Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 10:37

AMBASSADE DE CUBA EN FRANCE


COMMUNIQUE DE PRESSE

Pour la dix-neuvième année consécutive, le blocus des Etats-Unis contre
Cuba a reçu une nouvelle et large condamnation à l'Assemblée Générale
des Nations Unies.

La résolution intitulée «Nécessité de mettre fin au blocus économique,
commercial et financier imposé par les Etats-Unis d'Amérique contre Cuba
» a été adoptée ce 26 octobre par la majorité favorable de 187 nations,
contre 2 (Les Etats-Unis et Israël) et 3 abstentions (La Micronésie, Les
Îles Marshall et Palau).

Depuis 50 ans, le blocus économique, commercial et financier des
Etats-Unis contre Cuba, constitue l'obstacle principal au développement
du pays. 100 154 000 000 de dollars est la chiffre des dommages
économiques directs infligés au peuple cubain par le blocus étasunien,
jusqu'à décembre 2009, à prix courants.

Il ne s'agit pas d'une question bilatérale entre notre pays et les
Etats-Unis. Il a une évidente application extraterritoriale qui gêne
d'une manière significative beaucoup d'autres Etats y compris la France
et d'autres pays européens.

Cuba a une fois de plus obtenu le soutien de la communauté
internationale et exige donc des Etats-Unis la levée immédiate du blocus.


Paris, le 27 octobre 2010


Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 09:54
Luttes et retraites : Désinformation, provocations & violences... Face à la détermination & à la solidarité des travailleurs en grève, le gouvernement français recourt à la « stratégie de la tension »...
   

 

L’émergence d’un Etat fasciste en France :

Dans l’affrontement capital/travail qui se durcit l’Etat est près à aller très loin pour maintenir la suprématie des forces dominantes. Ou quand La politique de casse des salaires parvient désormais au stade de la "stratégie de la tension" de l’avant-guerre.

Nous mettons en ligne des extraits d’un article du site Arrêt sur images qui a mené une enquête sur une vidéo prise lors de la manifestation du samedi 16 octobre à Paris, et qui s’interroge sur la possible véracité des lourdes accusations portées à l’encontre de policiers.

Suit un Communiqué de la CGT qui dénonce les brutalités et les violences policières et surtout, l’infiltration de policiers porteurs d’autocollants syndicaux dans les cortèges.

Enfin, deux témoignages :
- Celui d’un syndicaliste lyonnais qui porte également sur les provocations policières.
- Celui de 5 étudiants en droit de Lyon qui se sont fait parquer place Bellecour, des photos, pratiquement toutes prises par l’un d’eux, une vidéo et des liens vers des informations concordantes

I/ POLICIERS CASSEURS ? UNE VIDEO FAIT DEBAT SUR LE NET

Enquête le 21/10/2010 par Dan Israel - Arrêt sur images

Une vidéo de l’agence Reuters prise dans une manifestation parisienne, qui circule sur le Net, pose de nombreuses question sur l’attitude des policiers en civil dans les manifestations. Si aucune preuve n’accuse ces policiers de "casser" eux-mêmes, leur complaisance devant les casseurs attise le débat.

A coups précis, il fracasse la vitrine. Samedi 16 octobre, aux environs de 19 heures sur le boulevard Diderot à Paris, un "casseur", visage masqué, s’en prend méthodiquement à la devanture d’une agence bancaire, poteau en métal à la main. Il est sorti d’un groupe de manifestants masqués pour la plupart, munis de fumigènes, partis de la place de la Nation à la fin de la manifestation officielle contre la réforme des retraites. Comme le raconte en détail Rue89, certains d’entre eux cassent des abribus et quelques vitrines, suivis de près par des policiers.

Devant la banque, un passant tente d’arrêter l’homme qui casse la vitrine, mais se fait frapper dans le dos par un autre homme masqué, qui saute en l’air et lui donne un coup de pied, avant d’éloigner journalistes et manifestants, une matraque à la main. Les images, spectaculaires, ont été mises en ligne sur Youtube par un compte anonyme ("parisactu"), créé pour l’occasion. Une première vidéo, sans le son, a été postée dès le 16 au soir. Une seconde, avec le son, et enrichie d’un ralenti pour revoir la scène plus calmement, a été postée le lendemain.

La voici, la scène démarre à 22 secondes :


Policiers casseurs - Retraites : La stratégie de la tension
Uploaded by UGTG. - Watch the latest news videos.

Après la scène de l’affrontement, assez confuse, la caméra filme la fin du "cortège sauvage", avec des interpellations par des policiers en civil, après que les manifestants ont tenté d’occuper l’opéra Bastille.

La vidéo est rapidement reprise et commentée sur internet. En moins d’une semaine, elle totalise près de 150 000 vues. Et très vite, des soupçons sont formulés, tant dans les forums de Youtube que sur des sites et des blogs : les casseurs filmés par la caméra ne seraient-ils pas des policiers en civil, en pleine action pour dégrader l’image du mouvement ou provoquer les manifestants les plus violents ?

[...]

"Des flics en civil, ça ne fait aucun doute"

Les réactions hostiles n’ont pas tardé. Dans les commentaires de Youtube, d’abord, où des internautes pointent par exemple "les rangers, le bâton, les gestes militaires pour écarter les gens, les coups au vieux faussement donnés pour impressionner, l’escouade de flic en civil qui intervient immédiatement pour exfiltrer les deux types... Ca ne fait presque aucun doute qu’il s’agit de flics en civil."
Et dès le dimanche matin, un très court article posté sur BellaCiao.org, site proche de l’extrême-gauche, s’interroge : "Une personne casse une vitrine de banque. Une autre personne essaye de l’arrêter mais se prend un coup de pied d’un troisième qui tient apparemment une matraque dans la main. Ensuite la personne qui cassait la vitrine est entouré de ce qui est présenté comme un "anarchiste" (mais qui pourrait tout à fait être bien autre chose...) et se fait exfiltrer pendant que les manifestants leurs lancent des objets dessus. Aurions-nous là une preuve flagrante de manipulation , d’infiltration afin de stigmatiser le mouvement social ?"

