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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 16:51

Qui part en vacances l’hiver ?

 
le 11 février 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

40 % des cadres partent en vacances en hiver au moins un an sur deux contre 9 % des ouvriers.



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65 % des Français ne partent jamais en vacances l’hiver (de début décembre à fin mars) selon l’enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français Un désir de renouveau des vacances d’hiver réalisée par le Credoc. A titre de comparaison, 30 % indiquent ne pas partir pendant les vacances d’été. Partir régulièrement l’hiver est une norme très peu répandue : 17 % des Français partent régulièrement, tous les ans (10 %) ou une année sur deux (7 %).

Qui part au ski ?
Les vacances d’hiver regroupent toutes sortes de congés, du Noël en famille dans la Creuse à la semaine de ski à Val d’Isère en février. Un peu moins de la moitié des partants vont skier au moins une année sur deux, soit environ 8 % de la population...

On est bien loin du quasi-rituel décrit par les journaux télévisés au travers de leurs reportages sur les Français dévalant les pistes enneigées, diffusés année après année. Seuls certains groupes - les cadres (40 %), les hauts [1] revenus (31 %), les diplômés du supérieur (33 %) et, dans une moindre mesure, les Franciliens (22 %) - plient bagages au moins un an sur deux à cette période de l’année. Même dans ces groupes aisés, partir entre début décembre et fin mars reste minoritaire.

Cette situation résulte notamment du prix prohibitif de ce type de congés, même si pour réduire les coûts, les salariés des grandes entreprises disposent parfois de soutien du comités d’entreprise, et d’autres utilisent leurs réseaux familiaux ou d’amis. Mais voyager en hiver s’inscrit aussi dans le cadre d’une vie sociale, culturelle et sportive plus foisonnante qu’en moyenne. On part d’autant plus en hiver qu’on a, de façon générale, l’habitude d’aller au cinéma, de rencontrer fréquemment ses amis ou que l’on pratique régulièrement un sport. Réservés à des populations aisées et friandes d’activités en tout genre, les voyages hivernaux constituent donc, encore plus que les départs d’été, un signe de « distinction sociale ».

Proportion de personnes partant en hiver* selon la catégorie sociale
Unité : %
  Part en hiver au moins une fois tous les deux ans
Cadres et professions intellectuelles supérieures 40
Professions intermédiaires 29
Etudiants 21
Employés 15
Indépendants 15
Retraités 12
Au foyer 11
Ouvriers 9
 
Ensemble de la population 17
*Période allant de début décembre à la fin du mois de mars
Source : CREDOC, Enquête "Conditions de vie et Aspirations des Français". Année des données : 2010
Proportion de personnes partant en hiver* selon le revenu mensuel des foyers
Unité : %
  Part en hiver au moins une fois tous les deux ans
Supérieurs à 3 100 € 31
Entre 2 300 et 3 100 € 18
Entre 1 500 et 2 300 € 13
Entre 900 et 1 500 € 9
Inférieurs à 900 € 12
 
Ensemble de la population 17
*Période allant de début décembre à la fin du mois de mars
Source : CREDOC, Enquête "Conditions de vie et Aspirations des Français". Année des données : 2010

- A lire sur notre site :

Les inégalités face aux vacances

Qui reçoit des aides financières pour ses vacances ?

Partir en vacances n’est pas donné à tout le monde



[1] Supérieurs à 3 100 euros par foyer

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 19:11
L’Egypte, les religieux et les religions

dimanche 13 février 2011, par Alain Gresh

 

Comme le remarque Olvier Roy, dans une tribune du Monde (13-14 février) intitulée « Révolutions post-islamistes » (le pluriel a été omis dans la version électronique) :

« L’opinion européenne interprète les soulèvements populaires en Afrique du Nord et en Egypte à travers une grille vieille de plus de trente ans : la révolution islamique d’Iran. Elle s’attend donc à voir les mouvements islamistes, en l’occurrence les Frères musulmans et leurs équivalents locaux, être soit à la tête du mouvement, soit en embuscade, prêt à prendre le pouvoir. Mais la discrétion et le pragmatisme des Frères musulmans étonnent et inquiètent : où sont passés les islamistes ? »

