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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 21:19
Publié le mercredi 21 décembre 2011          La cgt               
La CGT propose une mobilisation interprofessionnelle


 

Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi. Sans doute conscient des effets très négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».

Quelques semaines après avoir

 conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les salariés en Europe, il est fort probable qu’une nouvelle offensive contre les droits sociaux soit à l’ordre du jour.
Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise, elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social. Ainsi gouvernement et patronat s’entendent pour viser :

 


- les bases du financement de la Sécurité sociale ;

 


- davantage de flexibilité dans les horaires de travail ;
 

- des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le Smic) ;
 

- une hausse de la CSG, de la TVA ;
 

- assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité ;
 

- la baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».

 

Pour la CGT ce serait donnant/perdant pour les salariés.

La CGT considère indispensable de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, notamment sur les salaires et l’emploi.

 

Elle appelle l’ensemble des organisations de la CGT, ses militants, à prendre des initiatives et des dispositions pour faire du 18 janvier prochain, jour du sommet à l’Elysée, une journée de mobilisation interprofessionnelle.

Face au chantage sur les droits sociaux, la CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux, faire respecter l’égalité salariale femmes/hommes.

 


 

2. Contrôler les aides publiques aux entreprises.

3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.

4. Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.

5. Stopper les suppressions d’emplois.

6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.

7. Réformer la fiscalité en profondeur.

8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.

9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

10. Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.


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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 21:09
Les Molex répondent à Estrosi

jeudi 22 décembre 2011, par Frédéric Dayan

 

Le syndicat CGT de Molex à Villemur-sur-Tarn a écrit une lettre ouverte à Olivier Mazerolle à la suite du débat sur BFM opposant Jean-Luc Mélenchon à Christian Estrosi, ministre de l’Industrie.

 

Lors du débat que vous avez animé le dimanche 18 décembre 2011, mettant en présence Messieurs Jean-Luc Mélenchon et Christian Estrosi, l’affaire Molex a été évoquée et nous avons été stupéfaits d’entendre Monsieur Estrosi mettre en cause les salariés et les organisations syndicales locales qui se seraient, selon lui, jetées sur les indemnités de licenciement extra légales, à un moment où, toujours d’après lui, il eut été possible d’arracher d’avantage de choses à Molex.

 

Et de mettre en cause plus précisément la CGT, au travers du secrétaire du CE, en lui reprochant d’être aujourd’hui conseiller régional, jetant ainsi un doute sur son intégrité et sa loyauté dans la lutte pour leur emploi menée par les salariés.

 

Monsieur Estrosi a, par ailleurs, fait état de façon erronée sur la situation de l’entité VMI (Villemur Industrie) restée en activité sur le site, en avançant des chiffres tirés d’on ne sait quel chapeau, mais qui laissent perplexe quand en plus il prétend connaître le dossier par cœur, selon ses propres paroles, et qui nous font douter sur le sérieux qu’il a mis pour traiter le dossier.

 

Face à ces propos fallacieux concernant VMI et aux accusations portées à l’encontre des représentants du personnel, notamment CGT, qui sont pour nous une insulte qui ne s’adresse pas aux seul délégués, mais qui touche tous les salariés qui se sont battus pour sauvegarder non seulement leur travail, mais aussi l’avenir d’un bassin d’emploi déjà durement touché par le chômage, la CGT souhaite apporter, dans le cadre du droit de réponse, les rectifications suivantes :

 

- Concernant VMI (Villemur Industrie), ce ne sont pas 65 salariés qui y sont employés aujourd’hui, mais seulement 51 dont 46 anciens ouvriers de Molex, nous rappelons que Monsieur Estrosi en avait promis 200 à la fin de l’année 2011, attendus avec impatience par tous ceux qui sont restés sur la « touche »,

 


- Le site de Villemur au moment de l’annonce comptait, non pas 170 salariés mais 316 salariés, dont 283 en CDI, 6 en CDD plus 27 intérimaires embauchés alors que l’entreprise était vouée à être rayée de la carte, pour surcroît d’activité ?. Ce sont environ 140 salariés qui n’ont toujours pas trouvé de travail et qui ont donc la « chance » de pouvoir bénéficier des mesures restrictives du chômage mises en place par le gouvernement actuel. Quand à ceux qui ont retrouvé du travail, ils ont pour la plupart subi plus de 30% de perte de salaire ainsi qu’une désorganisation totale de leur vie sociale.

 

En ce qui concerne la façon dont s’est déroulée la fermeture du site, nous tenons à préciser que durant tout le temps des négociations entre la Direction de Molex et le Gouvernement en vue de trouver un accord de maintien d’activité sur le site voulu par les salariés en lutte, les organisations syndicales ont été soigneusement écartées des discussions et n’ont donc participé à aucune de ces négociations. C’est dans ce même temps que le médiateur était nommé et qu’il mettait tout en œuvre, sur ordre du gouvernement, pour entraîner les salariés, via leurs représentants, vers la porte de sortie et leur faire accepter le PSE proposé. Chose que nous n’avons jamais accepté, le meilleur PSE pour nous étant de garder notre emploi.