Le scepticisme est aussi largement alimenté par un témoignage, repris de site en site. Il est présenté comme celui de la fille de l’homme aux cheveux blancs qui a tenté d’empêcher le casseur de fracasser la vitrine de la banque. Le témoignage a été posté à l’origine dans les commentaires sous un article de Rue89 qui cite l’altercation devant la banque. Sous la signature "Sophie24Barbes", il met clairement en cause l’attitude des policiers qui encadraient les membres du cortège sauvage : « Comment ont-il pu passer ? Comment les CRS ne les ont ils pas croisé ? Impossible ! Les "casseurs" descendaient la rue le champ libre. Toute la place pour eux. Plus un flic à l’horizon. Ils étaient pourtant loin de se cacher. D’autre "casseurs" on tenter de calmer la situation. »

Le témoignage se demande aussi si des policiers n’étaient pas mêlés aux casseurs : après le coup de pied reçu par le père de la jeune femme, « un homme, la cinquantaine, très calme, habillé d’un imperméable gris m’a prise de côté et m’a dit de me calmer : "C’est une erreur". Non les flics n’était pas là, quoique. Qui était cet homme en gris. Pas un anarchiste c’est sûr ! Il avait l’air d’encadrer le groupe. Un flic ? »

Contactée par @si, la jeune femme, Sophie de Quatrebarbes, confirme avoir envoyé le message : « J’ai été très choquée de la façon dont les policiers avaient laissé faire les manifestants violents, alors que la manifestation s’était bien passée, de façon très bon enfant. Les casseurs n’ont pas pu ne pas croiser de policiers, ils descendaient le boulevard Diderot alors que des dizaines de cars de police l’avaient remonté à peine quelques minutes avant ! » C’est « encore sous le coup de la colère », environ deux heures plus tard, que la jeune femme a laissé son témoignage sur Rue89 : « Je ne voulais pas que les journalistes n’aient qu’une version de ces incidents. Je suis allé sur Liberation.fr, mais j’ai eu l’impression qu’il fallait être abonné pour laisser un message, alors je suis allé voir Rue89, et j’ai constaté qu’ils parlaient déjà de l’événement. Ca m’a confortée. Je me demande toujours s’il n’y a pas eu manipulation pour avoir des images de violence. J’ai fait circuler le témoignage à mes amis, et je l’ai envoyé à l’AFP et à un journaliste de Marianne que je connais. »

Bertrand de Quatrebarbes, le père de la jeune femme, qui apparaît dans la vidéo, partage ses doutes. Il raconte à @si : « Nous étions dans un café avec ma femme et ma fille après la manifestation. Quand j’ai entendu du bruit, je suis sorti et vu le cortège qui approchait avec des pétards et des fumigènes. J’ai vu un homme cagoulé commencer à détruire la vitrine. Je croyais qu’il était jeune et je n’ai pas réfléchi, je suis intervenu. Un lycéen ou un étudiant, même avec une barre de fer, ça ne me fait pas peur. Mais c’était un homme, dans la trentaine, et il a été sidéré de mon intervention. » Plusieurs points lui "semblent bizarres" : « Le "ninja" qui m’a frappé dans le dos ne m’a pas fait mal du tout, le coup n’était pas du tout fort. Après, plusieurs personnes se sont mises autour de moi et m’ont donné des coups pas violents du tout, quasiment des faux coups, jusqu’à qu’une voix autoritaire dise "Lâchez-le". C’était l’homme au visage découvert, qui a ensuite parlé à ma femme et ma fille, qui avait la main en sang pour s’être pris une bouteille de bière lancée par un casseur. J’ai eu l’impression que les gens qui m’ont entouré m’ont en fait protégé pendant le moment violent. Mon hypothèse ? C’était des policiers qui avaient des consignes pour laisser faire des dégâts matériels, mais surtout pas de blessés. »

L’article complet : Policiers casseurs ? Une vidéo fait débat sur le net

II/ MOBILISATION DES SALARIES : LE GOUVERNEMENT PERD SON SANG FROID

Communiqué de la CGT - Vendredi 22 octobre 2010

Bousculés par la mobilisation massive des salariés contre leur réforme des retraites, le Président de la République et le Gouvernement se murent dans une posture de déni et dérivent vers une politique de répression et de violences policières.

Ce matin, le Préfet de Seine et Marne a ordonné la réquisition des 169 salariés en grève à la raffinerie de Grandpuit. La CGT condamne cet acte juridiquement illégal et politiquement insensé. L’ordonnance détourne le contenu de la loi du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure, fortement encadrée par des décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’Etat. L’arrêt de la production dans cette raffinerie ne porte en aucun cas atteinte à la sécurité ni à la santé publique. Il s’agit d’un interdit pur et simple du droit de grève garanti par la Constitution, en l’occurrence exercé au sein d’une entreprise privée dans un cadre démocratique et pacifique. La Confédération se joint à l’action juridique demandant l’invalidation de cette réquisition.

Dans de nombreuses villes, les forces de l’ordre ont reçu la consigne de brutaliser les manifestants. Le Gouvernement tente d’opérer un amalgame intolérable entre les manifestations et quelques actes de violence intervenus dans certaines villes.

Des militants sont poursuivis, arrêtés, placés en garde à vue, simplement pour avoir collé des affiches comme à Roanne ! Les CRS chargent des queues de manifestations, sans aucune raison, comme à Lorient.

La CGT appelle les salariés, les grévistes à la vigilance du fait de la présence de provocateurs dans les initiatives syndicales. Ils incitent à des actes violents susceptibles en retour d’alimenter la répression policière et le discrédit de la lutte.

La CGT dénonce également le « camouflage » sous des autocollants syndicaux, dont ceux de la CGT, de policiers dans les manifestations et rassemblements.

Le Président de la République et le Gouvernement sont confrontés à une mobilisation unitaire solide, déterminée et toujours soutenue par 69% de la population, selon une enquête d’opinion publiée ce matin. Ce serait une nouvelle erreur de leur part de croire que le débat puisse être détourné vers le thème de la sécurité alors que l’origine des tensions actuelles se trouve dans les injustices de la politique économique et sociale.

La CGT ne laissera pas dévoyer les revendications au cœur de la mobilisation actuelle.

Montreuil, le 22 octobre 2010

Source : CGT - Mobilisation des salariés -Le Gouvernement perd son sang froid

III/ LYON DES PROVOCATEURS POLICIERS PORTEURS DE BADGES SYNDICAUX

Dans l’affrontement capital/travail qui se durcit l’Etat est près à aller très loin pour maintenir la suprématie des forces dominantes comme le montre ce mail reçu d’un camarade lyonnais du Syndicat National des Travailleurs de la Recherche Scientifique de la CGT sur les provocations / répressions, un témoignage fiable transmis par l’union syndicale santé CGT 69 illustre le communiqué de la CGT publié le vendredi 22 octobre (http://www.cgt.fr/spip.php ?article37855) :

« Je voulais vous signaler un incident qui nous a été rapporté par notre secrétaire de syndicat.

Il était sur la place Bellecour avant le début de la manif du 19 octobre avec ses collègues pompiers et des groupes de jeunes, quand ils ont assisté à une agression verbale et physique de la part d’individus, qui portaient des badges CGT, vis à vis d’un groupe de jeunes.