La plupart des observateurs n’en sont pas revenus : les islamistes n’ont pas joué un rôle central dans le renversement du régime Moubarak (ni de celui de Ben Ali). Pourtant, les signes de l’islamisation n’étaient-ils pas visibles partout depuis des années ? De plus en plus de filles portant le foulard (parfois même le niqab) ; de plus en plus de mosquées ; un respect de plus en plus sévère du jeûne du ramadan.

Et si, justement, le paradoxe résidait dans cette islamisation de la société :

« Une autre illusion d’optique est de lier la réislamisation massive qu’ont semblé connaître les sociétés du monde arabe au cours des trente dernières années avec une radicalisation politique. Si les sociétés arabes sont plus visiblement islamiques qu’il y a trente ou quarante ans, comment expliquer l’absence de slogans islamiques dans les manifestations actuelles ? C’est le paradoxe de l’islamisation : elle a largement dépolitisé l’islam. La réislamisation sociale et culturelle (le port du voile, le nombre de mosquées, la multiplication des prêcheurs, des chaînes de télévision religieuses) s’est faite en dehors des militants islamistes, elle a aussi ouvert un “marché religieux” dont plus personne n’a le monopole ; elle est aussi en phase avec la nouvelle quête du religieux chez les jeunes, qui est individualiste mais aussi changeante. Bref les islamistes ont perdu le monopole de la parole religieuse dans l’espace public, qu’ils avaient dans les années 1980. »

D’autres raisons permettent de comprendre la relative impuissance des mouvements religieux (y compris coptes) dans les manifestations actuelles. L’article de Husam Tammam et Patrick Haenni, « Egypte : les religieux face à l’insurrection », Religioscope, 11 février, permet de comprendre les positions des divers protagonistes, celle de l’Eglise copte, dont le portrait dans les médias occidentaux est souvent flatteur, comme celle d’Al-Azhar :

« Les institutions religieuses officielles, tant musulmanes (al-Azhar et Dar al-Fatwa) que chrétiennes (l’Eglise copte), prises dans des rapports d’allégeance avec le régime, ont encore plus raté le coche de la dynamique révolutionnaire. »

« Le grand shaykh d’al-Azhar, Ahmed al-Tayyeb, a tout d’abord soutenu le régime avant de revenir difficilement sur ses positions avec des propos moins alignés, mais très en retard sur les revendications du soulèvement. (...) Le pape Shenouda, de son côté, appela tout au long du soulèvement la population chrétienne à ne pas se joindre aux protestations. »

« La dépendance politique du leadership des institutions cléricales, tant chrétienne (l’Eglise copte) que musulmane (al-Azhar), est d’ailleurs très mal reçue et risque de remettre en cause durablement les liens avec leurs bases. En atteste la colère des jeunes coptes sur la place Tahrir vis-à-vis des positions du patriarche Chenouda, la démission du vice-porte-parole d’Al-Azhar Mohamed Rifaï al-Tahtawi (qui descendit ensuite dans la rue avec les manifestants) ou encore la participation des imams et prédicateurs d’al-Azhar venus se joindre en habits officiels au mouvement de protestation. (...) De leur côté également, nombre de Coptes rejoignent les protestations. Leur prière dans la rue aux côtés des musulmans prend alors la figure d’un double refus : non seulement du régime, mais aussi du soutien politique sans faille de l’Eglise à un régime dont beaucoup de Coptes considèrent qu’il n’a rien fait pour eux, quand ils ne disent pas qu’il a cautionné l’islamisation et la confessionnalisation des identités dans le pays. »

Les auteurs insistent aussi sur la mouvance salafiste, la plus conservatrice, favorisée depuis des années par le pouvoir égyptien pour lutter contre les Frères musulmans (lire aussi François Burgat, « Salafistes contre Frères musulmans », Le Monde diplomatique, juin 2010) :