 

Lorsque nous nous sommes retrouvés « autour de la table », comme le dit Monsieur Estrosi, nous n’avons pas le souvenir d’avoir entendu une seule organisation syndicale dire préférer les indemnités à la proposition faite ce jour là ? Nous nous souvenons par contre avoir été mis devant le fait accompli d’une reprise d’activité par un fond de pension américain (H.I.G.) concernant une quinzaine de personnes au sein d’une société nouvellement créée : VMI, financée par Molex à hauteur de 5,4M€ dans le cadre de la revitalisation, par l’état à hauteur de 6,6M€ à titre de prêt, et HIG à hauteur de 1M€ au titre de prêt associé, proposition rejetée en bloc, mais que monsieur Estrosi a accompagné du chantage : c’est çà si le CE rend un avis le 15 septembre 2009 au plus tard, ou rien !

 


Ce chantage est inscrit en toute lettre dans le protocole d’accord général du 14 septembre 2009 qui a été paraphé par Madame Lagarde et Monsieur Estrosi. Nous sommes étonnés que ce dernier n’en ait pas fait mention lors du débat : un oubli sans doute tout comme il a oublié de mentionner que Molex s’est désengagé du PSE, rompant ainsi l’accord du 14 septembre sur lequel Mme Lagarde et Mr Estrosi ont apposés leur signature, sans que ceux-ci, mis à part les « tirades Pagnolesques » de Mr Estrosi, ne fassent quoi que ce soit. Monsieur Estrosi a déclaré qu’il souhaitait que le liquidateur judiciaire intente des poursuites juridiques à l’encontre du groupe Molex : les salariés de Molex, injustement privés de leur emploi attendent toujours du concret et pas du cinéma, même si le dernier G20 s’est tenu à Canne.

 

Il n’en reste pas moins que « ces délégués » dont Monsieur Estrosi émet des doutes sur leur motivation, n’ont toujours pas perçu la totalité de leur indemnité de licenciement, mais s’il reste aujourd’hui une activité sur le site de Villemur, c’est bien à la détermination des ouvriers, et des délégués, pour sauvegarder leur emploi et le savoir faire que nous le devons et pas à Estrosi qui n’a fait qu’essayer d’éteindre le feu, et que la lutte menée par « les molex » l’a obligé à faire au moins un minimum.

 

Si les salariés ont demandé, par vote, au CE, de rendre l’avis tant attendu par la Direction et le gouvernement, avis qui, nous le rappelons également, a été négatif, c’est usés physiquement et psychologiquement :

 

- par de longs mois de lutte,

 


- par les pressions et les provocations constantes exercées par la Direction notamment en ne respectant aucune décision de justice, aidée qu’elle a été par la passivité du gouvernement,

 


- par la désagréable impression d’être baladés par Monsieur Estrosi et le médiateur qui nous ont semblé être à la botte de la Direction américaine : l’épisode des gardes du corps et des avocats de la Direction Molex faisant la loi dans l’enceinte de la préfecture de la Haute-Garonne en imposant leurs exigences, notamment l’éviction du cabinet SYNDEX, conseil économique du CE, de la salle de réunion, semble bien aller dans le sens des « désagréables impressions ».

 

Quand à l’accusation diffamatoire portée envers un délégué CGT, secrétaire du CE, aujourd’hui conseiller régional de Midi-Pyrénées dans le groupe de Monsieur Martin Malvy (PS), selon laquelle il aurait exploité les salariés « parce qu’il était un homme politique engagé » (ce sont les paroles d’Estrosi), alors qu’il n’a jamais été connu dans et hors entreprise pour avoir un engagement politique, est parfaitement scandaleuse et indigne d’un ancien ministre de la République. Elle est malheureusement le reflet de ces hommes politique qui, à court d’argument, n’ont d’autre ressource que de s’en prendre à l’individu.

 

Voilà exposées les rectifications que nous souhaitons porter lors d’un droit de réponse que nous vous demandons, en espérant qu’à la lecture de ce courrier vous accèderez à notre requête.

 

Dans l’attente, veuillez accepter nos salutations.