Les pompiers se sont interposés et ont réussi à ceinturés les agresseurs (ce sont des pompiers et ils sont costauds !).Tant et si bien qu’ils ont eu la surprise de voir ces individus sortir leur carte de police pour se défendre car c’était des flics de la BAC ! »

IV/ LYON : LA RAFLE DE BELLECOUR, Jeudi 21 octobre 2010

Les témoignages sur les violences policières se multiplient, mais ce qui s’est passé place Bellecour à Lyon le 21 octobre ne dépasse pas seulement les bornes, cela dépasse aussi l’imagination.

Des jeunes Lyonnais ont été raflés, parqués tout un après-midi place Bellecour hermétiquement bouclée, ils ont été battus, gazés, inondés, humiliés. Certes, l’alcoolémie et le syndrome parano-Tarnacien peuvent faire perdre son sang-froid à plus d’un, encore plus à un CRS, mais là, il y avait des ordres, une action d’envergure délibérée.
Voici un extrait du témoignage de 5 étudiants en droit de Lyon qui se sont fait parquer place Bellecour, des photos, pratiquement toutes prises par l’un d’eux, une vidéo et des liens vers des informations concordantes.

Ce qui c’est passé place Bellecour à Lyon, le 21 octobre 2010, ne peut pas être la simple décision d’un préfet. Le gouvernement est aux abois, et comme tout monstre à l’agonie, il peut être très dangereux. Ces gens qui nous gouvenenent sont des malades, sans grande culture et pas très intelligents, mais ils ont un réflexe de survie et un pouvoir de malfaisance aigus. Le gouvernement a donc choisi que la grande leçon soit donnée à Lyon, place Bellecour le 21 octobre 2010. Alors, apprenons cette leçon, découvrons ce gouvernement dit d’ouverture qui enferme les jeunes tout un après-midi, pour les gazer, les matraquer, les affoler.

[...]

 

Cliquez sur la photo pour la visualiser dans sa taille originale.
GIPN
Lyon, jeudi 21octobre 2010

 

« Tout commence en début d’après-midi, nous savons qu’un rassemblement pacifque est organisé place Antonin Poncet par l’UNL et la CGT (dans son petit break blanc). En tant que citoyens et concernés par l’amalgame jeune = casseur il nous semble important d’aller manifester dans le calme avec les jeunes et les syndicalistes.

Le dispositif policier déployé est impressionnant et dès la rue Victor Hugo on assiste à des barrages fltrants. Les CRS nous laissent passer sans aucun contrôle à notre grand étonnement. Nous sommes donc sur la place Bellecour.

Un grand nombre de personnes tentent d’accéder à la place Antonin Poncet, nous avons le cortège en visu. Cependant, le GIPN est présent et lourdement armé. Une ligne de CRS bloque de tous les côtés l’accès à la place d’où doit débuter la manifestation. Nous pensons qu’il s’agit juste d’une mesure temporaire.

Nous tentons de regagner la place en passant par la rue de la Barre. C’est alors que nous découvrons deux blindés anti-émeutes armés de canon à eau placés respectivement à l’entrée de la rue du Président Édouard Herriot et à la rue Gasparin. Ça commence à chauffer là où les CRS bloquent l’accès à la manifestation : premiers tirs de gaz lacrymo sur les personnes agglomérées dans la place Antonin Poncet et celles de l’autre côté de la ligne de démarcation.

Nous demandons alors aux CRS disposés en ligne rue de la Barre si nous pouvons sortir de cette place. « On ne veut pas se prendre des cailloux, ni des gaz nous voulons juste manifester pacifquement de l’autre côté de la rue » . Réponse sèche nous disant que de toute façon le secteur est bouclé et que les ordres sont clairs. Personne ne sort. On nous dit alors d’aller nous mettre au fond de la place (côté Saône) pour éviter les gaz et que « peut-être » là bas nous pourrions sortir.

La situation est inédite, nous faisons le tour de la place, toutes les rues adjacentes sont bloquées, à chaque barrage où nous demandons de sortir on nous répond toujours que c’est impossible. Et pourtant nous voyons des personnes qui arrivent à passer sans problème les barrages de CRS. Les personnes de plus de 25-30 ans sortent sans problème de cette place. Il est clair que le mot d’ordre est de laisser entrer les « jeunes » dans la place et de ne pas les laisser sortir pour une durée indéterminée.

Nos inquiétudes sont confrmées par un CRS qui nous dit que de toute façon « vous les jeunes vous ne sortirez pas avant 20h et même 21h si cela est nécessaire ».

Cela fait déjà 1h30 que nous attendons. Pas de mouvement, on croirait que le temps s’est arrêté. Il semble que le commandement central soit muet, les CRS au milieu de la place en petit groupe sont plus que détendus, enlèvent leurs casques, fument et parlent même avec les jeunes. L’hélicoptère de la gendarmerie ne cesse de tourner au-dessus de nous, équipé d’une caméra il passe et repasse au dessus des jeunes. Le climat est presque détendu. Mais il ne le restera pas longtemps : des groupes de CRS font des rondes, passent et traversent la place Bellecour pour « réveiller » les jeunes, peut-être trop calmes ? Deux policiers de la BAC tournent sur une moto depuis une bonne demi-heure dans la place.

Nous attendons, encore, toujours. C’est au bout de 3 heures que le harcèlement policier commence à porter ses fruits. Les jeunes au début très dispersés et calmes commencent à se rassembler et demandent à sortir.

Les jeunes sont pris dans un mouvement de foule, la police toujours en bloquant les sorties de la place, tire des grenades lacrymogènes sur le groupe nouvellement formé.

Des jeunes après s’être fait gazer se font matraquer. Il est impossible de sortir.

Les forces de l’ordre délivrent alors un message hallucinant depuis les fourgons blindés anti-émeutes : « Attention. Si vous ne vous dispersez par maintenant, nous allons devoir faire usage de la force ». Mais comment vont se disperser les jeunes alors que tout est bloqué ?

Au même moment, nous étions bloqués à un barrage en tentant de sortir pour la « 10e » fois. Les forces de l’ordre donnent l’assaut et balance la sauce sur des jeunes non armés, totalement encerclés et sans aucune protection : Canon à eau, gaz lacrymo sous toutes ses formes, matraquages, fumigènes, bangs, ...