« La nébuleuse salafiste s’est tout autant trouvée en rupture profonde avec la dynamique de la rue. Dès le début et jusqu’à maintenant, sa position a été sans équivoque : il faut boycotter le mouvement de protestation, car la protestation équivaut au chaos. Il convient de préférer l’iniquité du pouvoir au vide que sa contestation risque d’engendrer (les salafistes se fondent pour cela sur une fatwa du penseur islamique médiéval Ibn Taimiyya, affirmant que 70 années de pouvoir inique valent mieux qu’un jour sans pouvoir). »

(...)

« Jusqu’à la phraséologie, leur position est alignée sur l’orientation prise par le wahhabisme officiel des clercs du royaume saoudien. Le mufti du royaume avait, dans la même veine, déclaré que tous les mouvements de protestation dans le monde arabe étaient des machinations occidentales contre la communauté musulmane. »

Quant aux Frères musulmans, revenons à ce qu’en dit Olivier Roy :

« Cette évolution touche aussi les mouvements politiques islamistes, qui s’incarnent dans la mouvance des Frères musulmans et de leurs épigones, comme le parti Nahda en Tunisie. Les Frères musulmans ont bien changé. Le premier point c’est bien sûr l’expérience de l’échec, aussi bien dans l’apparent succès (la révolution islamique d’Iran), que dans la défaite (la répression partout menée contre eux). La nouvelle génération militante en a tiré les leçons, ainsi que des anciens comme Rachid Ghannouchi en Tunisie. Ils ont compris que vouloir prendre le pouvoir à la suite d’une révolution conduisait soit à la guerre civile, soit à la dictature ; dans leur lutte contre la répression ils se sont rapprochés des autres forces politiques. Bons connaisseurs de leur propre société, ils savent aussi le peu de poids de l’idéologie. Ils ont aussi tiré les leçons du modèle turc : Erdogan et le parti AK ont pu concilier démocratie, victoire électorale, développement économique, indépendance nationale et promotion de valeurs sinon islamiques, du moins “d’authenticité”. »

« Mais surtout les Frères musulmans ne sont plus porteurs d’un autre modèle économique ou social. Ils sont devenus conservateurs quant aux mœurs, et libéraux quant à l’économie. Et c’est sans doute l’évolution la plus notable : dans les années 1980, les islamistes (mais surtout les chi’ites) prétendaient défendre les intérêts des classes opprimées et prônaient une étatisation de l’économie, et une redistribution de la richesse. Aujourd’hui les Frères musulmans égyptiens ont approuvé la contre-réforme agraire menée par Moubarak, laquelle consiste à redonner aux propriétaires terriens le droit d’augmenter les baux et de renvoyer leurs fermiers. Si bien que les islamistes ne sont plus présents dans les mouvements sociaux qui agitent le delta du Nil, où l’on observe désormais un retour de la “gauche”, c’est-à-dire de militants syndicalistes. »

Sur l’évolution des Frères et notamment le rôle de nouvelle génération, on pourra lire, toujours de Husam Tammam et Patrick Haenni, un texte ancien (2004), mais très éclairant : « “Downsize it” for heaven’s sake – La démocratie, aphorisme islamiste de l’anti-autoritarisme libéral », sur le site IslamismScope.

Les bouleversements en Tunisie et en Egypte auront-ils un effet sur cette vision occidentale de l’islam et de l’islamisme ? On peut à la fois l’espérer et en douter.

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 17:09

HAÏTI, Droit de circulation pour les tortionnaires mais pas pour le peuple : une infamie de plus...

A la souffrance des Haïtiens, depuis le séisme meurtrier du 12 janvier 2010, la France répond par le mépris, le déni et l’hypocrisie :

- Mépris pour les victimes du tortionnaire Jean-Claude Duvalier si facilement revenu en Haïti : pas de réponses aux demandes d’ouverture d’un procès, au nom des milliers de meurtres et de tortures dont il reste redevable. Sans oublier l’arrivée hypothétique d’un autre ex-président  - Jean-Bertrand Aristide - ex dictateur réfugié en Afrique, qui laisse présager des jours encore plus sombres dans ce pays dévasté.

