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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 15:04
gement en NS  
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:37
DossiersRéformes des retraites : le bras de fer se poursuit au Sénat et dans le pays
Un mouvement social qui s’essouffle, un Parlement qui procède à une adoption rapide et discrète de la loi, et l’attention des Français davantage tournée vers les campements de Roms qu’en direction des questions sociales : le beau scénario imaginé par l’Elysée pour imposer sans coup férir sa réforme des retraites est en train de prendre l’eau. Nul ne sait évidemment, à l’heure actuelle, si le pouvoir finira pas obtenir gain de cause où s’il sera contraint de faire machine arrière. Mais dans l’épreuve de force qui se joue, il est indéniable que le doute s’installe dans un camp et que l’espoir grandit dans l’autre. Principalement en raison de la mobilisation populaire, qui, quoi qu’en disent les comptages policiers, va grandissante. C’est que les Français ont compris dans leur majorité que la réforme n’est ni « juste » ni « indispensable » ainsi que le claironne le très peu crédible Eric Woerth. A vrai dire, l’objectif du recul de l’âge légal de la retraite à 62 ans et de celui permettant de percevoir une pension à taux plein à 67 ans est surtout de réduire la dette publique pour satisfaire les agences de notation, et répondre de la sorte aux exigences du MEDEF, plutôt que d’assurer un retour à l’équilibre des comptes sociaux ou de pérenniser le système de retraite par répartition. Quant à l’examen de la loi au Parlement, il vire au parcours du combattant pour la majorité. Si les débats ont été brutalement et autoritairement interrompus à l’Assemblée nationale, ils ont néanmoins permis à l’opposition de faire apparaître au grand jour toute l’injustice de la réforme. Au Sénat, où le texte est examiné à partir du 5 octobre en séance publique, le crédit-temps limitant le temps de parole des parlementaires n’a pas cours. La discussion s’y annonce plus longue, deux semaines, voire trois, et plus serrée, l’UMP ne disposant pas de la majorité absolue. Ce qui laisse tout le temps aux opposants à la réforme de poursuivre et d’amplifier leur mobilisation. C’est dans ce contexte que les élus du groupe CRC-SPG vont prendre le relais de leurs collègues, députés communistes et du Parti de gauche. Avec l’intention de « faire entendre au Sénat ces millions de voix que le Président, son gouvernement et ses parlementaires ignorent », en faisant « la démonstration qu’avec une autre et une meilleure répartition des richesses, il est possible de garantir pour tous, la retraite à taux plein dés 60 ans ».

EMPLOI, SALAIRES ET RETRAITES

Affaires sociales

Réforme des retraites : le bras de fer continue !

Par le groupe CRC-SPG / 18 octobre 2010

Depuis le 5 octobre et pour trois semaines, le Sénat examine à son tour la réforme des retraites. Cette discussion, parole de sénateurs communistes et du Parti de Gauche, n’aura rien de feutré ! Retrouvez ici un résumé quotidien des interventions et des actions venant de parlementaires mobilisés contre une réforme « totalement injuste » et qui se veulent à l’unisson de la protestation populaire.

La majorité sénatoriale sera-t-elle en mesure de voter la réforme des retraites mercredi prochain comme le souhaite absolument le gouvernement ? Ce lundi matin, bien malin qui pourra répondre à cette question. En dépit d’un week-end de travail marathon, et deux séances de nuit qui se sont achevées chacune à trois heures du matin, l’examen du projet de loi s’éternise : 532 amendements restent à examiner alors que la séance reprend à 10 h.

Vendredi soir, l’article 20 bis portant sur la retraite des militaires est rejeté, les sénateurs de gauche étant plus nombreux que ceux de droite dans l’hémicycle. Cet article de coordination vise simplement à inscrire dans le code de la Défense les relèvements de deux ans des limites d’âge et de durées de cotisation prévues pour les militaires, et le gouvernement peut toujours demander une seconde délibération à la fin de l’examen du texte. Reste que ce rejet, après d’autres épisodes semblables, illustre la combativité des sénateurs opposés à la réforme et le malaise qui traverse les rangs de la majorité.