Pour la CGT Molex
Guy Pavan
Délégué Syndical.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 21:05

Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l’humanité »

 

Par Elodie Bécu (19 décembre 2011)http://www.bastamag.net/article1995.html > Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie. Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette « destruction massive » par les marchés financiers. Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser. Entretien.>

Basta ! : Craignez-vous que la crise financière amplifie celle de la faim dans le monde ?> Jean Ziegler : Tous les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Près d’un milliard d’humains sur les 7 milliards que compte la planète souffrent de sous-alimentation. La pyramide des martyrs augmente. À cette faim structurelle, s’ajoute un phénomène conjoncturel : les brusques famines provoquées par une catastrophe climatique – comme en Afrique orientale, où 12 millions de personnes sont au bord de la destruction – ou par la guerre comme au Darfour. En raison de la crise financière, les ressources du Programme alimentaire mondial (PAM), chargé de l’aide d’urgence, ont diminué de moitié, passant de 6 milliards de dollars à 2,8 milliards. Les pays industrialisés ne paient plus leurs cotisations car il faut sauver la Grèce, l’Italie et les banques françaises. Une coupe budgétaire qui a un impact direct sur les plus démunis. Dans la corne de l’Afrique, le PAM est contraint de refuser l’entrée de ses centres de nutrition thérapeutique à des centaines de familles affamées qui retournent dans la savane vers une mort presque certaine.> > Et les financiers continuent de spéculer sur les marchés alimentaires. Les prix des trois aliments de base, maïs, blé et riz – qui couvrent 75 % de la consommation mondiale – ont littéralement explosé. La hausse des prix étrangle les 1,7 milliard d’humains extrêmement pauvres vivant dans les bidonvilles de la planète, qui doivent assurer le minimum vital avec moins de 1,25 dollar par jour. Les spéculateurs boursiers qui ont ruiné les économies occidentales par appât du gain et avidité folle devraient être traduits devant un tribunal de Nuremberg pour crime contre l’humanité.>

 

 Les ressources de la planète suffisent à nourrir l’humanité. La malnutrition est-elle seulement une question de répartition ?> Le rapport annuel de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que l’agriculture mondiale pourrait aujourd’hui nourrir normalement 12 milliards d’humains [1], presque le double de l’humanité. Au seuil de ce nouveau millénaire, il n’y a plus aucune fatalité, aucun manque objectif. La planète croule sous la richesse. Un enfant qui meurt de faim est assassiné. Il n’est pas la victime d’une « loi de la nature » !>

 

 Au-delà de la spéculation, quelles sont les autres causes de la faim dans le monde ?> Tous les mécanismes qui tuent sont faits de main d’homme. La fabrication d’agrocarburants brûle des millions de tonnes de maïs aux États-Unis. L’océan vert de la canne à sucre au Brésil mange des millions d’hectares de terres arables. Pour remplir un réservoir de 50 litres de bioéthanol, vous devez brûler 352 kg de maïs. Au Mexique ou au Mali, où c’est l’aliment de base, un enfant vit une année avec cette quantité de maïs. Il faut agir face au réchauffement climatique, mais la solution ne passe pas par les agrocarburants ! Il faut faire des économies d’énergies, utiliser l’éolien, le solaire, encourager les transports publics.> Autre élément : le dumping agricole biaise les marchés alimentaires dans les pays africains. L’Union européenne subventionne l’exportation de sa production agricole. En Afrique, vous pouvez acheter sur n’importe quel étal des fruits, des légumes, du poulet venant d’Europe à quasiment la moitié du prix du produit africain équivalent. Et quelques kilomètres plus loin, le paysan et sa famille travaillent dix heures par jour sous un soleil brûlant sans avoir la moindre chance de réunir le minimum vital.> Et la dette extérieure des pays les plus pauvres les pénalise. Aucun gouvernement ne peut dégager le minimum de capital à investir dans l’agriculture, alors que ces États ont un besoin crucial d’améliorer leur productivité. En Afrique, il y a peu d’animaux de traction, pas d’engrais, pas de semences sélectionnées, pas assez d’irrigation.> Enfin, le marché agricole mondial est dominé par une dizaine de sociétés transcontinentales extrêmement puissantes, qui décident chaque jour de qui va vivre et mourir. La stratégie de libéralisation et de privatisation du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a ouvert la porte des pays du Sud aux multinationales. La multinationale Cargill a contrôlé l’an dernier 26,8 % de tout le blé commercialisé dans le monde, Louis Dreyfus gère 31 % de tout le commerce du riz. Ils contrôlent les prix. La situation est la même pour les intrants : Monsanto et Syngenta dominent le marché mondial – donc la productivité des paysans.>

 

Que faire face à cette situation ?> Ces mécanismes, faits de main d’homme, peuvent être changés par les hommes. Mon livre, Destruction massive, Géopolitique de la faim, malgré son titre alarmant, est un message d’espoir. La France est une grande et puissante démocratie, comme la plupart des États dominateurs d’Europe et d’Occident. Il n’y a pas d’impuissance en démocratie. Nous avons toutes les armes constitutionnelles en main – mobilisation populaire, vote, grève générale – pour forcer le ministre de l’Agriculture à voter pour l’abolition du dumping agricole à Bruxelles. Le ministre des Finances peut se prononcer au FMI pour le désendettement total et immédiat des pays les plus pauvres de la planète.>