- Mépris pour les Sans papiers Haïtiens qui se voient empêchés de participer à la reconstruction de leur pays par les refus de régularisations que leur oppose le gouvernement français, au mépris des lettres et circulaires du ministre de l’immigration responsable depuis janvier 2010.

- Hypocrisie de l’exigence de documents impossibles à obtenir et présenter à l’appui de demandes de visa pour enfants et proches des Haïtiens résidant en France, en raison de la quasi-destruction par le séisme d’un Etat-Civil haïtien déjà frappé de graves insuffisances, comme le nombre d’extraits d’actes de naissance n’ayant pas été
retranscris par l’officier d’état civil sur le registre des archives nationales, à l’insu ou dans l’ignorance des familles. n témoignent les multiples courriers adressés par le ministère de l’immigration et les OFII aux demandeurs de regroupement familial ou de visas dont le MRAP suit les dossiers dans ses permanences d’accueil .

- Négation de leur statut de parents à des familles haïtienes qui attendaient leurs enfants de longue date et dont certains sont morts pendant le séisme,

- Mépris de la sphère familiale par un climat délétère de suspicion à l’encontre de familles qui ont dû attendre indéfiniment leur propre régularisation pour satisfaire aux conditions du regroupement familial et se voient maintenant réclamer d’impossibles décisions judiciaires d’autorité parentale.

- Déni de tout le soutien que la diaspora haïtienne apporte depuis le séisme à ceux qui vivent dans la peur et l’angoisse, sans qu’aucune aide ne soit apportée par le gouvernement.

Dans un rapport du 12 novembre 2010 qui décrit la situation établie le 18 octobre précédent, la CNDA constate d’ailleurs : « Le palais de justice, les ministères de la justice et de la sécurité publique, ainsi que le palais législatif ont été détruits. …de même le bureau des archives du palais de la justice et de la cour d’appel a été pillé ainsi
que le greffe du tribunal de première instance de Port-au-Prince rendant plus qu’aléatoire le traitement des dossiers qui y étaient entreposés… »
( http://www.migrantsoutremer.org/Cour-nationale-du-droit-d-asile-l).

En conséquence, à titre de mesures transitoires, en attendant que le gouvernement haïtien puisse  définir ses propres règles de droit en matière d’état civil notamment,  le MRAP  demande solennellement au Gouvernement français :

-La régularisation des Haïtiens en France, non seulement par mesure humanitaire et respect de leur dignité et de leur vie privée et familiale, mais pour qu’ils puissent aussi participer à la reconstruction de leur pays.

-L’octroi d’un visa à toutes celles et tous ceux –  enfants et membres de la famille proche -  qui en ont fait la demande.

Paris, le 11 février 2011.

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr
Aider le MRAP : http://secure.mrap.fr
Recevoir nos communiqués :

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 22:32

8 février 1962 - 8 février 2011 :


Ce 8 février matin, le MRAP a participé à Paris, à la cérémonie annuelle de
commémoration des neuf victimes (militants de la CGT, dont huit communistes)
du massacre perpétré au Métro Charonne le 8 février 1962. Il y a été réclamé
la reconnaissance et la condamnation de ce crime d'Etat, dont le préfet de
police Maurice Papon fut le principal responsable.

En fin d'après midi, le Conseil de Paris décidait d’ériger une stèle dans le
prestigieux cimetière du Père Lachaise avec cette inscription :

"1961-1962

En hommage à toutes les victimes de l'OAS en Algérie et en France, civils,
militaires, magistrats, fonctionnaires, élus, défenseurs des institutions et
des valeurs de la République".

Le MRAP salue cet acte important contre l’oubli et pour la perpétuation d’une
lourde mémoire :

- le 31 mars 1961, Camille Blanc, Maire d'Evian était assassiné par les
commandos de l'OAS parce que sa Mairie abritait les négociations en vue d'un
accord de paix en Algérie.