Après cet assaut insensé il nous est ordonné de nous présenter à une sortie (enfin ouverte !) direction quai de Saône. L’humiliation continue : Contrôle d’identité avec des agents recensant toutes les infos sur chaque personne présente, fouilles corporelles et photographies. De plus la presse est là pour filmer la prise du jour. Tutoiement et petites blagues racistes de rigueur. On fait passer tous les « beurres » chez le photographe des RG. Ceux qui n’ont pas de pièce d’identité seront systématiquement mis en garde à vue et « stockés » dans les cars que nous voyons au loin sur le pont Bonaparte. »

L’article complet : La Rafle de Bellecour - Lyon, 21 octobre 2010

Cliquez sur la photo pour la visualiser dans sa taille originale.
GIPN
Lyon, jeudi 21octobre 2010

 

Publié par la Rédaction le lundi 25 octobre 2010
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 09:41
Lettre ouverte de l’avocate Sarah Aristide au ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, à propos de l’existence d’un fichier illégal de ressortissants haïtiens à la PAF de Guadeloupe

 

 

 

 

Sarah ARISTIDE

______________

 

Diplômée en sciences criminelles et criminologiques

Avocat au Barreau de la Guadeloupe

 

 Aff : Fichier Illégal 

Ref:

Pointe-à-Pitre, le 11 Octobre 2010

 

Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’intérieur, de l’outre mer  et de collectivités territoriales                                       

Brice HORTEFEUX

                                                        

                                                              

Monsieur le Ministre de l’intérieur,

 

C’est avec grand intérêt, que j’ai noté votre prise de position quant au fichier illégal créé récemment et concernant les ressortissants roumains et « gens du voyage », et dont l’existence a été dénoncée par 4 Associations de défense des droits de l’homme.

 

Pour ma part, je me préparais à déposer une plainte pénale pour des raisons identiques, que je vous exposerai ci après, mais préfère avant toute procédure contentieuse, vous tenir informé, si d’aventure vous ne l’êtiez pas, de certaines pratiques ayant cours sous nos latitudes.

 

J’ai reçu plusieurs clients, ressortissants d’origine Haïtienne, dont j’ai en main les témoignages et qui sont étonnamment similaires.

 

Ainsi, pour vous résumer la situation, ces derniers, qui sont tous en voie de régularisation de leur situation sur le territoire français, se sont soit présentés à la préfecture et ce à la demande des services préfectoraux (étant entendu qu’ils avaient déjà été convoqués par le passé par les mêmes services, ce qui explique leur absence de méfiance), soit fait contrôler dans des conditions totalement illégales au regard des prescriptions du Code de Procédure Pénale en ce qui concerne les contrôles d’identité, que je vous ferai pas l’injure de vous rappeler.

 

C’est dans ces conditions, qu’ils ont été amenés par les policiers s’étant présentés comme appartenant à la PAF et qui ont procédé à leur interpellation et interrogatoires dans les locaux de la PAF, soit sur la région de BASSE-TERRE, soit sur la région de POINTE-A-PITRE.

 

A partir de cet instant, il leur a été annoncé qu’ils étaient en garde à vue et pour la plupart d’entre eux, il leur a été indiqué, que la présence d’un Avocat était inutile dans la mesure où « celui ne les empêcherait pas de les interroger »(SIC !), d’autres ont fort heureusement eu la possibilité de joindre un Conseil, qui en tout cas pour les dossiers que j’ai en ma possession a été contacté trop tard pour se rendre « en garde à vue », puisqu’il semble qu’il s’agisse d’une telle mesure.

Je ne m’avancerai pas davantage sur ce terrain, dans la mesure où j’ignore véritablement le qualificatif juridique employé pour ces auditions manifestement illégales, faisant suite à ces arrestations tout aussi illégales.

 

Mes clients m’indiquent tous que cette mesure de garde à vue ne devait durer selon les cas que de deux à quatre heures et qu’ils seraient relâchés par la suite, les privant par la même d’un passage devant le juge des Libertés et de la détention, qui n’aurait pas manqué d’annuler ces « procédures d’interpellation », qui prêteraient à sourire si il ne s’agissait pas du traitement aussi illégal que dégradant d’êtres humains, fussent ils étrangers…

 

Mais le pire est à venir, faisant penser à des pratiques d’un autre temps et inconcevables dans une démocratie libérale, se présentant comme le berceau des droits de l’homme, fussent ils encore une fois étrangers !

 

Tous mes clients ont été interrogés sur leur vie privée et sur des détails de leur vie qui relèverait quasiment du secret de la confession et qui ont été scrupuleusement notés, selon leurs dires.

 

Mais mieux, tous ont fait l’objet de prises de clichés photographiques et de prises d’empreintes papillaires.

 

Les policiers de la PAF, leur ont déclaré à chacun, qu’à l’issue de ce « passage » dans leurs locaux, ils seraient libérés après autorisation du préfet, leur indiquant par la même que le préfet était au courant de ces pratiques que l’on croyait légitimement passées, déclarations qu’ils ont évidemment cru puisque nombre d’entre eux avaient été directement arrêté à la préfecture à leur arrivée ou après avoir patienté parfois jusqu’à une demi heure, ce qui induit dans ce cas que la PAF avait été appelée par les services préfectoraux.

 

Tous ces faits m’amènent à penser, véridique l’existence d’un fichier illégal concernant les étrangers et plus particulièrement les ressortissants haïtiens, que je ne peux passer sous silence en vous interpellant directement et publiquement, et ce avant le dépôt de toute plainte car j’ose espérer que vous aurez mesurer la gravité d’une telle atteinte aux droits de l’homme et prendrez toutes les mesures qui s’imposent pour faire la lumière sur ces pratiques sinistres et indignes de toute société démocratique.

 

J’adresse bien évidemment copie de la présente au Préfet de la Région GUADELOUPE, ainsi qu’au Procureur de la République de BASSE-TERRE et à celui de POINTE-A-PITRE, qui auront eux aussi certainement une réponse à apporter à toutes ces violations si elles leur sont méconnues.

 

Dans l’attente d’une réponse de votre part,

 

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre de l’intérieur, à l’expression de mes salutations distinguées.     

 

Sarah ARISTIDE

 

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 09:36
LES RAFFINNERIES NE REDEMARRERONT PAS !!!

category  mardi 26 octobre 2010 - 03:21Nantes le 25 octobre

Quel surprise d'entendre sur France inter « 3 raffineries ont suspendu le mouvement et vont reprendre de l'activité ». Alors que la veille lors d'une visite aux gréviste de la raffinerie de Donges la détermination était là, et aussi pour toutes les autres.



Renseignement pris auprès d'un délégué CGT de la raffinerie de Donges, il s'avère que ca n'est pas prêt de repartir. Petite explication...

Il y en effet 3 raffinerie qui ont suspendu le mouvement.