Un climat que décrit parfaitement bien Guy Fischer, lorsqu’il interpelle une nouvelle fois le ministre du Travail : « Tout d’abord, vous ne supportez pas que nous ayons ici même, dans notre hémicycle, un débat que vous avez tenté, à tous les niveaux, de confisquer. Vous avez méprisé les organisations syndicales, vous avez contraint les députés au silence et vous déniez toute autonomie de pensée aux jeunes, rappelle le sénateur du Rhône. Vous voyez en eux des jeunes manipulés, incapables de se prononcer sur un sujet aussi important que les retraites – à moins, bien entendu, qu’ils n’appartiennent à votre majorité, puisque, sauf erreur de notre part, nous ne vous avons pas entendus dénoncer l’existence d’une “branche lycée”, l’UMP-Lycée, au sein du mouvement politique de jeunesse de votre parti  ! Ceux-là, parce qu’ils défendent votre projet de loi, sont responsables, les autres, parce qu’ils y sont opposés, seraient manipulés  ! En réalité, vous fuyez le débat. D’ailleurs, M. Longuet le concède lui-même : la lecture des dépêches nous apprend qu’il a en effet annoncé que le futur ministre du Travail – ce sera peut-être lui  ! – allait ouvrir une “phase de concertation” après l’adoption de ce projet de loi… Il a ainsi implicitement reconnu que cette phase de concertation n’a jamais débuté. Bel aveu  ! Ensuite, vous ne supportez pas que, au cours de nos échanges, nous rendions la parole à nos concitoyens, lesquels ne comprendraient d’ailleurs pas qu’une nouvelle fois vous usiez d’un artifice réglementaire pour mettre autoritairement un frein à ces échanges. Vous voudriez faire croire que “tout est plié”. Pour notre part, nous sommes convaincus que tout reste possible ; et si vous demandez en fin de discussion de ce texte une deuxième délibération sur l’article 4, c’est qu’il sera possible de voter à nouveau sur l’ensemble des articles de votre projet de loi, y compris sur le passage à 62 ans et à 67 ans. »

Dans la nuit de vendredi à samedi, la majorité sénatoriale approuve l’article 23, après, encore une fois de longs débats. Cet article prévoit la fin d’ici à 2012 du départ en retraite anticipé pour les parents fonctionnaires de trois enfants. Ce dispositif de départ anticipé avait profité en 2008 à 16.000 fonctionnaires, mères de trois enfants ayant effectué 15 ans de service. Pour les sénateurs communistes et du Parti de Gauche, il s’agit d’une « mesure brutale de nature à contraindre un nombre important de femmes à cesser de manière précoce leur activité professionnelle ».

Samedi, le volet pénibilité de la réforme est abordé. Dans cette partie du texte, les députés UMP ont introduit avec l’aval du gouvernement un « cavalier législatif » qui remet en cause l’indépendance de la médecine du travail. « Vous voulez placer la médecine du travail sous l’autorité du chef d’entreprise, au service du patronat et non à celui des salariés. C’est inadmissible, dénonce Robert Hue. Le Docteur Salengro rappelait au Monde le 19 septembre que la demande du Medef avait été entendue par les députés UMP et M. Woerth, après avoir été refusée par les syndicats. Depuis 1946, le médecin du travail est lié par un contrat de travail qui en fait un salarié au statut particulier. Il agit dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des travailleurs. Son rôle principal est l’amélioration des conditions de travail, ce qui exige son indépendance. Or le texte asservit les médecins du travail à l’employeur via le directeur du service de santé au travail, tandis que de nouveaux professionnels de la santé au travail voient le jour, sans protection particulière ni indépendance. Sans compter l’absence de mesures pour remédier à la pénurie de médecins au travail, dont le renouvellement n’est pas assuré. C’est la démédicalisation de la santé au travail qui est programmée. »

