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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 11:40

 

Extraits du quotidien "El Mostrador" du 14 décembre 2010 sur les révélations de Wikileaks

 

Les dernières informations divulguées par Wikileaks révélant que le gouvernement de l’ex-présidente Michelle Bachelet avait demandé aux Etats-Unis, par l’entremise du ministre de l’Intérieur d’alors, Edmundo Pérez Yoma, l’appui de leur service de renseignements pour surveiller la radicalisation du conflit mapuche et des éventuels contacts des personnes ou organisations mapuche avec des groupes terroristes étrangers (FARC et ETA), n’ont laissé personne indifférent  dans le monde politique.

 

Le câble de l’ambassade des Etats-Unis au Chili en date du 7 février 2008 relate une rencontre entre l’ex-ministre de l’Intérieur, Edmundo Perez Yoma, et l’ambassadeur des Etats-Unis à l’époque, Paul Simmons

 

Domingo Namuncura, ex-dirigeant de la Corporation Nationale de Développement Indigène (Conadi) et actuel sous-secrétaire général du PPD, a assuré que « s’il est vrai que cette information mêle l’ancien ministre de l’Intérieur à des actions de cette nature, il s’agirait d’un acte condamnable de la part des autorités gouvernementales affectant, en outre, notre souveraineté en tant que pays ayant sollicité l’intervention d’un gouvernement étranger dans des conflits d’ordre national, qui requièrent finalement l’approbation des différents pouvoirs de l’État. »

 

Dans la version du périodique, Domingo Namuncura poursuit son entretien avec « une profonde critique à l’égard de la volonté et de la disposition des autorités qui, plutôt que d’avoir donné réponse aux demandes fondamentales de nos Peuples Originaires, ont consacré plus de temps et de ressources à la méfiance, à la répression à l’égard des indigènes et au mépris de leurs revendications ».

 

Domingo Namuncura a regretté que cela se soit produit pendant que s’accomplissaient les tâches gouvernementales dirigées par l’ex-Présidente Bachelet, qui, pour marquer son engagement avec les Peuples Indigènes, fit approuver la Convention 169 de l’OIT, créa la Commission présidentielle des affaires indigènes, installa le Conseil des Ministres pour le thème indigène, entre autres actions.

 

Pendant ces événements, des autorités ministérielles se seraient obstinées à opter pour la suspicion, la persécution, la militarisation des communautés indigènes tout en déviant l’attention de l’État. La dénonciation que publie le quotidien El Pais est grave, spécialement pour les relations entre les Peuples Indigènes et l’ETA», a souligné le sous-secrétaire général du PPD.

 

Pour sa part, l’ex-ministre du Secrétariat Général de la Présidence, José Antonio Viera-Gallo, a fait profil bas devant les informations révélées par Wikileaks. « Je n’attribue aucune importance aux révélations, je crois que ce sont des choses qui incommoderont bien plus l’ambassade des Etats-Unis du fait que les informations qu’ils envoient au Département d’Etat sont filtrées, mais je ne leur accorde aucune importance », a-t-il soutenu sur Radio Cooperativa.

 

Sources : http://www.elmostrador.cl/noticias/pais/2010/12/14/gobierno-de-bachelet-invirtio-mas-tiempo-y-recursos-en-la-represion-que-dar-solucion-al-conflicto-mapuche/

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