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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 07:57

 

Les immigrés rapportent 12,4 milliards à la France

par L Fauconnier avec Courrier International - 15 Décembre 2010

 

L'immigration a contribué à faire rentrer plus de 12 milliards dans les caisses de l'Etat français en 2009. C'est le résultat d'une étude effectuée pour le ministère des affaires sociales par une équipe de l'université de Lille sur les coûts de l'immigration pour l'économie nationale.

 

 

balance

Nous en découvrons la teneur dans Courrier international qui traduit un article paru sur le sujet début décembre dans le journal espagnol ABC.

 

En 2009, le coût de l'immigration au budget de l'Etat s'élève à 47,9 milliards d'euros (retraites, 16,3 milliards ; aides au logement, 2,5 milliards ; RMI, 1,7 milliard ; allocations chômage, 5 milliards ; allocations familiales, 6,7 milliards ; prestations de santé, 11,5 milliards ; éducation, environ 4,2 milliards).

 

Les immigrés reversent au budget de l'Etat 60,3 milliards d'euros en impôt sur le revenu, 3,4 milliards ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d'euros.

 

Le solde positif pour l'Etat est donc de 12,4 milliards, ce qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants.

 

En France on recensait en 2009 environ 5,3 millions résidents étrangers.

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 07:53

NE LAISSEZ PAS FAIRE !

L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !

 

 

- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.

- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.

- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.

La loi HPST dite loi Bachelot a supprimé l’appellation de « Service Public Hospitalier ». Elle ne parle plus que d’ « Etablissement de Santé ». Elle cherche à transformer l’hôpital public en entreprise.
Pour être rentable l’hôpital devra sélectionner les pathologies et les patients, et diminuer le nombre de personnels : moins d’infirmières, moins d’aides soignantes, moins de médecins, moins de secrétaires, moins d’assistantes sociales.
Il est prévu de supprimer 20 000 emplois dans l’ensemble des hôpitaux.

NE LAISSEZ PAS FAIRE
POUR DÉFENDRE VOTRE HÔPITAL PUBLIC ASSURANT
L’ACCÈS ÉGAL POUR TOUS À DES SOINS DE QUALITÉ,
SIGNEZ LA PÉTITION NATIONALE QUI SERA ADRESSÉE
AU PARLEMENT ET AU GOUVERNEMENT:

« Je défends l’Hôpital Public, lieu de formation des professions médicales et paramédicales, de l’innovation et des progrès thérapeutiques, qui offre à tous, sans discrimination, des soins de qualité.

Je m’oppose à son démantèlement qu’annoncent d’une part un nouveau mode de direction qui aura pour souci principal la rentabilité, d’autre part des suppressions d’emplois non justifiées qui altèreront la qualité des soins. L'Hôpital Public doit avoir un financement lui permettant de remplir ses missions.»

 
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 07:48

Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris - educsansfrontieres@free.fr / www.educationsansfrontieres.org
Le 17 décembre 2010