- le 17 octobre prochain, marquera également le 50ème anniversaire des
massacres d’Algériens manifestant pacifiquement dans les rues de Paris
contre le couvre-feu. C’est un autre crime d'Etat, commis sous la
responsabilité de Maurice Papon, que la République française n’a pas encore
reconnu ni condamné.

-le 19 Mars 2012 marquera le 50ème anniversaire des Accords d’Evian et de la
fin de Guerre d'Algérie.

Le temps est venu pour la France de reconnaître et condamner tous les crimes
de guerre (viols, tortures, corvées de bois, les crevettes Bigeard, villages
rasés au napalm, camps de "regroupement",...) ainsi que tous les crimes
contre l'humanité commis au nom de la République française.

Ces crimes, qui s’additionnent à ceux commis ailleurs en Afrique, dans les
Antilles et en Asie, de même que la politique étrangère souvent opportuniste
et mercantile de la Vème République, symbolisée par ce qu’on définit
communément la « Françafrique », ont depuis fort longtemps et
malheureusement disqualifié la France pour se revendiquer le Pays des Droits
de l'Homme.

Le MRAP poursuivra inlassablement son combat pour la perpétuation de la
mémoire et s'associera à toutes les initiatives dans ce sens au cours de
l'année à venir.

Paris, le 9 février 2011

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 21:38

La liberté-The Freedom

par Bafing Kul, jeudi 10 février 2011, 10:01

A tout le Maghreb , toute l'Afrique, aux Chinois, aux Russes, courage, courage, libérez vous de vos Régimes qui se moquent du peuple.

La liberté est un droit moral , vous naissez avec et vous devrez mourir avec .

Bafing kul

 

In all the Maghreb, all Africa, in Chinese, to the Russians, the courage, the courage, freeyou of your Diets which laugh at the people.

The freedom is a right morale, you are born with and or will have to die with.

BAFING 

 

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 11:05

 

 

QUAND NOS FACTURES ET CELLES DE NOS AMIS AUGMENTERONT ON NE POURRA PLUS DIRE QUE L'ON NE SAVAIT PAS. 

 

A DIFFUSER LARGEMENT ÉVIDEMMENT ! 
APRÈS FRANCE TÉLÉCOM, LA POSTE, LA SNCF, ETC... EDF  
 

Pour les fameux Compteurs qui devraient être installés bientôt et qui devraient nous être facturés au prix très très Fort (vers les 300€ ), et qui, de surcroit, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer
On ne peut pas refuser à EDF d'accéder aux Compteurs, et de les changer : par contre comme nous n'avons rien demandé, nous n'avons aucune Obligation de Signer quelque Document que ce soit, et, du moment que nous n'aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces Compteurs…. 

 


Attention aux Signatures : aucune, même pour la Réception de Travaux  etc 


LES TARIFS D'ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE ! 
À TERME, L'USAGER PEUT S'ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S'EST DÉJÀ PRODUIT POUR LE GAZ. 
NE LAISSONS PAS FAIRE !

  

C'est la Loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité, concoctée par le Gouvernement. 
Le principe en est simple : constatant que la Concurrence ne fonctionne pas 

- plus de 96 % des Français restent fidèles à l'Opérateur Historique (EDF) 


  - le Gouvernement a décidé de la créer… artificiellement. 
  