 

La crise de la dette européenne rend cette position plus difficile à envisager…> Elle complique la situation. Mais la taxe Tobin, quand elle a été proposée par Attac il y a quinze ans, était qualifiée d’irréaliste. Aujourd’hui, elle est discutée par le G20 ! Les organisations internationales sont obligées de constater la misère explosive créée par la hausse des prix des matières premières. Un chemin se dessine. Nous avons un impératif catégorique moral – au-delà des partis, des idéologies, des institutions, des syndicats : l’éveil des consciences. Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où des enfants meurent de faim alors que la planète croule sous les richesses. Nous ne voulons plus du banditisme bancaire. Nous voulons que l’État à nouveau exprime la volonté du citoyen, et ne soit pas un simple auxiliaire des entreprises multinationales. Ces revendications créent des mouvements dans la société civile.>

 

La crise ne risque-t-elle pas de provoquer une montée du populisme en Europe, plutôt qu’un nécessaire sursaut des consciences ?> La lutte est incertaine. Le chômage et la peur du lendemain sont les terreaux du fascisme. Mais il y a une formidable espérance à la « périphérie », comme le montrent les insurrections paysannes pour la récupération des terres que les multinationales se sont appropriées au nord du Brésil et du Sénégal, au Honduras ou en Indonésie. Si nous arrivions à faire la jonction, à créer un front de solidarité entre ceux qui luttent à l’intérieur du cerveau de ces monstres froids et ceux qui souffrent à la périphérie, alors l’ordre cannibale du monde serait abattu. J’ai d’autant plus d’espoir que l’écart entre Sud et Nord se réduit, parce que la jungle avance. La violence nue du capital était jusqu’ici amortie au Nord, par les lois, une certaine décence, la négociation entre syndicats et représentants patronaux. Aujourd’hui, elle frappe ici les populations humbles. Il faut montrer la voie de l’insurrection et de la révolte.>

 Propos recueillis par Élodie Bécu 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 21:01

COMMUNNIQUE

 

mouvement contre le racisme

et pour l’amitié entre les peuples

43, boulevard de Magenta – 75010 PARIS – tél. 01.53.38.99.99 – fax 01.40.40.90.98  direction@mrap.fr

 

 

COMMUNIQUE

 

Le MRAP condamne le bombardement d'un village kurde par la Turquie

 

 

 

Le MRAP condamne avec force  le bombardement par l'armée turque d'un village kurde, tuant 40 civils , dont de nombreux jeunes et enfants, dans la région de Sirnak.

 

Une fois encore, le gouvernement d'Ankara choisit la force armée et la répression comme seule réponse à l'exigence de respect des droits du peuple kurde. Depuis 2009, les autorités turques ont emprisonné des milliers d’intellectuels, d’élus, de militants politiques, d’écrivains, de journalistes Cette politique du pire  a pourtant  montré son échec persistant.

 

Les Kurdes de Turquie (25 millions de personnes sur les 70 millions de citoyens turcs) ne réclament rien d'autre que le respect de leurs droits fondamentaux, dans une Turquie démocratique.

 

Une solution pacifique et négociée à la question kurde est indispensable à la stabilisation d’une situation de plus en plus complexe et explosive au Moyen Orient ainsi qu’ à une véritable démocratie en Turquie. Le MRAP rappelle que cela ne pourra se faire que par la voie de la négociation.

 

Dans le même temps, l'Allemagne emprisonne, depuis le  15 décembre 2011, M. Eygup Doru alors qu'il venait de reconduire à l'aéroport Leyla Zana. M. Eygup Doru,  à qui la France a accordé le statut de réfugié politique est le représentant pour l'Europe du BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie), parti légal, formant un groupe politique de 35 députés au sein du Parlement de Turquie. Il est également l'interlocuteur privilégié pour la question kurde des différentes instances du Parlement européen et du Conseil de l'Europe.

 

Il est urgent que l 'Union Européenne mette fin à sa politique complice concernant la question kurde. Elle doit  appliquer un embargo sur les ventes d’armes à la Turquie, cesser de poursuivre les militants kurdes  et exiger enfin un règlement pacifique de cette question dans le respect du droit international.

 

Le MRAP réaffirme au  peuple kurde, persécuté depuis des siècles, son entière solidarité.

 

 

Paris le 29 12 2011

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 22:12
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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 22:10

Noël, pour ces enfants, ce père, c’est en rétention !

Il ne reste plus que quelques jours au ministre de l’intérieur pour remplir ses objectifs, et aux préfets pour afficher leurs chiffres. Une prime de fin d’année, ça ne tombe pas tout seul, (même si officiellement cela n’a rien à voir avec le rendement en matière d’expulsion), il faut retrousser ses manches, enfermer et expulser, enfants, parents, roms, malades, et tout étranger qui comme chacun le voit bien, menace l’ordre public et le rétablissement de l’équilibre financier de notre pays.