Monsieur le Ministre,
Monsieur le Ministre, vous avez souhaité rencontrer le Réseau Education Sans Frontières, RESF.
Le Réseau dans sa diversité aussi bien géographique que philosophique, politique, spirituelle, refuse de désigner en son sein quelques représentants que ce soit pour venir au ministère.
Le gouvernement que vous servez et vous-même avez pris le parti d’une politique du rejet de l’étranger, non pas celle d’un accueil des familles et des jeunes présents en France par la délivrance d’un titre de séjour pérenne, mais celle de l’expulsion à tout prix avec des objectifs précis fixés préfecture par préfecture, prime de résultat à l’appui. Le nombre d’expulsions a été de plus en plus important d’une année sur l’autre. Vous avez choisi de devenir ce que nous appellerons « ministre de la Rafle et du Drapeau », vous l’avez fait, avez-vous dit, « sans état d’âme ». Vous avez rempli vos objectifs.
Bien sûr, pour rassurer les bonnes consciences, vous avez dans le même temps affirmé que votre politique était « ferme mais humaine », vous déclarant « fiers de nos valeurs », », de notre pays qui est à l’origine de la Déclaration des Droits de l‘Homme, qui a ratifié la Convention européenne, la Convention internationale des droits de l’enfant. Ces grands textes qui défendent et protègent les droits fondamentaux de chacun, quel qu’il soit, d’où qu’il soit, vous en usurpez le prestige dans le même temps que vous les bafouez en menant une politique qu’il faut bien qualifier de xénophobie d’Etat.. La multitude de cas inhumains que vous avez assumés est trop longue pour qu’il soit possible d’en faire la liste. Enfants en rétention, familles brisées par l'expulsion d'un ou de plusieurs des leurs, lycéens expulsés en cours d’études sont hélas des démentis vivants et désespérants de vos paroles. Ni les expulsés, ni leurs proches, ni leur entourage, ceux qui les rencontrent tous les jours à l’école, au travail, ne peuvent croire que ce soit cela une politique humaine. Ils savent en outre que vous avez été alerté sur chacun de ces cas et que votre humanité ne s’est pas manifestée.
Après l’intermède de Monsieur Besson qui a poursuivi sans faiblir votre politique, vous retrouvez aujourd’hui la charge de l’immigration au sein du ministère de l’Intérieur. Police et immigration ! Tout un programme. Après les évènements de cet été, les Roms, citoyens européens, nommément désignés comme devant être chassés de leurs habitats précaires pour être expulsés, nous voyons bien que si votre politique s’est modifiée, c’est pour le pire, le renforcement de la xénophobie et la banalisation de la plus grande brutalité en paroles et en actes. Nous n’en prendrons qu’un seul exemple concret, celui d’Ardi, jeune garçon de 15 ans très lourdement handicapé, que la police est allée chercher dans un centre de soins spécialisés et qui a été expulsé par le ministre Besson. Mais, à notre connaissance, vous n’envisagez pas son retour en France, bien que l’état de santé de ce jeune se dégrade de jour en jour.
Vous allez défendre la loi concoctée par votre prédécesseur car, dites vous, « vous vous inscrivez dans ses pas ». Vous n’hésitez donc pas à franchir un seuil très grave en restreignant très fortement le contrôle judiciaire sur l’administration. Ce projet de loi renforce les pouvoirs arbitraires de l'administration au détriment de ceux du juge pourtant garant selon la Constitution des libertés individuelles. Il bafoue la notion d'accès équitable à la justice garantie par la Convention européenne des droits de l'Homme. Il utilise le prétexte de directives européennes pour banaliser et aggraver l'enfermement, il construit une société fondée sur la peur et le rejet de l'autre stigmatisant les étrangers et les français d'origine étrangère.
Vous le savez déjà, et vous pouvez le constater tous les jours, RESF n’est pas d’accord avec la politique d’immigration que vous poursuivez avec acharnement depuis de longues années. Vos protestations d’humanité, vos engagements ou ceux de Monsieur Besson sont constamment démentis par vos actes. Que pourrions-nous donc nous dire ?
Fort de votre majorité au Parlement, vous allez faire passer une loi inique, vous expulsez chaque jour, mais vous le faites contre l’assentiment d’une grande partie de la population de ce pays. Et nous, RESF, nous n’existons que parce que nous avons le soutien et l’aide des citoyens ordinaires que votre politique révulse. Vous pouvez poursuivre des hommes et des femmes pour délit de solidarité, mais vous ne
pouvez pas en brider l’expression journalière. Vous refusez de l’entendre, mais tous ceux qui attendent la délivrance d’un titre de séjour par décision administrative sont au coeur de la population, ils en font partie intégrante, ils sont des nôtres. Et si, nous qui avons des « papiers », nous les défendons, c’est parce que nous défendons l’idée d’une société humaine, solidaire et juste, où les considérations pour les êtres humains que nous sommes tous, sont premières et non pas secondaires.