Les sénateurs communistes sont en pointe contre la réforme des retraites... Ce n’est pas eux qui l’affirment, mais une dépêche de l’Agence France Presse. Extraits : « Après déjà près de deux semaines de débat sur la réforme, les 22 communistes et deux sénateurs du Parti de gauche (François Autain et Marie-Agnès Labarre) affirment avoir cumulé au moins 800 interventions orales pour expliquer le contenu de leurs 590 amendements ou débattre des articles. Le groupe socialiste (116 membres) a déposé 340 amendements. Guy Fischer, également vice-président du Sénat, coordonne les interventions en séance où il assure une présence constante. “Comme nous sommes toujours de 10 à 15 présents en séance nous pouvons relayer notre parole”, dit-il. Une vingtaine de collaborateurs rédigent amendements et explications de vote. “Nous sommes portés par ce qui se passe dans le pays”, assure le secrétaire général du groupe, Marc Hainigue. Dans leurs bureaux, au rez-de-chaussée du Palais du Luxembourg, les 33 articles du texte sont placardés un par un sur les murs avec la liste des amendements et interventions prévus. “Il faut faire attention à ce que les amendements ne deviennent pas irrecevables et être très réactifs pour pouvoir sous-amender par exemple des amendements du gouvernement déposés à la dernière minute ou quand l’ordre d’examen des articles est changé”, souligne M. Hainigue ».

A suivre...


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 08:58

Un amendement du Sénat rétablit le départ à la retraite à 55 ans pour pénibilité pour les infirmier(e)s : la lutte continue !
dimanche 17 octobre 2010


Le syndicat CGT Laborit informe les infirmier(e)s de la fonction publique hospitalière que le vendredi 15 octobre 2010, le Sénat a adopté un amendement socialiste dans le projet de loi sur les retraites.

Cet amendement, voté à main levé, supprime la disposition sur le droit d’option du protocole LMD prévu par l’article 37 de la loi 2010-751 du 5 juillet 2010 sur le dialogue social dans la fonction publique.

Lire le texte intégral du débat sur cet amendement au Sénat

Cet article proposait aux infirmier(e)s de la fonction publique hospitalière une revalorisation des grilles de salaires contre le recul de l’âge de la retraite de 5 ans ( de 55 à 60 ans ).

Lire notre article sur le droit d’option du protocole LMD

Cette disposition sera définitive si elle est validée par la Commission Mixte Paritaire, composée à moitié de Députés et de Sénateurs.

Le droit d’option des infirmier(e)s permettait le passage de la catégorie B en catégorie A contre le recul de l’âge de la retraite de 55 à 60 ans.

On doit continuer la mobilisation le 19 octobre 2010 !

La Fédération CGT Santé, qui s’est opposée farouchement à ce chantage à la pénibilité pour les infirmier(e)s, va étudier précisement la rédaction de cet amendement qui abroge cet article 37.

Si cet amendement est maintenu, ce serait une première bataille de gagnée par la CGT !
Les agents de la fonction publique hospitalière doivent continuer leur mobilisation avec la CGT et maintenir une pression sans faille contre le projet de réforme des retraites.

On continue ! On peut et on doit gagner !
Rendez-vous le mardi 19 octobre 2010 !