*La raffinerie de Reichstett (Bas-Rhin) ,de la compagnie helvétique Petroplus, qui venait d’annoncer sa volonté de fermer définitivement le site pour le transformer en simple terminal pétrolier, supprimant au passage 253 emplois sur 255. le mouvement a été suspendu suite avec la garantie de la part de la direction de ne plus fermer le site! La raffinerie est alimenté en pétrole brut par un pipeline qui viens du port pétrolier de Fos sur mer qui lui est en grève et lâche rien. La raffinerie ne peut donc pas redémarrer!

*2 raffineries du groupe exon une à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et une a Port-Jérôme (Seine-Maritime). Elle ont toutes les 2 suspendus le mouvement après que la direction est mis le paquet sur la table et leur est proposé le paiement intégral des jours de grève!! tous en sachant quelle ne pourraient par redémarrer aussi. En effet celle de Fos est alimenté par le même terminal pétrolier de Fos sur mer. Celle de Normandie est alimenté par l'entreprise SIM qui est également en grève et ne lâche rien également!!

les 9 autres raffinerie (6 du groupe Total, 1 Petroplus, 2 Basell) sont toujours dans le mouvement contre la mise en place de la réforme des retraites!!

la pénurie de pétrole ne s'éloigne pas. L'approvisionnement par bateau ne suffira pas a couvrir les besoins quotidiens. Ce n'est pas le moment de se faire duper par une presse mal renseignée et démobilisatrice!! continuons a généraliser la grève, a durcir le ton et a soutenir les grévistes. Des caisses de solidarité circule un peut partout, pour celle de Donges on en est a 30 000€.

mardi 26 octobre 2010 - 04:30


cette info est à faire circuler dans tous vos réseaux : car le pouvoir et tous les medias s'appuient sur les 3 raffineries plus en grève pour dire : c'est fini

information très important à diffuser partout même sous forme d'affichette

un gars qui a été pas loin de croire la propaganda !

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 23:05
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 12:40

 

 

LES ORIGINES DE SEYDINA NDIAYE


Né dans le Quartier de Bène Tally, en plein coeur de Dakar, Seydina Ndiaye avait montré une grande passion pour la musique depuis son bas age. Fils de nobles, son père était le fils de Tafsir Amadou Ndiaye, un parente de Alboury Ndiaye, Roi du Djolof ( Region interieure du Sénégal) et oncle direct de Cheikh ibra Fall, Guide de los Baye Fall et premier Talibe de Serigne Touba. Seydina dut lutter contre vents et marées pour raison de sa condition sociale du fait d'apartenir aux “GUER”(groupes sociaux correspondant a la noblesse), ainsi il lui était interdit l..entrée au monde de spectacles, un travail destiné aux “GUEWEL” o “GRIOT” (groupes sociaux qui chantent des louages y traitent de façon noble les “GUER” pour sa survie quotidiene) qui sont généralement artistes ambulents…, danseurs, animateurs de cérémonies ou de fetes, percussionistes , chanteurs. Son père, ilustre disciple de Khalifa Ababacar Sy de Tivaouane (ville sainte de Senegal) voulait que le jeune Seydina suit ses pas dans le monde de la religion, mais la force de la créativite inclinait la balance en faveur de ses vraies vocations qui sont la musique et la poésie

SES DEBUTS DANS LA MUSIQUE...


Il a debuté à chanter dans les fetes des lycées. Utilisant son amour pour la musique, il avait commencé à faire ses premiers pas quand il se reunissait dans la maison de ses amis la nuit en prenant le thé et ainsi, couvrait l'atmosphère avec ses chansons. A partir de 1985, Seydina Ndiaye vendait 4 poèmes en français qui sont: Mains noires, Guéwel, Afrique, et Gorée au grand chanteur sénégalais Babaa Maal pour leur utilisation dans un de ses spectacles de musique. En 1993, Seydina créait sa première maquette professionnelle et à partir de là, commençait à jouer dans les fetes des lycées, aux finales de foot-ball et quelques salles de fete en “BOEUF” avec Omar Pene du Super Diamono au Sahel Night, Pape Niang au Tringa, Fallou Dieng au Thiossane, Alioune Kasse au Miami Club, et Lemzo Diamono au Monaco Plage; et d'ailleurs, c'est cela qui lui a donné une promotion dans la capitale du Sénégal (Dakar). A partir de là, avec le nom acquis par son travail musical, plusieurs chaines de Radio importantes de Senegal l'invitaient à son programme pour l'entrevister: Dakar/F.M. avec Michael Soumah y Simon Meledje. Chaine nationale avec Kader Diokhane. Radio Dounya avec Didier Koloss et Jupiter Diagne.

CARRIERE MUSICALE


Seydina Ndiaye est l'auteur des paroles de la chanson de Biri Dawal Thiow du chanteur Fallou Dieng, ce tème a été la meilleure vente de l'année 1996 au Sénégal, après celui de Youssou Ndour. Plus de 100.000 copies ont été vendues au Sénégal, pays oú les musiciens de la deuxième génération n..arrivent pas a vendre 25.000 copies de cassettes..Depuis cet instant pour le succés de son oeuvre, le monde artistique sénégalais commençait a respecter le jeune Seydina qui debutait comme parolier. A partir de là, il écrivait des textes pour d..autres chanteurs comme Alioune Kasse, Dial Mbaye, Ndèye Kasse, Boy Marone, et plusieurs pour Fallou Dieng. En 1997, entouré d..un groupe d..amis et grands musiciens : el Maestro Aliou Diouf (Batteur de Babaa Maal), le Pianiste de Jazz Pape Fall, Seydina Ndiaye enregistrait a Dakar (Studio 2000) son Disque “Wett”(Solitude) en version de cassette composé de 6 morceaux, dont 3 en duos avec 3 chanteurs sénégalais: Fallou Dieng, Alioune Kasse et Pape Niang. Une des 6 chansons intitulée “Fanta” en duo avec Alioune Kassé avait interessé la Maison de Disque Française Declic Communication à Paris.