Monsieur le ministre, votre politique est insoutenable car nous, citoyens, nous sommes nombreux, conjoints, enfants ou petits enfants de migrants. Nous avons des conjoints, qui sont des migrants. Le président de la République lui-même est enfant de migrant. C’est cela la population de la France aujourd’hui et vous n’y pouvez rien changer.
Nous voulons, quant à nous, que les jeunes de toutes origines puissent étudier, travailler, aimer, vivre leur vie sans craindre une expulsion qui anéantisse leur avenir, nous voulons que cessent la chasse aux « sans papiers », l’enfermement de parents et trop souvent d’enfants dans les centre de rétention, la négation quotidienne de droits fondamentaux comme l’asile, le logement, le travail, l’accès aux soins... Nous voulons
que cessent les poursuites contre tous les militants de la solidarité et ceux qui dénoncent le caractère inhumain et régressif de votre politique.
C’est pour toutes ces raisons que nous ne donnerons pas suite à votre demande. Nous n’irons pas faire semblant d’être consultés alors que votre politique, déjà tracée et bien connue, va à l’inverse de ce que nous réclamons.
Pour RESF : Mireille Peloux (RESF Rhône), Brigitte Wieser (RESF Paris), Jean-Michel Bavard (RESF Oise)

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 17:12
Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara n'a pas dit son dernier mot non plus !
 
Alassane Ouattara, Côte d'Ivoire

Alassane Ouattara, Côte d'Ivoire | Max PPP

Face à l'intransigeance de Laurent Gbagbo qui défie même le monde entier, Alassane Ouattara a encore de belles cartes dans son jeu, dont celle de l'argent, nerf de la guerre.

Comme pour d'autres Etats africains, l'armée et l'argent sont les deux ressorts du pouvoir en Côte d'Ivoire.


Et là, les deux présidents proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont chacun leur avantage :

  • A Laurent Gbagbo, (pour l'instant) le contrôle de l'institution militaire,
  • A Alassane Ouattara, le soutien de la communauté internationale et donc des comptes financiers de l'État ivoirien. Ce qui, à terme, pourrait avoir un impact sur le soutien des militaires au président sortant qui refuse de sortir.

Les États ont toujours un compte en devises auprès de la direction nationale de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) dont le siège est à Dakar.

Toutes les opérations avec le FMI, les bailleurs, l'étranger, passent par ce compte. Par exemple, l'aide publique au développement de la France à la Côte d'Ivoire est versée sur ce compte. C'est aussi le cas des ressources liées à l'import/export, comme les taxes sur les revenus du cacao ou du pétrole. C'est une énorme partie du budget.

Actuellement, trois personnes ont la signature sur ce compte : Alassane Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro et le ministre de l’Économie Charles Diby Koffi, qui l'avait déjà.

En outre, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a expliqué dès le début de décembre que son institution, dont Abidjan attend un considérable allègement de dette, ne travaillerait pas avec un gouvernement non reconnu par les Nations unies, ce qui est le cas de celui de Laurent Gbagbo.


Pour le président sortant, l'adversaire Ouattara est de taille. Alassane Ouattara est rompu aux mécanismes de la finance, il a en effet été directeur adjoint du FMI.


Alors que se passera-t-il si les comptes de l’État sont fermés ?
 

Alors que se passera-t-il si la seule signature reconnue est celle d'Alassane Ouattara ?

Eh oui, la reconnaissance de la seule signature de Ouattara devrait avoir un impact à une échéance plus ou moins longue sur la paie des militaires, dont la loyauté à Laurent Gbagbo est cruciale.

Reste à savoir quelle sera l'attitude de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. La réunion des ministres des Finances de l'UEMAO a été repoussée à deux reprises déjà. Elle a une carte importante à jouer. Car c'est elle et sa banque centrale, la BCEAO, qui tiennent les cordons de la bourse. Les huit pays membres, dont la Côte d'Ivoire, sont tous liés par la même monnaie, le Franc CFA.