Des enfants arrachés à leur école et placés derrière des grillages, un enfant séparé de son père et qui ne sait pas s’il le reverra demain, voilà quelques unes des violences que ce gouvernement revendique dans son bilan.

1/ 4 enfants roms toujours en rétention à Oissel, 4 enfants expulsés

 

8 enfants de 4 familles roms de Roumanie (7 adultes), ont été cueillis le 15 décembre à 6 heures du matin par la Police de l’Air et des Frontières, arrachés à leurs camarades d’école et à leurs enseignants et internés au Centre de Rétention Administrative d’Oissel (76), loin de leur foyer du Centre d’hébergement le Forum de Besançon. L’un d’eux est parti sans son père, seule sa mère faisait partie du voyage. Oissel, il connaît, puisqu’en septembre il y avait déjà suivi sa mère lors d’une précédente tentative d’éloignement. Les 7 autres accompagnent maman et papa - on ne sépare pas les familles, on est humain ! -dans cette galère de l’éloignement que nous préférons appeler EXPULSION, ce mot cinglant parlant mieux à nos oreilles.

 

Ces 4 familles faisaient partie des Roms de Roumanie pris en charge depuis un an par les services sociaux de Besançon, enfants scolarisés, parents suivis dans le cadre d’une politique d’insertion menée par les travailleurs sociaux, pour trouver du travail et, pour certains d’entre eux, se soigner des maux de l’errance et de la galère. Mais le préfet en a décidé autrement. Il fait fi de tout ce travail, de la santé de ces familles, de la scolarité de leurs enfants ! Le référé déposé pour obtenir la libération des enfants a été refusé. Et le 20 décembre, deux des 4 familles (4 adultes et 4 enfants) ont été expulsées vers la Roumanie, là où ils ne retrouveront ni école, ni logement décent.

Quatre enfants

 et leurs parents ont vu leur rétention prolongée de 20 jours. Ils pleurent, ils ont faim, ils ont froid. Ils ont peur de rester encore 20 jours de plus dans cette galère. C'est ce que disent les enfants à celles et ceux qui leur téléphonent. Et aussi qu'ils sont isolés dans les bâtiments du CRA, pas mêlés aux autres retenus. Larissa (11 ans), Mirabella (9 ans) et Franco (6 ans) étaient scolarisés depuis septembre 2010 à l'école Champagne, et Adrian (13 ans) au collège Diderot. Ils étaient heureux d'aller à l'école, eux qui, pour les plus grands, n'avaient pas eu accès à une scolarité normale en Roumanie. Il faut les libérer de leur prison, qu'Adrian puisse retrouver son père, et que, début janvier, ils puissent retourner dans leurs classes. 

 

Préfet : christian.decharriere@doubs.pref.gouv.fr

prefet@doubs.pref.gouv.fr

Secrétaire général: pierre.clavreuil@doubs.pref.gouv.fr

Directeur de Cabinet : herve.tourmente@doubs.pref.gouv.fr

Directrice Immigration et Intégration : marie-france.barraux@doubs.pref.gouv.fr

Bureau des Nationalités (service des Etrangers) dominique.jon@doubs.pref.gouv.fr

 

2/ Tu pars avec ton père ou ta mère ? Aujourd’hui la préfecture cherche une solution d’expulsion familiale pour Élisée, Ronaldo et Adam, 9, 11 et 13 ans, et leurs parents.

 

Depuis le 6 décembre, la famille Ajredinovski / Todorova et leurs enfants Élisée et Ronaldo et Adam, enfermés au Centre de Rétention Administrative de Lyon, a subi deux tentatives de dislocation. Le 19 décembre, les policiers sont venus chercher le père et les trois enfants pour les expulser vers le Danemark, bien qu'ils soient macédoniens. Dublin II vous dit-on. L'avion n'est pas parti, problèmes techniques ou grève à l'aéroport. Le 22 décembre, la police est venue chercher la compagne du père, Madame Todorova, déboutée de sa demande d'asile faite en rétention, pour l’expulser vers la Bulgarie. Tentative arrêtée en plein cours. Il semble que la préfecture, saisie d’humanité soudaine, cherche maintenant une solution d’expulsion familiale. Ceux qui visitent la famille constatent de jour en jour les effets de l’angoisse que créent l’enfermement et les deux tentatives d’expulsion sur chacun d’eux. Aujourd’hui, le père n’a n'a pu que difficilement parler un peu  avec l'interprète et les enfants, heureux d’avoir reçu quelques livres, réclament leur école.

La famille Ajredinovski / Todorova doit être libérée au plus vite.

Elle doit être régularisée pour que cesse enfin son errance, et que les enfants puissent retrouver leur école à la rentrée dans un cadre apaisé auquel ils ont droit. 