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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 08:06

DEUXIÉME LETTRE DE MÉNAGE

 

J'ai besoin, à côté de moi, d'une femme simple et équilibrée, et dont l'âme inquiète et trouble ne fournirait pas sans cesse un aliment à mon désespoir. Ces derniers temps, je ne te voyais plus sans un sentiment de peur et de malaise. Je sais très bien que c'est ton amour qui te fabrique tes inquiétudes sur mon compte, mais c'est ton âme malade et anormale comme la mienne qui exaspère ces inquiétudes et te ruine le sang. Je ne veux plus vivre auprès de toi dans la crainte. J'ajouterai à cela que j'ai besoin d'une femme qui soit uniquement à moi et que je puisse trouver chez moi à toute heure. Je suis désespéré de solitude. Je ne peux plus rentrer le soir, dans une chambre, seul, et sans aucune des facilités de la vie à portée de ma main. Il me faut un intérieur, et il me le faut tout de suite, et une femme qui s'occupe sans cesse de moi qui suis incapable de m'occuper de rien, qui s'occupe de moi pour les plus petites choses. Une artiste comme toi a sa vie, et ne peut pas faire cela. Tout ce que je te dis est d'un égoïsme féroce, mais c'est ainsi. Il ne m'est même pas nécessaire que cette femme soit très jolie, je ne veux pas non plus qu'elle soit d'une intelligence excessive, ni surtout qu'elle réfléchisse trop. Il me suffit qu'elle soit attachée à moi. Je pense que tu sauras apprécier la grande franchise avec laquelle je te parle et que tu me donneras la preuve d'intelligence suivante : c'est de bien pénétrer que tout ce que je te dis n'a rien à voir avec la puissante tendresse, l'indéracinable sentiment d'amour que j'ai et que j'aurai inaliénablement pour toi, mais ce sentiment n'a rien à voir lui-même avec le courant ordinaire de la vie. Et elle est à vivre, la vie. Il y a trop de choses qui m'unissent à toi pour que je te demande de rompre, je te demande seulement de changer nos rapports, de nous faire chacun une vie différente, mais qui ne nous désunira pas.

Extrait de"L'ombilic des Limbes, Le pèse nerfs", (Poésie-Gallimard)

Lettre à Génica, la folie d'amour Antonin Artaud

27.12.2009 - 20:00

 

Lettre à Génica, la folie d'amour Antonin Arthaud , Suivi de la rediffusion de passages choisis d'un Atelier de Création Radiophonique (édité chez André Dimanche) avec la voix d'Antonin Artaud. Lu par Carole Bouquet Equipe de réalisation : Philippe Bredin, Anne-Pascale Desvignes. Enregistré en public dans le cadre des Correspondances de Manosque au Théâtre Jean-le-Bleu le 25 septembre 2009 « "Là où d'autres proposent des oeuvres, je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit", écrit Artaud, le "poète maudit", en préambule de L'Ombilic des limbes. Et posant cela, il dit toute l'essence de son oeuvre et de ses poèmes. Anarchie, désordre, délire, et surtout quête de lui-même, de l'esprit et de la réalité. L'impossible harmonie entre son corps et sa pensée, ainsi que la difficulté à trouver le sens de l'être, le conduiront à être interné pendant neuf ans en hôpital psychiatrique. Refusés initialement en 1923 par Jacques Rivière, directeur de la NRF avec qui il échangera une correspondance riche, ces poèmes ne sont pourtant pas l'oeuvre d'un fou mais celle d'un homme qui va au bout de lui-même, pousse le questionnement jusqu'aux derniers retranchements, jusque dans ces limbes. Il invente une "poésie mentale", presque psychotique et obsessionnelle, inspirée des idées surréalistes où l'humanité jaillit à vif, gangrenée par la douleur et la rage face au mystère de l'incarnation. Il se livre ainsi à des descriptions aiguës de la douleur interne qu'il ressent, de son "effondrement central de l'âme", de "l'érosion à la fois essentielle et fugace de la pensée". Son écriture est cathartique, il va démultiplier les efforts pour mettre des mots sur l'indicible et se heurter à ses limites tout en déployant une précision lexicale rare sur la souffrance humaine. Et c'est l'immense comédienne Carole Bouquet qui a voulu nous faire entendre ces mots exceptionnels dont on ne se remet pas, ainsi que les lettres à la Roumaine Génica Athanasiou dont Artaud tomba fou amoureux. » Les Correspondances de Manosque. Les Lettres à Génica Athanasiou sont publiées chez Gallimard in Oeuvres complètes tome XXII.