Celui que l'UEMAO choisira de reconnaître aura l'argent.

Et pour se maintenir au pouvoir, rien de tel que de pouvoir payer les fonctionnaires et les militaires.

Les salaires sont censés être versés au plus tard la semaine prochaine en Côte d'Ivoire.

Qui vivra verra !

Sources : Jeune Afrique, BCEAO

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 16:50

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 16:18
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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 16:12

Africa N°1 : la Mauritanie demeure un état raciste et esclavagiste selon des militants des droits de l’homme.

par Mouhamadou Kaaw Touré, samedi 18 décembre 2010, 10:30

 

 

 Les militants des droits de l’homme se disent indignés par le comportement frileux des régimes mauritaniens qui se succèdent à la tête de ce pays de l’ouest-africain depuis 1960 à nos jours chaque fois qu’il est question de dénoncer des pratiques racistes ou esclavagistes.

 

 

 

Ce fut le cas à Arafat banlieue-sud est de Nouakchott où des militants des droits de l’homme ont eu maille à partir avec la police à la suite d’une plainte contre des pratiques ‘asservissement sur mineures.

 

Les policiers ont voulu auditionner les victimes, des filles mineures en l’absence des plaignants parmi les responsables du mouvement abolitionniste IRA. Ces derniers dont le président Biram ould Dah Ould Abeid, ont insisté pour assister les victimes. De leur insistance a germé une vive tension qui a débouché sur une altercation violente.

 

 

La police soutiendra quelle a essuyé des coups et qu’il a eu des blessés. Les premiers coups, injures et autres propos outrageant avaient été proférés par les policiers rétorqueront les militants- anti-esclavage qui ont également déplorés plusieurs blessés grave.

 

En suite, il y a eu une véritable chasse à l’homme contre les militants du mouvement. Les leaders ont été arrêtés. Puis déférés. A Nouakchott, les défenseurs des droits humains s’interrogent : pourquoi les pouvoirs mauritaniens deviennent nerveux prêts à mater chaque fois qu’un problème de racisme ou d’esclavage est révélé ou dénoncé ?

 

Personne ne peut occulter les faits : l’esclavage est une réalité en Mauritanie. Aucun chef d’état mauritanien n’est responsable mais ils ont été complices en en encourageant la persistance de ce phénomène par l’obstruction systématique à l’application des textes criminalisant la traite des être humains souvent incultes et extrêmement pauvres.

 

Tous ceux qui ont dirigés le pays, sont partis et ont laissé la Mauritanie état raciste et esclavagiste. L’actuel président ould Abdel Aziz, ne semble pas sur la voie qui ferait de lui le premier chef d’état abolitionniste de Mauritanie. Ses détracteurs disent qu’il se souci peu du sort des esclaves ou descendants d’esclaves. Lui aussi, il partira et laissera la Mauritanie pays raciste et esclavagiste.

 

Ce ne sont pas les promotions de quelques cadres peuls, soninkés ou harratines qui effaceraient l’image avilissante de la Mauritanie. Mais par une politique non démagogique où les fils de ce pays sont traités de la même manière en tout : éducation, insertion sociale et partage équitable des richesses entre tous.

 

L’esclavage c’est aussi un problème de misère. Ceux qui détiennent les pouvoirs de décisions le savent.

 

Salem mejbour Salem AFRICA N°1 Nouakchott.

 

 

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 16:06

Côte d`Ivoire: des imams appellent à l`apaisement après des incidents armés

par Mouhamadou Kaaw Touré, dimanche 19 décembre 2010, 15:00

 

 

 Côte d`Ivoire: des imams appellent à l`apaisement après des incidents armés

 

Le Conseil supérieur des imams (Cosim) de Côte d`Ivoire a appelé samedi à l`apaisement après l`attaque à la grenade par des "hommes en uniforme" de deux mosquées, ayant fait un tué et plusieurs blessés, dans un climat post-électoral tendu.