SEYDINA NDIAYE EN ESPAGNE


En 2000, il présentait Wett comme disque, cocktail de musique afro qui s'était édité en C.D. après son passage à Almeria, lieu que Seydina avait recouri le circuit musical avec son groupe: diffusion dans les programmes de télévisions locales (Canal Sur, Canal Si de Aguadulce, Canal El Ejido, Canal RTV, etc.), sans oublier une grande apréciation de la presse écrite de Andalu- cie sur sa musique (Voir Presse). Son style est fusionner les rithmes traditionnels avec les me- lodies modernes. Sa voix transmet les airs de nostalgie melancolique de son lointain Sénégal avec sa personnalité pour la originalité de ses chansons. En 2001 se installa a Madrid et a par- tir de ce moment Seydina Ndiaye a joué avec son groupe dans les meilleures salles de conciert de la capitale espagnole: Clamores, Galileo-Galilei, Caracol, Suristan, Copernico, Taboo, The Bourbon cafe. Il a aussi participé a des Festivals de musique avec une bonne note du public. Parler de musique Africaine a Madrid sans nommer l..artiste Seydina Ndiaye est presque impossible, parceque c'est un des rares musicien-producteur de spectacles africains. Il a orga- nisé et a produit de grands concierts avec les groupes: Africa Lisanga,Wafir, Obibase, Daye Paraya etc..en plus des groupes bréziliens et de Amelia Ray chanteuse-compositeur des Etats Unis sans oublier plusieurs festivals africains et bréziliens a Madrid. En Espagne, l'artiste senegalais s'est fait une place très importante dans le panorama musical etnique difficilement accessible. Vivant à Madrid, Seydina Ndiaye avec une voix que la presse gratuite de Madrid 20 Minutos definissait comme” une des voix africaines la plus suggerente” continue d'etre le reflet de la musique africaine en fusion et une figure incontestable de son Sénégal ici en Espagne. -----------------------------------------------------------------------------------------
Created with mySpace Profile Editor

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 12:26

Présentation de l’association Soleygnol

 

 

par Jérémie Meyret 

 

 

L’association Soleygnol a été crée en décembre 2009.

Lors d’un premier voyage au Sénégal en 2008, j’ai rencontré Abdoulaye Sy qui m’a hébergé (dans sa famille) à Dakar.

Nous avons échangé nos points de vue sur les causes qui amenaient tous ces enfants à venir mendier dans les villes (Dakar, Mbour).

Une des raisons qui nous a semblé évidente est le sous développement  des villages et le manque d’éducation des parents qui « confient » leurs enfants à des marabouts parfois peu scrupuleux censés leur enseigner le Coran mais que l’on retrouve souvent dans les rues des grandes villes cherchant un peu d’argent ou de la nourriture.

Fin 2009, Abdoulaye Sy me contacte afin de l’aider à concrétiser son projet. Il souhaite faire construire une école à Dialagnol qui en a besoin. En effet, Dialagnol fait partie d’un groupement de 4 villages qui forme la communauté rurale d’Oréfonde. En fait ces quatres villages se touchent et forment une petite ville de plus de 2000 habitants dans laquelle on ne trouve qu’une école élémentaire de 6 classes.

Pour l’aider je lui propose de créer une association, l’association Soleygnol (nom provenant de Soleymieux mon village en France et Dialagnol son village au Sénégal) ce qui est fait en  décembre 2009.

 Dans la première moitié de 2010 nous vendons des cartes d’adhérents et organisons nos premières manifestations afin de faire connaître l’association et récolter de l’argent et un peu de matériel (scolaire, affaires pour les éuqipes de foot…).

En septembre 2010 je me rends à Oréfonde avec Abdoulaye Sy visiter le village, rencontrer les habitants, les divers acteurs locaux, les responsables d’institution (poste de santé, directeur d’école, responsable du jardin d’enfants…) qui nous reçoivent avec une grande joie et qui nous font part de leurs problèmes.

A cette occasion nous obtenons un terrain afin de construire l’école, nous faisons faire des devis et décidons d’agir par étape. Nous souhaitons impliquer le plus fortement possible les habitants de Dialagnol et créons ainsi un comité de pilotage qui sera chargé de mener avec l’aide d’Abdoulaye Sy, les actions sur place.

Pour le chantier de l’école, notre projet global comprend six classes, un bureau, une bibliothèque et deux WC, pour un coût d’environ 55 000 . Face à cette somme relativement importante et afin d’apporter le plus rapidement possible une preuve concrète de l’efficacité de nos actions, nous choisissons de construire dans un premier temps un bloc de 3 salles de classes dont une servira provisoirement de bureau et de bibliothèque, dans l’espoir d’ouvrir deux classes dès le rentrée prochaine en octobre 2011. Le coût de cette première étape s’élève à 13444956 FCFA soit 20 496, 70 €.

Désormais munis de documents, d’un projet clair et précis nous pouvons demander des subventions aux institutions publiques, des aides et des partenariats avec des acteurs privés.

Je suis  aussi revenus avec plusieurs courriers (club de foot de Dialagnol, des enfants de l’école, des collégiens, d’une radio locale, du directeur du poste de santé, du chef du village) demandant de mettre en place des correspondances, des partenariats, des jumelage avec leurs équivalents à Soleymieux ou dans la région. Ces initiatives doivent ainsi permettre d’impliquer les membres et sympathisants à s’investir d’une façon assez directe dans un échange qui ne peut être qu’enrichissant pour tous.

 

Association Soleygnol

 

Bulletin d’information n° 1

Site internet : soleymorefonde.wifo.com

Adresse : Chemin du Pont 42560 Soleymieux

 

 

Présentation rapide de l’association :

-        Création en décembre 2009 par Abdoulaye Sy de Dialagnol (nord est du Sénégal) et Jérémie Meyret de Soleymieux (centre est de la France) d’où le nom Soleygnol

-        Objectif, aider le village de Dialagnol et la communauté rurale d’Orefondé (formée de 4 villages) à se développer

 

Premier projet :

-        Aider le village de Dialagnol à construire son école. Essentielles au développement des zones rurales, les écoles, pas assez nombreuses loin des villes, sont une première étape afin de lutter contre l’exode rural. En effet, on retrouve beaucoup de jeunes mendiants dans les villes sénégalaises ayant fui leurs villages n’y voyant aucune perspective d’avenir.

 

Premières actions :

-        En 2010, des manifestations sont organisées afin de faire connaître l’association, récolter des fonds, recruter des membres

-        A ce jour, une cinquantaine de personnes ont adhéré à l’association, la cotisation annuelle est de 5 €, les cartes pour l’année 2011 seront en vente à partir de décembre.

-        En octobre 2010, les ventes de cartes, un concours de coinche, un concours de pétanque et les dons nous ont permis de récolter 3000 €.

 

Remerciements :

-        Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à nos actions, qui nous ont aidé, qui ont adhéré ou fait un don à l’association

-        Nous remercions la mairie de Soleymieux pour la subvention qu’elle nous a accordée

-        Nous remercions les participants et organisateurs du tournoi interpoivrots ainsi que les anciens du foot pour leurs dons respectifs

-        Nous remercions le club de l’ESHF pour le matériel qu’il nous a donné que nous avons redistribué aux joueurs de L’A.S.C. Dialagnol

En septembre 2010, Jérémie Meyret se rend à Dialagnol avec Abdoulaye Sy pour lancer les premières actions sur place. Compte-rendu résumé…

 

-        11 jours à Dialagnol en compagnie d’ Abdoulaye SY, vice-président de l’association qui vit entre Dakar et Dialagnol.