 

la pétition : http://resf.info/P2077

la préfecture de l’Isère  

tel: 04 76 60 49 58

etrangers-public@isere.pref.gouv.fr <mailto:etrangers-public@isere.pref.gouv.fr>

préfet Eric LE DOUARON : eric.ledouaron@isere.gouv.fr

son secrétariat : pref-secretariat-prefet@isere.gouv.fr <mailto:pref-secretariat-prefet@isere.gouv.fr

Fax : 04 76 44 68 00

Et le Préfet du Rhône, comme préfet de région

jean-francois.carenco@rhone.gouv.fr

 

 

Pour l’Elysée et l’intérieur, adresses en fin de message

 

 

3/ M. ZHANG, en rétention à Toulouse depuis plus de 26 jours

Xiwu travaille en France dans le bâtiment depuis 5 ans comme carreleur, peintre et plombier; sa femme est couturière et leur fils ZHANG Zhouhao est élève au collège Marx Dormoy en classe de 6e dans le 18e arrondissement de Paris. Zhouhao est arrivé en France en décembre 2005 à l'âge de 8 ans, quelques mois après ses parents, arrivés eux à la fin de 2004. Sa mère suit intensivement des cours de français; elle a obtenu le DILF (diplôme d'initiation à la langue française) et prépare le DELF qu'elle passera en août 2012. Leur fils a reçu le plein soutien de ses professeurs et des parents du collège Marx Dormoy. La famille ZHANG habite le 19e arrondissement depuis quelques semaines.

26 novembre 2011. M. ZHANG Xiwu revenait d'un chantier, lorsqu'il a été arrêté dans la gare de Narbonne et placé en rétention au centre de Toulouse Cornebarrieu. "Contrôle au faciès"?  M. ZHANG n'ayant commis aucun délit ni suscité aucun "trouble à l'ordre public" et étant muni d'un billet de train en règle. M. Zhang est le seul chinois du CRA. Ses soutiens lancent une campagne de signature de la pétition et de campagne de cartes postales : « Envoyons des centaines de cartes postales et de lettres à M. ZHANG Xiwu »!!

 http://www.educationsansfrontieres.org/article40248.html

M. Zhang doit être libéré et rendu à sa famille

Préfète de l’Aude, qui a pris l’OQTF : Mme Anne-Marie Charvet

Fax : 04 68 72 32 98

 

Préfet : anne-marie.charvet@aude.gouv.fr

Secrétaire Général : olivier.delcayrou@aude.gouv.fr

Direction des libertés publiques : claude.henninger@aude.gouv.fr

 

 

Là où se prennent les décisions

 

M. Nicolas Sarkozy et ses conseillers

Elysée fax : 01 47 42 24 65

guillaume.larrive@elysee.fr

Conseiller spécial Henri Guaino :  henri.guaino@elysee.fr

secrétaire général xavier.musca@elysee.fr

Ministère de l¹Intérieur

claude.gueant@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller@interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

Secrétariat général à l¹Immigration :

Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr

 01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr

 01 77 72 62 40

 



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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 21:56

 

 

  • Délinquance étrangère: Guéant veut légiférer 
    Mis à jour le 22/12/2011 à 21:46 | publié le 22/12/2011 à 21:35 Réactions (35)
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À quatre mois de l'élection présidentielle, Claude Guéant a annoncé jeudi 22 décembre sur Europe 1 son intention de «prendre des mesures spécifiques» pour lutter contre la «délinquance étrangère». Le ministre de l'Intérieur a exprimé sa volonté de faire adopter une loi sur le sujet. Ce texte viserait à accompagner d'une interdiction de séjour toute condamnation pénale visant les étrangers installés en France «depuis peu de temps» et sans «attache familiale».

Selon Bruno Beschizza, le secrétaire national de l'UMP chargé de la sécurité, deux mesures sont à l'étude: l'interdiction de séjour pour «non-respect du pacte social» et l'instauration de peines plancher s'appliquant non seulement aux récidivistes mais aux multiréitérants, condamnés pour des délits différents. «C'est dans le droit fil de la convention UMP du 29 novembre à Lyon, au cours de laquelle ont été évoquées la création d'un code spécial des mineurs, et une meilleure prise en compte de la dangerosité d'un délinquant», ajoute Bruno Beschizza.

Sans attaches familiales

Claude Guéant a précisé hier que «ce n'est pas du tout le retour de la double peine», mais, a-t-il ajouté, «je fais un constat: c'est que la délinquance étrangère (…) est supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays». Le ministre a expliqué qu'une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales allait «bientôt» permettre de «quantifier» le phénomène. «Il faut donc prendre des mesures spécifiques», a insisté le ministre de l'Intérieur, en soulignant qu'il «n'est pas question d'appliquer ce régime à des personnes qui disposeraient d'une carte de séjour en France, ou qui auraient une famille, des enfants». Le dispositif envisagé, sous la forme d'une proposition de loi, viserait en revanche des étrangers délinquants «qui n'ont pas d'attaches familiales».