 

Vendredi, "des hommes en uniforme ont lancé une grenade dans la mosquée de Grand-Bassam (une quarantaine de km au sud d`Abidjan) au moment où les gens attendaient l`imam pour prier. Il y a eu un mort et des blessés", a déclaré à l`AFP l`imam Sékou Sylla, responsable de la communication du Cosim.

 

"La même chose s`est produite" dans la commune d`Abobo à Abidjan, "où la grenade a percé un mur et fait des blessés aussi. Enfin, à Williamsville (nord d`Abidjan), on n`a pas pu faire la prière puisque la mosquée était encerclée

par des corps habillés (homme en uniformes, ndlr)", a-t-il ajouté.

 

Il a indiqué ne pas disposer du bilan complet des blessés, ni d`élément d`identification des auteurs de ces attaques.

 

Dans un climat post-électoral marqué jeudi par des violences meurtrières, le Cosim appelle dans un communiqué "la communauté nationale, et en particulier la communauté musulmane, à garder son calme".

 

"Nous sommes en contact avec des responsables catholiques pour éviter que la situation ne dégénère" en violences interreligieuses, a précisé à l`AFP l`imam Sylla, selon qui le Cosim regroupe "90% des imams" du pays.

 

A Grand-Bassam, des jeunes en colère ont, après l`attaque de la mosquée, pris à partie la voiture du commissaire de police, qui a été incendiée. Une voiture de la télévision publique RTI a aussi été brûlée, selon des habitants.

 

 

 

 

 

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 15:54
Côte d’Ivoire : "L’Occident appuie un candidat, c’est une erreur”
  

Interview de l’avocat Jacques VERGES
 

"Avocat franco-algérien (né en Thaïlande de père réunionnais et de mère vietnamienne) de réputation mondiale , il aime les dossiers où nombreux sont ceux qui pensent que la cause est déjà perdue . Avocat du diable ? de la terreur ? Grande gueule, orgueilleux ? Ou simplement un homme fier de lui-même ? Il répond à tous ces jugements, en faisant une halte sur la crise ivoirienne , la (l’in) justice internationale. Convaincu comme il est , il n’a pas de mots assez durs contre le Tribunal pénal international et invite au passage les Africains à résister face à certaines situations."

[...]

Comment l’avocat que vous êtes perçoit-il la démocratie en Afrique ?

Elle n’est pas parfaite. Elle n’est parfaite nulle part. Il y a des gens qui se donnent comme exemple de démocratie. Aux Etats-Unis, cette démocratie commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité comme à Guantanamo et en Irak. La France est une démocratie. Mais si vous allez en ce moment à Paris où il fait froid, vous trouverez des gens qui dorment dans la rue. Alors, en ce moment-là, les démocraties occidentales n’ont pas de leçons à donner aux autres démocraties.

Quelle lecture faites-vous de la situation en Côte d’Ivoire ?

A mon avis, les Occidentaux ont poussé à faire des élections en Côte d’Ivoire. On fait des élections pour confirmer un consensus. Il n’ y a pas de consensus en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux attendre 12 ans que d’arriver à la situation actuelle. D’autre part, l’Occident appui un candidat. Je pense que c’est une erreur. Ce candidat apparaît comme un candidat de l’étranger.

Pour vous, le candidat auquel vous faites allusion n’a pas gagné les élections ?

Je n’en sais rien. Même s’il a gagné… Je n’habite pas la Côte d’Ivoire, je ne connais pas exactement la Côte d’Ivoire. Je ne peux pas, comme les Occidentaux, rester à l’étranger et dire que c’est comme ci ou comme cela.

Quelle appréciation faites-vous de la justice internationale ?