-        Nombreuses rencontres avec les villageois, avec les acteurs locaux (responsables d’associations, directeur d’école, directeur de la maternité, chefs des villages d’Orefondé) avec la volonté de les impliquer concrètement dans le projet

-        Constitution d’un comité de pilotage composé de 10 membres chargés de centraliser et faire remonter les informations des villageois, redistribuer les aides et faire passer les messages de l’association.

 

Premiers dons et premières actions à Dialagnol

-        Un don de 126000 Fcfa (192 €)  pour les trois infirmières du poste de santé, n'étant pas fonctionnaires elles n'ont pas de salaires fixes, elles sont payées proportionnellement au nombre de tickets de consultation vendus. Leur salaire varie donc d'un mois à l'autre de 12000 à 25000 Fcfa (pour indication un sac de riz coûte 13000 Fcfa). Notre don représente un complément de 7000 Fcfa/ mois (10,67 €) pendant 6 mois pour chaque infirmière.
Nous recherchons des parrains afin de poursuivre cette aide, pour 6 mois cela représente 64 € par infirmière.

-        Un terrain a été donné à l’association pour construire l’école, nous avons établi les devis et choisi les entrepreneurs. Pour construire un bloc de 3 salles, (deux classes, un bureau / bibliothèque et des WC), la facture s’élève à 21000 €.  Nous aimerions ouvrir les premières classes en octobre 2011.

 

Un système de partenariat

-        Nous souhaitons multiplier les échanges sous forme de partenariat, de correspondance, de jumelage entre les institutions d’Orefondé et leurs équivalents dans la région de Soleymieux. Nous aimerions mettre en relation les écoles, les collèges, les clubs sportifs… Trouver des partenaires pour le poste de santé / maternité, pour la radio Salndu Fuuta…

 

Nos besoins

-        Réunir 21 000 € pour construire l’école – Récolter des fournitures scolaires, du matériel médical, du matériel informatique, des jeux des vêtements pour la case des tout petits…

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 12:19

Soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique.

 

 

 

Organisation de l'association

     

 

  • Président : Michel Brugière
  • Présidents d'honneur : Hubert Prévot et Jacques Lebas

Conseil d'administration

Membres fondateurs

  • Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT)
    • Michel Jordan - Ingénieur de recherche
    • Marc Zarrouati - Maître de conférences en philosophie des sciences
  • Amnesty International Section française
    • Michel Fournier - Traducteur auprès d'organismes internationaux
    • Michel Morzière - Ingénieur
  • Juristes sans frontières
    • Thierry Marignan - Avocat
    • Isabelle Prat - Juriste d’entreprise
  • Médecins du monde
    • Michel Brugière - Médecin, directeur général de Médecin du monde
    • Fabrice Giraux - Médecin généraliste, secrétaire général de Médecin du monde
  • Trêve
    • Aurélia Malhou - Juriste
    • Eric Sandlarz - Psychanalyste et psychologue clinicien

Membres actifs

  • Jacques Lebas - Médecin
  • Antoine Lazarus - Médecin
  • Christine Martineau - Avocate
  • Sylvie O'Dy - Journaliste

Équipe 
  • Les salariés

    • Direction générale : Eléonore Morel Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

    • Le centre de soins
      • Directrice  : Sibel Agrali Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
      • Assistante de direction et responsable de l'accueil : Catherine Pinzuti
      • Accueillante : Muriel Bamberger
      • Médecins généralistes : Agnès Afnaïm, Micheline Benatar, Patrick Hirtz
      • Kinésithérapeute : Sylvia Tartaglia
      • Psychologues cliniciens : Véronique Bourboulon, Armando Cote, Helena D'Elia, Omar Guerrero, Beatrice Patsalides Hofmann, Eric Sandlarz
      • Assistant social : Olivier Jegou
      • Juriste : Aurélia Malhou

    • Le centre de formation
      • Responsable  : Helena d Elia Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.  
      • Gestion et secrétariat : Déborah Caetano

    • Administration et finances
      • Responsable  : Bénédicte Poidebard Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
      • Responsable recherche de financements : Laurence Janin Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
      • Responsable de la recherche de fonds privés: Isabelle Maitre Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.  

    • Information et communication
      • Responsable communication et publications : Yaëlle Szwarcensztein Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
      • Responsable du centre de documentation : Fabien Frugier Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

  • Les bénévoles
    • Secrétariat et administration : Liliane Passavant, Philippe Salomon
    • Comptabilité : Jacqueline Ramus
    • Pharmacie : Jacqueline Ghaye
    • Comité de rédaction de Mémoires : Anne Caron
    • Documentation : Maya Blanc
  • Ceux qui nous soutiennent
    • Les œuvres illustrant Mémoires et présentes sur le site web de l'association sont de Michelle Salmon Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. .
    • Dans le cadre d'un mécénat d'entreprise, maquette à titre gracieux pour la revue Mémoires : Hélène Doukhan, de Stratis.

Comité de soutien

Les membres du comité de soutien ont accepté de s'engager aux côtés de l'Association Primo Levi pour faire connaître son action dans leurs différentes sphères professionnelles et pour contribuer, par leur notoriété et leur adhésion à la cause défendue par l'association, à son action de sensibilisation dans les milieux universitaire, politique et médiatique. 

  • Patrick AEBERHARD
    Professeur associé à l'université Paris 8, co-fondateur de Médecins du monde
  • Paul BOUCHET
    Membre du Conseil d'État
  • Constantin COSTA-GAVRAS
    Réalisateur
  • Louis JOINET
    Ancien expert indépendant des Nations unies sur la détention arbitraire et l'impunité 
  • François JULIEN-LAFERRIÈRE
    Professeur de droit

  • Jean LACOUTURE
    Écrivain, historien

  • Olivier LE COUR GRANDMAISON
    Enseignant en sciences politiques et philosophie politique
  • Anicet LE PORS
    Ancien ministre, membre du Conseil d'État, président de section à la Cour nationale du droit d'asile (CNDA)
  • Ariane MNOUCHKINE
    Metteur en scène, réalisatrice
  • Edgar MORIN
    Sociologue, directeur de recherche émérite au CNRS
  • Nicole QUESTIAUX
    Ancienne ministre d'État, membre du Conseil d'État, membre de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH)
  • Michel ROCARD
    Ancien Premier ministre
  • Catherine TEITGEN-COLLY
    Professeur de droit à l'université Paris I, membre de la CNCDH
  • Emile TENET
    Président de la Confédération des retraités des professions libérales
  • Annette WIEVIORKA
    Historienne, directrice de recherche au CNRS
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 12:15
PARIS - 27 NOVEMBRE 2010 : Migrations, faites circuler les utopies
27 novembre rendez-vous au Soleil pour l'évènement de clôture des 70 ans de La Cimade

Après une année de débats, de projections, de fêtes et de rencontres autour de l'histoire de La Cimade et de son engagement, il est temps d'imaginer l'avenir.