Thèmes : Création Radiophonique

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:54
Assassinat de Louis-Jean Filbert : Solidarité de L’ATPC avec l’UNNOH, les syndicalistes, les travailleurs et le peuple d’Haïti
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Lawond a Travayè é Pèp an Karayib’la
 

 

 

Robert FABERT
Assassinat de Louis-Jean Filbert : Solidarité de L’ATPC avec l’UNNOH, les syndicalistes, les travailleurs et le peuple d’Haïti
 
 

Lawond a Travayè é Pèp an Karayib’la

 

Association des Travailleurs et des Peuples de la Caraïbe

Association for Workers and Peoples of the Caribbean

Asociación de los Trabajadores y de los Pueblos del Caribe

 

 

Guadeloupe le 13 octobre 2010

Solidarité avec les camarades de UNNOH, 

Solidarité avec les syndicalistes et travailleurs d’Haïti,

Solidarité avec le peuple haïtien,

 

 

C’est avec beaucoup de tristesse et surtout beaucoup d’indignation que nous avons appris le lâche assassinat de votre camarade, Louis-Jean Filbert, par la police, lors d’une manifestation devant le Ministère de l’éducation pour exiger la scolarisation de tous les enfants et de meilleures conditions de travail.

Malheureusement est la répression, l’intimidation, l’assassinat restent les armes favorites des gouvernements à la solde de l’impérialisme contre les militants qui osent revendiquer et dénoncer les injustices et la misère qui durent depuis déjà trop longtemps dans nos pays, particulièrement en Haïti.

Nous dénonçons et condamnons avec la plus grande fermeté cet acte odieux.

Camarades,

Soyez assurés de notre total soutien et de toute notre sympathie en ce moment douloureux.

Que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les responsables soient condamnés.

Ils ne pourront arrêter ce juste combat que vous menez dans l’intérêt des enfants d’Haïti et de la population.

JUSTICE POUR LJ FILBERT !

Recevez chers camarades et amis, nos salutations attristées mais militantes.

Pou ATPC

Robert FABERT
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:50
26 octobre 2010 : Ansanm Ansanm, ANNOU DOUBOUT kont tout pwofitasyon !!! CFDT - CFE/CGC - CFTC - CGTG - CTU - FO - FSU - FAEN/SNCL - SPEG - SUD-PTT-GWA - UGTG - UNSA
  

Appel à la grève de l’intersyndicale du LKP

 

26 octobre 2010

Pointe-à-Pitre, le 04 octobre 2010

Les 26 février et 4 mars 2OO9, la mobilisation puissante et exemplaire du peuple guadeloupéen en Liyannaj Kont Pwofitasyon (L.K.P) obligeait l’Etat français et le patronat à signer entre autre des accords sur l’augmentation des bas salaires (200 euros) dit accord BINO la baisse des produits alimentaires et du prix des carburants, ainsi que la mise en place d’un plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes.

Aujourd’hui, les pwofitan, le patronat, l’Etat, le Conseil général et Conseil régional renient leur signature. Dans de nombreuses entreprises, l’accord BINO n’est plus appliqué, le prix des produits alimentaires, des carburants, des loyers, de l’eau, de l’électricité ne cessent d’augmenter. Le plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes n’a jamais vu le jour.

NOU PÉ PA ASEPTÉ SA !

Les maires de Guadeloupe, les collectivités territoriales et les établissements publics continuent à sous payer les agents. Nous ne pouvons accepter que les maires de Guadeloupe refusent d appliquer la loi sur le régime indemnitaire.

NOU PÉ PA ASEPTÉ SA !

