jeudi 7 avril 2011, par
La procédure engagée par CGT des services publics à l’encontre du candidat du Front national aux cantonales qui se réclamait d’un mandat CGT est arrivée à son terme le 6 avril avec la réunion du comité fédéral national de la fédération.
Celle-ci a prononcé son exclusion ainsi que la dissolution du syndicat de la collectivité dont les 26 membres avaient renouvelé leur confiance à ce militant frontiste. La fédération souhaite désormais travailler à la reconstruction d’un outil syndical sur la base des valeurs portées par la CGT.
Nous reproduisons ci dessous l’intégralité du communiqué de la fédération.
NON A L’EXTREME DROITE ! OUI AU PROGRES SOCIAL !
Réuni ce 6 avril 2011 pour statuer sur la situation du syndicat CGT des agents territoriaux de la mairie de Nilvange, le Comité national de la Fédération CGT des Services publics a adopté les décisions suivantes :
« Considérant la publicité donnée par Fabien Engelmann à son adhésion au FN, parti prônant des thèses contraires aux valeurs de la CGT, et l’utilisation à cette occasion de son appartenance à la CGT, Considérant la confiance renouvelée par la majorité des adhérents du syndicat de Nilvange à F. Engelmann après cette annonce publique, Considérant les rencontres organisées avec F. Engelmann et les adhérents de son syndicat, réunions qui n’ont pas conduit à ce que le point de vue de ces derniers évolue dans le sens des statuts et orientations de la CGT,
Plus largement, le CNF a affirmé sa détermination à combattre toute nouvelle tentative d’instrumentalisation au profit des thèses de l’extrême droite et de leur banalisation. Il a en outre adopté un plan de travail d’alerte et d’information des agents territoriaux quant aux projets du Front national concernant la Fonction publique, projets contraires aux principes de neutralité, d’égalité de traitement, et porteurs de graves régressions pour les services publics territoriaux, leurs usagers et leurs agents.
Le CNF considère enfin que les politiques gouvernementales et patronales de régression sociale créent les conditions de la montée de l’extrême droite. Le meilleur moyen de lutter contre celle-ci est donc le développement du rapport de force, par les luttes et la syndicalisation pour porter haut et fort l’exigence du progrès social.
Montreuil, le 6 avril 2011 |