La Loi étant passée dans une relative indifférence, à partir du 1er  Janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses Concurrents jusqu'à 25 % de sa Production d'Electricité. Un véritable hold-up !
 Les Fournisseurs d'Electricité vont se voir offrir un quart de la Production, que les Français ont déjà payé avec leur Facture, pour qu'ils puissent réaliser des Profits, au seul bénéfice de leurs Actionnaires. 
C'est une première que d'obliger une Entreprise, dans le Monde de la"Concurrence libre et non faussée", à céder une partie de ses Atouts à des Concurrents qui produisent peu ou pas du tout d'électricité. 
Si vous êtes scandalisé, diffusez au moins ce message ! Une fois livré à la Concurrence et surtout au "Privé" ce sera trop tard. 
Le Prix de l'Electricité sera fixé par des Groupes Privés qui en fait seront des Filiales d'un Seul et Unique Groupe ! Vous n'y croyez pas ? 
  Alors remettez vous dans le contexte de nos chères Autoroutes Françaises que nous, nos Parents et Grands Parents avons payé avec nos impôts et qui ont été Vendues et Bradées à de Grands Groupes Privés ….. Cela profite à qui ?  Et le Prix à payer pour y circuler ? N'est-ce pas Scandaleux ? 
Mais c'est trop tard, car ce Réseau Routier n'appartient plus en totalité à l'Etat ! Et pour le reste ce sera pareil ! 
Aujourd'hui le service public coûte cher, mais ce n'est rien face à ce qui nous attend si nous le bradons à des Groupes Privés ! 
Si vous pouvez faire Circuler sans Modération autour de vous ce Message, alors n'hésitez pas !!

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 13:17

Séminaire "Quelle politique et quel financement alternatifs pour l’hôpital public aujourd’hui et demain ?"

 

 

 

Comment imaginer une politique hospitalière à partir des besoins de la population ?

 

Avec le Dr Omar Brixi, médecin de santé publique, enseignant, et membre du Comité de rédaction des Cahiers de santé publique et de protection sociale.

Jeudi 10 février 2011 à 19h
Fondation Gabriel Peri
11, rue Étienne Marcel, Pantin (93)
Métro Hoche
Plan d’accès

Entrée libre. Le nombre de place étant limité, merci de vous inscrire par mail à l’adresse inscription@gabrielperi.fr


La crise que traversent les hôpitaux publics ou participant au service public est profonde, durable, et s’aggrave d’année en année. Une analyse mérite d’être conduite de façon à dégager des perspectives.

La crise hospitalière et la recherche d’une issue de progrès impliquent la prise en compte de différentes données. Il ne s’agit en aucun cas de prêcher l’immobilisme. En effet, le développement des sciences médicales oblige à une remise en cause permanente des pratiques hospitalières. L’évolution incessante des techniques justifie des transformations organisationnelles et des investissements importants. Les besoins des patients se transforment avec l’allongement de la vie, le développement des maladies chroniques, l’apparition de nouvelles pathologies. Les modes de vie de la population imposent des aspirations nouvelles dans les prises en charge. Des missions nouvelles se font jour dans le domaine de la prévention, de la formation des personnels, et de la recherche.

Ainsi la crise économique impacte de plein fouet les établissements. La crise du financement de l’Assurance Maladie, principal bailleur de fond de l’hôpital, est au premier plan des problèmes.

Le manque d’investissements, l’inadaptation des locaux, la régression des statuts des personnels, la pénurie de professionnels de santé, la bureaucratisation, les fermetures incessantes de services, le recul des réponses de proximité, toutes conséquences des politiques libérales appliquées à l’hôpital, plongent celui-ci dans un marasme sans précédent.

Enfin, les réformes des modes de financement (T2A, endettement massif des établissements, surtaxation des hôpitaux par l’Etat, transferts de charge) conduisent à une situation catastrophique. Les maîtres mots sont privatisation, commercialisation, marchandisation et réduction des coûts publics.

Nous proposons donc une étude scientifique pour établir un diagnostic sérieux et avancer des solutions radicales et cohérentes, en rupture avec les logiques libérales. Il s’agit d’écouter les professionnels médicaux, paramédicaux, administratifs, les gestionnaires et les représentants des usagers et de susciter les études et approfondissements nécessaires. Les économistes de la santé et les spécialistes de l’organisation des établissements, les chercheurs et les universitaires seront consultés.

Il s’agirait de partir des besoins de santé des populations. Une autre efficacité sanitaire, économique et sociale doit être mise en avant dans la perspective d’une avancée de civilisation où la personne humaine sera au cœur du dispositif.