Je préfère parler plutôt d’injustice internationale. Vous savez, les colonialistes ont toujours un masque. Ils ne disent jamais du bien de vous. Ils pillent vos ressources naturelles. Ils ont commis des génocides à l’égard des Indiens d’Amérique, détruit des civilisations comme celle des Aztèques. Au nom de la liberté du commerce, ils ont imposé à la Chine trois guerres d’opium. Au nom de l’esclavage, ils sont venus imposer le travail forcé en Afrique. Aujourd’hui, c’est au nom de la justice qu’ils interviennent. Quelle est cette justice ? J’ai travaillé pour le tribunal de la Yougoslavie et pour celui du Cambodge.
Les magistrats appliquent des règles, mais eux n’ont pas de règles. Ils font leurs règles eux-mêmes. Au Burkina ou en France, un juge dit que telle personne est gardée à vue 30 jours. La loi dit que c’est le délai maximum. Mais le juge dit que je veux le garder plus longtemps. La loi est faite par le Parlement et non pas par le juge. Dans le cas de Milosevic (ndlr, il était un de ses clients) au tribunal pour la Yougoslavie, on a changé la loi 22 fois. Ils violent le principe de Montesquieu. C’est la première chose.
Au Cambodge, le tribunal vient de décider de faire appel à des donateurs privés. Quand un homme riche vous donne de l’argent, ce n’est pas pour rien. Vous vous vendez. Quand vous acceptez l’argent de n’importe qui, vous faites n’importe quoi.
Je prends l’exemple du tribunal pour le Liban. Il y a 4 ans, les commanditaires de ce tribunal ont dit qu’il faut mettre en cause les Syriens. On a arrêté 4 Généraux réputés pro-Syriens. Il n’y avait rien contre eux. Les commanditaires ont dit ensuite que les Syriens ne les intéressaient plus, mais cette fois c’est le Hezbollah. On a libéré les captifs et on a essayé de mettre en cause le Hezbollah.

Un tribunal est responsable devant l’opinion. On a fait le procès de Milosevic sans un Serbe dans le tribunal. On fait un procès au Cambodge où le chef du gouvernement dit qu’il ne veut pas qu’on accuse d’autres personnes, autrement il y aura la guerre civile. Le procureur qui est Canadien dit qu’il a le droit d’avoir une opinion.
Les magistrats de la Cour internationale sont atteints de ce qu’on appelle un daltonisme au noir. Le dalton ne voit pas certaines couleurs. Ils ne voient que le noir. Si vous allez à la Cour internationale, tous les inculpés sont noirs, pas parce qu’il ne s’est rien passé à Gaza, pas parce qu’il ne s’est rien passé à la prison d’Abugraïb.
La question que je me pose maintenant est : Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle cela ? Je ne dis pas que tout le monde est innocent, mais si ces gens sont coupables, c’est aux Africains de les juger. Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle que ses dirigeants soient jugés par une bande de cosmopolites qui la méprisent. Il y a le cas de Béchir au Soudan.
Je pense que les pays africains ont raison de ne pas appliquer le mandat international. L’Afrique n’est plus sous tutelle. Les Américains accepteront-ils qu’un pays africain juge Georges Bush pour sa guerre d’agression contre l’Irak ?

Comme c’est le cas de Hissène Habré ! Mais le Sénégal dit vouloir s’en débarrasser...

Et où va-t-il être jugé ?

La Belgique serait prête à accueillir ce procès…

La Belgique ! Ils ont tué Lumumba. Ils l’ont fait dissoudre dans de l’acide et c’est eux qui vont donner des leçons aujourd’hui ?

Vous êtes donc anti-TPI ?

Ce n’est pas à un ramassis de gens venus de toute sorte de pays de juger les Africains, surtout que tout est orienté vers le noir.

Avez-vous la conviction que les Etats africains sont-ils vraiment indépendants 50 ans après leur accession à l’Indépendance ?

Certains, oui, d’autres non. La raison est simple. Certains ont encore trop de liens avec cette métropole.

[...]