 

 

> Télécharger le dossier de présentation de l'évènement

 

 

Déchéance de la nationalité, discours de Grenoble, peine de bannissement,
mariage blanc et mariage gris, identité nationale… Vos oreilles sifflent à force
d’entendre parler des étrangers en terme simplistes, négatifs et réducteurs ?
Vous ne supportez plus qu’on oppose les bons français et les mauvais français,
vous trouvez que deux êtres humains devraient toujours avoir les mêmes
droits ? Faites circuler vos utopies ! Imaginons concret, échangeons nos solutions
et renouvelons nos possibles ! Un blog a été ouvert en septembre pour recueillir
les sons, les mots, les rêves qui composent nos imaginaires sur les migrations
Ces fragments d’imaginaires, ces alternatives composeront les fondements
de cette journée au Théâtre du Soleil. Les mots recueillis seront projetés sur
les murs du théâtre et les espaces seront scénographiés par deux élèves de
l’école Duperré. Toute la journée, vous serez invités à circuler dans les trois
nefs du Théâtre du Soleil, grâce notamment à la présence d’une brigade d’accueil
mobile animée par Garniouze, bonimenteur, homme de rue et de cirque. Quatre
tables rondes, émaillées d’interludes sonores, de lectures et du slam véhément
du duo Undeuxground de la Cie gertrude II proposeront des nouveaux regards,
analyses et actions pour faire bouger les lignes politiques sur l’immigration
[9h30/10h30 pour un droit international à la mobilité 10h30/12h00 l’enfermement
des migrants ? 14h/16h l’image de l’étranger 16h/18h politiques migratoires :
réalités et principes éthiques]. Dans l’espace forum, de 9h30 à 19h la journée
sera rythmée de rencontres-flash avec 20 structures agissant auprès des
étrangers : vous pourrez leur poser toutes vos questions sur leur action ! Entre
deux rencontres, vous pourrez prendre votre temps et découvrir l’exposition
« sur la frontière » d’Ezra Nahmad et de Laetitita Tura. Un bal pour faire swinguer
les migrations, mené par les mercenaires de l’ambiance, initiés par Vlad et Solo
de l’émission l’Afrique Enchantée, sur France Inter, viendra clore la journée
à 21h. Pour déjeuner et dîner, des repas rapportant les rumeurs du monde,
préparés avec amour dans les cuisines du théâtre, vous seront servis.

POUR TOUTE INFORMATION CONCERNANT LA JOURNEE AU SOLEIL, VISITEZ LE BLOG www.faitescirculerlesutopies.com



Théâtre du Soleil
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 12:11
Session d'approfondissement :
Thématique abordée en 2010 : Du corps docile au corps parlant

Du mardi 23 au vendredi 26 novembre 2010 / Durée : 4 jours - de 9h30 à 17h30

Après plusieurs rencontres de sensibilisation, la nécessité d’approfondir les concepts autour du trauma, de la violence politique et de ses effets, s’impose aujourd’hui. Pour répondre aux différentes demandes de nos partenaires, nous proposons une formation d’une semaine de quatre jours. C’est à partir de la réflexion théorique soutenue par les professionnels du centre de soins Primo Levi que nous allons échanger avec les participants.

Objectifs
• approfondir différentes thématiques cliniques sur les effets
du trauma associés à la torture et à la violence politique
• permettre aux professionnels : de mieux comprendre le public qu’ils accueillent ; de repérer les effets du trauma sur cette population et sur eux-mêmes ; de mieux se situer dans leur fonction ; d’accéder à une meilleure compréhension de leur pratique professionnelle.


Du corps docile au corps parlant

Quand nous sommes confrontés aux questions de la violence et de la torture, une interrogation de la dimension du corps est inévitable, car le corps constitue la superficie, le support sur lequel s’exerce la torture. L’exercice du pouvoir s’applique au corps, la domination de l’homme sur l’homme passe par le corps. Le moment de la vie de l’être humain passe d’un corps docile, corps d’enfant aliéné dans l’autre, vers un corps rempli par les dires, un corps parlant.
Il s’agira pendant ces journées de formation de décliner les différents aspects de la prise en charge du corps dans les quatre disciplines (médicale, psychologique, sociale, et juridique) exercées au Centre Primo Levi. Nous parlerons de l’aspect social et juridique qui concerne la « gestion des corps et des populations», notamment concernant les immigrés et les demandeurs d’asile. Quelles sont les formes contemporaines de contrôle que l’Etat exerce sur le sujet ? Quels en sont les effets subjectifs et psychiques sur nos patients, sur les cliniciens et les travailleurs sociaux ? Quels effets les « vides » juridiques et les changements permanents de lois provoquent-ils sur ces personnes-là ? Les médecins vont adresser ces questions en s’appuyant sur trois notions essentielles : l’organisme, la vie et le corps.

En effet, la clinique du trauma depuis son début s’interroge sur la nature de la douleur et sa localisation dans le corps, là où, la douleur n’occasionne aucune répercussion sur un organe particulier. Douleur d’exister ? Des notions comme celle du symptôme et d’autres seront traitées pour tenter de trouver des voies de passage entre le discours médical et la psychanalyse. Dans cette partie, la kinésithérapeute et ostéopathe du centre nous parlera de son travail immédiat, du
« corps-à-corps » avec les patients, de ses effets éventuels, de ses difficultés et de la particularité d’un corps qui a été maltraité.
L’articulation complexe entre « langage » et « corps » – question clef de la psychanalyse dès son départ – nous interroge. La notion de symptôme comme « événement du corps » sera alors traité dans ce contexte théorique à partir de cas précis issus de notre clinique.
Cette formation est ouverte à toute personne qui s’intéresse à la question de la violence, de la torture et de ses effets cliniques et sociaux. Par le biais de la notion de trauma nous tenterons de trouver les conséquences de la terreur et de la barbarie entre les générations.

Renseignements au centre de formation
lundi et jeudi de 9h30 à 13h
auprès de Déborah Caetano
au 01 43 14 88 50
ou par mail : formation@primolevi.org Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

Partager cet article
Repost0