Cela obligera à mettre en avant l’exigence d’une autre réforme du financement comme de l’organisation et de la gouvernance de l’hôpital et du système de santé

Les travaux sont prévus sur une durée de deux ans. Ils donneront lieu à diverses publications. Une publication régulière dans « Les Cahiers de Santé Publique et de Protection Sociale » permettra de diffuser les travaux du séminaire.

Ce séminaire sera dirigé par Catherine Mills, Maître de conférences honoraire à l’université de Paris 1, spécialiste d’économie de la protection sociale et de la santé, auteure de nombreux ouvrages sur le sujet, et membre des Commissions Economique et Santé et Protection sociale du PCF.

Séances prévues :

  • les besoins des populations (2 réunions) ;
  • l’organisation de l’hôpital (2 réunions) ;
  • le financement (2 réunions) ;
  • la psychiatrie ;
  • les urgences et le lien avec la médecine de ville
  • synthèse des travaux
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 10:06

Le 7 février 1962, les Etats Unis d’Amérique imposaient à Cuba un "blocus total". Pendant 49 ans ce blocus a touché tous les domaines de la vie économique et sociale cubaine, y compris l’éducation, la culture et la santé.

Il s’agit des sanctions économiques les plus longues et les plus sévères de l’histoire de l’humanité et ce, en violation du droit international.

Au lendemain de la chute du Mur de Berlin, l’Assemblée générale de l’ONU a pris la mesure des changements en cours et, dès 1992 elle a adopté la première résolution demandant la levée du blocus. En 1993, à l’occasion de la tenue de la Conférence mondiale sur les droits de l’homme, la communauté internationale a réaffirmé la détermination des peuples des Nations Unies à pratiquer la tolérance, à vivre en bon voisinage et à recourir aux institutions internationales pour favoriser le progrès
économique et social de tous les peuples.

Le 26 octobre 2010, pour la 19ème  année consécutive, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adoptée, par 187 voix pour, 2 contre et 3 abstentions, une résolution similaire demandant la levée immédiate du blocus.

L’Assemblée générale des Nations Unies s’est dite préoccupée par le fait que de nouvelles mesures  visant à durcir et élargir le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba continuent d’être adoptées et appliquées. Elle s’est également dite préoccupée par les conséquences néfastes qui en résultent pour la population cubaine et pour les Cubains résidant dans d’autres pays.

C’est pourquoi, le MRAP demande solennellement au Président Obama, de respecter les résolutions des Nations Unies et de lever avec effet immédiat  le blocus à l’encontre du peuple cubain.

Paris, le 7 février 2011.

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr
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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 16:42
Ve colloque de l'Association Primo Levi

avec le soutien du Barreau de Paris

Langage et Violence

Les effets des discours sur la subjectivité d'une époque

Vendredi 17 et samedi 18 juin 2011
Maison du  barreau - 2, rue du Harley - 75001 Paris

 

Télécharger le programme prévisionnel.

C'est à partir du rapport de l'homme au langage que nous souhaitons interroger ce qu'une société véhicule comme violence dans son discours et les effets que cela produit sur le collectif et sur chaque sujet. Force est de constater que l'histoire de l'humanité est marquée par la répétition des guerres et des conflits sociaux violents. Mais, quel rôle joue le langage dans l'émergence de la violence ?

 

La langage est ce qui caractérise l'humain. en tant qu'être parlant, l'homme crée et transforme son monde. Tout peuple, toute civilisation a recours au langage, espace symbolique qui s'ordonne en discours, en parole et en dire. Les discours sont ce qui constitue le lien entre les êtres parlants. Ils véhiculent les valeurs, les référentiels identitaires et politiques du vivre ensemble.

 

La parole, le dire, propres à la singularité de chaque sujet, excèdent l'ordre du collectif. Cependant, cet excès est aussi ce qui crée et transforme le vivre ensemble ; car, c'est par la parole, le dire, que e désir qui anime l'homme se manifeste. ce dire permet au sujet de s'échapper du discours muré dans lequel il essaie périodiquement de se mettre à l'abri par rapport à ce qui, en lui-même, se dérobe.