Source : Le Pays

Publié par la Rédaction le samedi 18 décembre 2010
  

 
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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 15:48

 

Martinique : Avec Ghislaine faisons tomber le cynisme de la classe coloniale békée et l’imposture de ses complices !
   

 
A.R.M.A.D.A

Agir pour les Réparations Maintenant pour les Africains et Descendants d’Africains

Avec Ghislaine faisons tomber le cynisme de la classe coloniale béké et l’imposture de ses complices

Qui est cette kamite si combative ?

Ghislaine Joachim Arnaud est secrétaire générale de la CGTM et dirigeante de Combat Ouvrier. Elle fut aussi l’une des principales dirigeantes de la grève générale de février 2009 à la Martinique au sein du K5F (Collectif du 5 février) qui regroupe les organisations syndicales à l’origine de ce mouvement social exceptionnel.

Que lui reproche t-on ?

Il est reproché à notre soeur d’avoir repris le slogan lancé par des dizaines de milliers de manifestants lors de la grève générale de février-mars 2009 : «  Matinik se ta nou, matinik se pa ta yo, on bann bétjé pwofitè, volè ; nou ké foute yo déwo » : « la Martinique est à nous, la Martinique n’est pas à eux, une bande de békés profiteurs, voleurs, on les mettra dehors ».

Nous estimons qu’il s’agit là d’un nouveau procès colonial intenté par le lobby possédant de la Martinique, les békés, doublé d’une vengeance à l’égard de la dirigeante du principal syndicat de la Martinique qui avait su incarner avec ténacité et efficacité la lutte victorieuse du K5F contre les causes de la vie chère, pour la justice sociale et pour le respect de la dignité de toutes les composantes de la population.

Un procès réalisé grâce à la complicité scandaleuse d’une association instrumentalisée

Ghislaine Joachim Arnaud a été citée à comparaître par le procureur de la république de Fort de France le 15 décembre 2010 au tribunal de Fort de France, sur plainte de Jean François Hayot de l’association « respect dom ». Mais cette association n’avait pas les 5 ans révolus d’existence pour ester en justice. Ainsi c’est le Collectif Dom, par la voix de son avocat Me Murielle Renard-Legrand, qui s’est porté partie civile pour le béké Hayot ! Stupeur et colère Outre Mer ! Comment une association qui prétend représenter les fils et filles de descendants d’esclaves originaires de Martinique, Guadeloupe, Guyane, réunion, Mayotte peut elle apporter son soutien à des accusations de racisme proférées par un descendant des maîtres esclavagistes de la Martinique, un béké ?

C’est donc, par la même un procès inique intenté aux dizaines de milliers de grévistes de février-mars 2009. C’est un procès contre le peuple martiniquais. C’est un procès fait aux descendants d’esclaves aujourd’hui libres mais toujours oppressés par la caste coloniale arrogante des « derniers confettis de l’Empire »..

Une mobilisation puissante en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, métropole et même à l’étranger

Ce 15 décembre plusieurs centaines de personnes sont venus devant le tribunal de Fort de France manifester concrètement leur soutien à Ghislaine contre le béké Hayot et ses complices dissimulés au sein d’une organisation de la communauté.

Ghislaine Joachim Arnaud militante syndicale et politique qui a toujours défendu les plus humbles pour leurs droits civiques, sociaux, économiques, culturels et politiques est une femme verticale, "on fan’m doubout" comme on dit en kréyol ! Une femme kamite digne de sa lignée avec Notre Terre Mère l’Afrique qui va réserver des surprises de taille ensemble, ensemble les populations de nombreux pays qui maintenant la soutiennent !

La mobilisation continue donc en s’amplifiant ! Signez et faites signer la pétition ci-jointe (à renvoyer par internet à menendez@wanadoo.fr ou signer sur le net à « petition.be ») ! Participez en relayant largement l’info et en répondant présent aux initiatives de mobilisation !

Kimbé fô Ghislain nou èvew ! Nou péké lagé !

Paris le 18 décembre 2010

assoc.armada@yahoo.fr

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