Le sujet a été abordé mardi soir lors d'un dîner avec des parlementaires UMP. Selon Éric Ciotti (UMP, Alpes-Maritimes), il s'agit de «pistes pour améliorer la lutte contre la délinquance». Le député sarkozyste, auteur d'un autre texte créant leservice «citoyen» pour les mineurs délinquants de plus de 16 ans, s'est dit prêt à porter ce texte à l'Assemblée nationale. Reste que l'ordre du jour parlementaire est très embouteillé jusqu'à la fin de février, date d'interruption des travaux pour cause de campagne présidentielle.

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 21:51
"Libéralisme, altermondialisme, luttes sociales et territoires"

Animé par Jean-Claude Mairal, président du CIDEFE, élu, administrateur de la fondation Gabriel Péri, avec :

  • Bernard Vasseur, professeur de philosophie, directeur de la maison Elsa Triolet-Aragon, auteur de « La Démocratie anesthésiée » (Éditions de l’Atelier, 2011).
  • Pierre Zarka, Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), auteur de « Oser la vraie rupture », (Éditions L’Archipel, 2011).
  • Tony Andréani, professeur émérite de sciences politiques à l’université de Paris VIII, auteur de « Entre public et privé, vers un nouveau secteur socialisé » (note de la Fondation Gabriel Péri, 2011).

Mardi 17 janvier de 18h30 à 20h30
Fondation Gabriel Péri
11 rue Etienne Marcel à Pantin (93)
métro Hoche.

 
Plan d’accès>>

Entrée libre. Le nombre de place étant limité, il est recommandé de s’inscrire par mail à l’adresse : inscription@gabrielperi.fr

Il n’y a pas un seul territoire, même le plus petit qui ne soit pas confronté aux enjeux et défis planétaires, aux effets de la globalisation économique, de la crise systémique du capitalisme et des politiques libérales avec leurs conséquences sur la vie des populations.

 

Dans un tel contexte, les territoires sont des lieux de résistance, de luttes sociales et syndicales pour la défense de l’emploi, des services publics, du droit au logement, à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et à un environnement de qualité. Ils sont le lieu d’actions de solidarité en faveur des sans-papiers, des sans domicile et des plus démunis, d’actions de proximité autour de projets alternatifs d’économie sociale et solidaire. Une vie associative et culturelle se déploie dans les quartiers et les territoires ruraux permettant de lutter contre la désintégration du lien social et la désertification territoriale.

 

C’est dans l’ensemble de ces initiatives grandes ou petites, du local au mondial, que se trouvent les ferments du changement et de la construction d’une nouvelle société plus juste, plus solidaire et plus fraternelle. Mais se pose souvent la question du lien entre les unes et les autres, ainsi qu’avec les élus et les collectivités, de la place du mouvement social et de ses liens avec le territoire de proximité.


Le séminaire Mondialisation, territoires et citoyenneté : Pour une nouvelle approche de la réalité des territoires, de leur développement et de leur organisation, organisé en partenariat avec le Centre d’information, de documentation, d’étude et de formation des élus (CIDEFE), a pour objectif de présenter des préconisations pour une réforme territoriale axée sur la démocratie, la coopération, la solidarité.

 

La crise économique, sociale, financière, environnementale, mais aussi de la représentation politique a des conséquences sur les territoires locaux de chaque pays.

En France, les inégalités entre territoires perdurent et les réformes successives de leur gestion et de leur organisation pèsent sur leurs capacités de développement.

 

Des résistances s’organisent au niveau local pour l’amélioration de la qualité de la vie, les services publics, pour développer des projets alternatifs et des coopérations solidaires. Au niveau universitaire, de nombreux travaux et actions vont aussi dans ce sens.

 

Mais ces initiatives souffrent d’un manque de transversalité entre les acteurs, et d’une dimension politique indispensable pour que ce bouillonnement de réflexions et d’initiatives soit pris en compte au niveau de la nation.

 

Avec ce séminaire il s’agira de développer, en lien avec les enjeux politiques nationaux et planétaires, un regard croisé entre tous les acteurs des territoires : élus, administrations, associatifs, chercheurs, syndicats, mouvement social, etc. L’objectif est de promouvoir une citoyenneté politique active ; de travailler l’articulation des différentes échelles territoriales au plan national et mondial ; de mettre en perspective sociétale et politique les enjeux territoriaux, de faire avancer des propositions en faveur d’une révolution territoriale de coopération, de solidarité et de citoyenneté.


