l’intérieur par le capitalisme. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est qu’il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l’islam.

Quant aux propos qu’il fait tenir au narrateur de « Plateforme », ils sont du même tonneau : « L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux(…). Le soir tombait : quelques moutons terminaient leur journée. Eux aussi étaient stupides, peut-être encore plus que le frère d’Aïcha ; mais aucune réaction violente n’était programmée dans leurs gènes. »

Poursuivi en justice par des associations musulmanes pour injure raciale et incitation à la haine religieuse, Michel Houellebecq sera finalement relaxé. Invités le 8 septembre 2001 dans l’émission « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, l’actrice Lubna Azabal et le comédien Daniel Prévost, tous deux d’origine arabe ou berbère, ont réagi avec indignation aux propos du romancier.

Un an plus tôt, c’est encore chez Thierry Ardisson qu’un aveu inattendu de la part d’un invité se produit. Interrogé sur un prix Goncourt manqué de peu, Michel Houellebecq révèle tout haut ce qui apparaît alors comme un secret de polichinelle : il ne pouvait pas obtenir le prestigieux prix car sa maison d’édition, Flammarion, n’avait « pas de ligne budgétaire pour acheter les jurés ». Dix ans plus tard, l’auteur est revenu dans le même groupe éditorial. Sa consécration, ce lundi 8 novembre, serait donc le signe d’une corruption enfin réalisable et brillamment parachevée, du moins si l’on en croit ses propos antérieurs. Cette fois-ci, Michel Houellebecq, qui s’estime aujourd’hui « profondément heureux », a bel et bien mérité son prix.

Dans la figure du paria qu’il a choisi d’incarner, son collègue, rival, et ancien voisin d’immeuble, Marc-Edouard Nabe, peut aujourd’hui se remémorer la phrase prononcée jadis par le nouveau lauréat et rapportée dans son roman, « Le Vingt-Septième livre », paru en 2009 : « Si tu veux avoir des lecteurs, mets-toi à leur niveau ! Fais de toi un personnage aussi plat, flou, médiocre, moche et honteux que lui. C’est le secret, Marc-Édouard. Toi, tu veux trop soulever le lecteur de terre, l’emporter dans les cieux de ton fol amour de la vie et des hommes !... Ça le complexe, ça l’hu­milie, et donc il te néglige, il te rejette, puis il finit par te mépriser et te haïr »... Michel avait raison. Un best-seller a toujours raison ». Chantre de la médiocrité, faux lunaire et clown triste de l’islamophobie, Michel Houellebecq est désormais consacré par le système qu’il prétend abhorrer. Le couronnement d’une stratégie bien rôdée, basée sur le talent d’un communicant drapé en dépressif perpétuel. « Mabrouk ! », aurait pu s’exclamer sa mère pied-noir, ancienne militante au Parti communiste algérien et nullement convertie à l’islam, s’ils n’avaient pas rompu tout contact pour un motif ô combien révélateur. Comme elle l’a raconté au journaliste Denis Demonpion, auteur d’une biographie non autorisée sur Houellebecq, son fils lui a fait une terrible scène, en 1991 dans un McDo, quand il a appris qu’elle souhaitait se faire enterrer à Alger. Michel Houellebecq aurait alors tenu des propos violemment racistes pour tenter de la dissuader. Quand il s’agit de dévoiler les secrets les plus noirs de leur progéniture, les mères rejetées sont impitoyables

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 19:48
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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 08:24
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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 21:23
Etre femme ET caricaturiste en Iran et en Arabie Saoudite

 

La 11ème édition des Rencontres internationales du dessin de presse de Carquefou (Gard) met les femmes à l’honneur parmi les 26 caricaturistes venus de 16 pays.

 

 

 

 

 

Parmi ces dernières, l’iranienne Firoozeh Mozaffari. Ses dessins, souvent elliptiques, dépeignent néanmoins avec force les aspirations de cette auteure dont le journal a mis la clé sous la porte et celles de tout un pays. Elle qui a boycotté la 9ème Biennale de Dessin de Téhéran a dû cesser toute activité en lien avec le pouvoir en place. Après une licence en Graphisme (Université de Téhéran), Firoozeh Mozaffari a collaboré à l'élaboration de divers journaux comme « Hamshahri », « Golestan-e-Iran », « Shargh » et « Kayhan Caricature » et a également été membre du comité exécutif de la 6ème biennale internationale du dessin de presse de Téhéran. Le magazine « Elle » lui a consacré un article en juin 2009 « Iran, rire sous le tchador ».

 

 

 

 

Autre porte-drapeau d’une certaine idée de la liberté de la presse, la saoudienne Hana Hajjar est la seule femme caricaturiste de son pays. Après avoir lutté longtemps pour s'imposer auprès de ses collègues masculins, elle se sent aujourd'hui du haut de ses 26 ans « plus acceptée que tolérée ». Après les beaux-arts, elle a rejoint il y a deux ans la rédaction du quotidien saoudien anglophone Arab News, lancé en 1975 et distribué à 110 000 exemplaires. Focus sur ce qu’elle nomme elle-même son « djihad intellectuel ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes deux espèrent faire des émules. On ne demande pas mieux !

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