 

Une société qui transforme les discours qui la constituent en idéologie, véhicule de la violence en faisant valoir, consciemment ou inconsciemment, l'exclusion, la peur et les intérêts qui brisent le lien collectif. dans ce contexte, la parole n'ayant pas moyen de se dire, vocifère, et la haine devient la raison qui justifie toute forme de violence. C'est pourquoi il y a lieu de s'interroger sur ce qu'est devenu, en France, l'énoncé « terre d'asile » dans le discours politique actuel et les effets de celui-ci pour la société et pour ceux qu'elle exclut.

Au cours de ces dernières années, dans notre pratique clinique et notre activité de formation au Centre Primo Levi, nous avons constaté un malaise grandissant tant auprès de nos patients qu'auprès des différents professionnels qui accueillent des demandeurs d'asile. Ainsi, ces derniers nous disent souvent que, tout en occupant des places et des fonctions d'accueil, ils se retrouvent être aussi ceux qui, au nom de la loi, rejettent les demandeurs d'asile au dehors de leurs abris dans un « no man's land », en les condamnant à l'errance sociale et psychique.

 

Dans un même temps, nous observons chez nos patients que le vécu traumatique associé à des événements politiques a déjà enfermé la parole du sujet dans un corps devenu pure douleur. Le refus de reconnaissance de leur vécu et de leur parole, le mépris porté sur leur propre jugement, ainsi que le discours discriminatoire qui accompagne les actes de violence de la part des autorités, ne font que perpétuer la répétition traumatique et rendre plus difficiles les conditions de travail auprès d'eux.

 

Le travail clinique est une opération susceptible de traiter le réel traumatique par la parole. Que pouvons-nous témoigner de cette expérience lorsqu'à la désubjectivation du sujet par la violence qu'il a subi, s'ajoutent les effets ravageurs des discours et des actes produits par la société au sein de laquelle le demandeur d'asile tente de trouver refuge ?

Nous avons affaire à cela, à la subjectivité de notre époque, disait Lacan. Alors comment nous arrangeons-nous avec cela ?

Comité d'organisation du colloque : Helena d'Elia, Véronique Bourboulon, Ghislaine Bardet.

 

Avec, entre autres, la participation de :

Michel PLON,
psychanalyste - Serge PORTELLI, magistrat et vice-président du Tribunal de Paris
 
Josias SEMUJANGA,
professeur de littérature francophone (Rwanda) - Benjamin STORA, historien - Helvécio RATTON, cinéaste (Brésil)...

 

************************

Renseignements et inscriptions
auprès de Déborah Caetano
au 01 43 14 88 50
ou par courriel : colloque@primolevi.org Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Tarifs 
dans le cadre de la formation continue : 200 € les 2 jours
inscription individuelle : 80 € les 2 jours
    Tarif réduit (étudiants, demandeurs d'emploi, retraités) : 40 € les 2 jours

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 14:41

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Secours Populaire Français

Antenne locale

Maison des associations

7 rue du 8 mai 1945

42270 St Priest en Jarez

 

 

 

 

                                                                        

  Le 4 février2011

                                       Madame ,monsieur

 

L’antenne locale du Secours Populaire Français organise le loto pour la 11ème année loto qui se tiendra

 

A l’espace loisir samedi 12 février 2011 dès 14h

 

Cette manifestation a pour but de collecter des fonds afin de lutter contre la pauvreté et la précarité, et ce conformément à la vocation de notre association.

 

 

Nous serions très honorés de recevoir votre visite,   le 12 février 2011  si votre emploi du temps vous le permet.

 

Dans cette attente, et vous remerciant par avance de l’intérêt que vous voudrez bien porter à la présente, nous vous prions d’agréer,madame, monsieur , nos respectueuses salutations .

 

                                                                                 p.l’antenne

 

 

Danielle Bost

 

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