Séances :

  1. « Face aux défis de la globalisation et de la crise de la représentation politique, les enjeux de la décentralisation, de la gouvernance territoriale et de la démocratie locale » avec Jean-Claude Mairal, Martin Vanier et Loïc Blondiaux.
  2. « Elus locaux, société civile, mouvements sociaux et populations : Ensemble pour une gestion concertée, efficace et durable des territoires », atelier organisé en partenariat avec le CIDEFE et le PIT du Sénégal au Forum social mondial de Dakar (6-11 février 2011), à Thiès.
  3. « Crise sociale, emploi et territoires : comment relancer une dynamique territoriale ? », au CIDEFE, reporté.
  4. « Quelles articulations entre les échelles de la gouvernance du local au mondial en passant par l’Europe », à la fondation Gabriel Péri.
  5. « Urbain, périurbain, rural, métropoles : quel dialogue et quelle synergie pour les territoires ? », au CIDEFE, le 13 avril 2011.
  6. « Décentralisation ou recentralisation : Quelle réforme de l’organisation territoriale en France ? », à la fondation Gabriel Péri.
  7. « La culture et l’interculturalité, leviers du développement des territoires », au CIDEFE, le 31 mai 2011.
  8. « Territoires, démocratie participative et citoyenneté », à la fondation Gabriel Péri.
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 23:05
Bulletin mensuel de TERRA
Réseau scientifique de recherche et de publication

TERRA Mensuel n°13 - décembre 2011

* * *
Samedi 7 janvier 2012, Paris, EHESS
(9h30 /13h - Amphi. Furet  - 105 Bd Raspail - M° N.D. des Champs/St Placide))

Conférence & débat
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organisée à l’occasion de la sortie de l’ouvrage sous la direction de Michel Agier :
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POLITIQUES DE L’EXCEPTION
Réfugiés, sinistrés, sans-papiers
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(éditions Téraèdre/Le sujet dans la cité/Actuels n°1, janvier 2012)


par TERRA (réseau scientifique de recherche et de publications) et Le sujet dans la Cité (Revue internationale de recherche biographique) en collaboration avec le Centre d’Études Africaines (UMR 194 IRD-EHESS), l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, le laboratoire EXPERICE (Paris 13/Nord-Paris 8)

"Réfugiés, sans-papiers, sinistrés, demandeurs d’asile ou migrants clandestins : ces noms pèsent lourd, effraient ou scandalisent. Ils semblent autoriser un traitement à part, « exceptionnel », des personnes qu’ils désignent. L’ouvrage et le débat dont il sera l’occasion cherchent à décrire les formes de la mise à l’écart des étrangers et autres indésirables, mais aussi les conflits, tensions et révoltes dont ces situations d’exception sont le lieu."

- 9h30-10h : Conférence introductive par Etienne BALIBAR (Paris Ouest Nanterre La Défense / University of California, Irvine)

- 10h-13h : Rencontre-débat animée par Gérard GROMER avec Michel AGIER (EHESS/IRD), Alain BROSSAT (Paris 8), Clara LECADET (EHESS), Simona TERSIGNI (Rennes 2), Jérôme VALLUY (Paris 1)

Informations : http://www.reseau-terra.eu/article1221.html


 

LIVRE :

Michel Agier (dir.), Politiques de l’exception - Réfugiés, sinistrés, sans-papiers Éditions Tétraèdre / Le sujet dans la cité / Actuels n°1, janvier 2012
Réfugiés, déplacés, sinistrés, tolérés, demandeurs d’asile ou migrants clandestins : ces noms pèsent lourd, étonnent, effraient ou scandalisent. Leur sont associés des effets juridiques, des images médiatiques, des postures morales qui créent la fausse évidence des figures de la victime, de la souffrance et de la vulnérabilité d’une part ; du coupable, du ressentiment et de l’indésirable d’autre part. Ces deux figures semblent autoriser un traitement à part, « exceptionnel », des personnes qu’elles désignent. A chaque nouvelle catastrophe dite « naturelle » ou chaque nouvelle guerre, à chaque exode ou passage de frontière interdit, une administration spécifique et un pouvoir direct les gouvernent, sans médiation politique, superposant l’assistance et le contrôle. Les textes réunis dans ce volume décrivent les formes de la mise à l’écart et du rejet des étrangers et autres indésirables − de l’Europe à l’Afrique du nord et au Proche Orient, de l’Afghanistan à l’Amérique latine. Ils mettent également en évidence les conflits, tensions et révoltes dont ces situations d’exception sont le lieu. 
Avec Lisa Anteby-Yemini, Régis Barbau, Jonathan Benthall, Alain Brossat, Giovanna Cavatorta, Carolina Kobelinsky, Clara Lecadet, Sami Makki, Antoine Pécoud, Sandrine Revet, Stellio Rolland, Giulia Scalettaris, Simona Tersigni, Jérôme Valluy. Lire l'introduction : http://www.reseau-terra.eu/article1225.html


Livre issu du programme de recherches  "ASILES"
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 21:48
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