La crise du système capitaliste et colonial, la course effrénée au maximum de profits par les pwofitan et les abus de positions dominantes hérités du système colonialiste se traduisent dans notre pays par l’augmentation du nombre de travailleurs licenciés, allant grossir les rangs de dizaines de milliers de Guadeloupéens acculés à pointer au chômage, condamnés au versement du R.M.I et vivant des minima sociaux, condamnés à occuper des emplois sous rémunérés et sans couverture sociale ...

NOU PÉ PA ASEPTÉ SA !

60% des jeunes se retrouvent au chômage en quittant le milieu scolaire, sans diplôme, sans formation car le système scolaire dans -notre pays est complètement inapproprié ce qui se traduit par 25% d’illettrés selon les chiffres officiels...

Dans le même temps, des CENTAINES DE contractuels de l’Education Nationale ne sont pas embauchés malgré leur ancienneté.

NOU PÉ PA ASEPTÉ SA !

Travailleurs, jeunes, femmes, retraités, peuple de Guadeloupe mettons-nous DEBOUT pour dire « NON ! » A ce système capitaliste qui cherche à nous détruire.

NOU PÉ KONTINYÉ KONSA !

Face à la gravité de la situation qui est la même en Martinique et en Guyane, les organisations syndicales des travailleurs de ces trois pays appellent simultanément à une grande mobilisation, le 26 octobre 2010.

AN NOU DOUBOUT !!!

CONTRE :

- - L’augmentation constante du prix des carburants, des produits alimentaires, du prix de l’électricité, des loyers et de l’eau ;

- - La répression anti-syndicale assimilant les responsables syndicaux à des criminels ;

- - Le démantèlement du système de retraite par répartition ;

- - Les licenciements massifs et la fermeture d’entreprises ;

- - Le travail précaire des femmes...

POUR :

- - Le respect des accords de Février et Mars 2OO9 et l’ouverture des négociations sur les autres points du cahier de revendications de janvier 2009 ;

- - Un système de santé et éducatif adapté à notre réalité . Le droit à l’éducation et aux formations qualifiantes ;

- - La mise en place immédiate du plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes ;

- - L’augmentation du pouvoir d’achat ;

- - La mise en place d’un système transparent de fixation des prix du carburant ;

- - Le relèvement général des minimas sociaux et des retraites ;

- - Le développement des secteurs productifs (agro-alimentaire) ;

- - Le droit de vivre et de travailler aü pays ;

- - La reconnaissance pleine et entière du fait syndical guadeloupéen...

Les organisations syndicales appellent l’ensemble des travailleurs, la jeunesse, le peuple guadeloupéen à une puissante mobilisation le 26 octobre 2OlO contre toutes les pwofitasyon.

 

TOUS EN GREVE

 

Ansanm Ansanm Annou DOUBOUT

Kont tout pwofitasyon !

RASSEMBLEMENT A 9HOO

PALAIS DE LA MUTUALITE

POINTE A PITRE

CFDT- CFE/CGC - CFTC- CGTG - CTU - FO - FSU - FAEN/SNCL - SPEG - SUD PTT GWA - UGTG - UNSA

 

 

 

date de l evenement : 26 octobre 2010

Publié par le LKP le dimanche 17 octobre 2010
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:34
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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 07:33
Ce week-end, SOS racisme a testé l'entrée des discothèques

publié le 18.10.2010 04h00

 

Ouajdi Feki (en médaillon, au centre) s'est vu refuser l'entrée du 1810 avec la jeune femme qui l'accompagnait / Pierre Charmet

zoom

Des couples de couleur se sont présentés à l'entrée de trois établissements, à Saint-Etienne, La Talaudière et Saint-Cyprien. L'un a refusé l'entrée aux personnes d'origine maghrébine


On appelle ça un « testing » : prouver qu'il y a eu discrimination sur la base de critères raciaux. SOS racisme utilise ce procédé depuis de nombreuses années, pour dénoncer la sélection qui est parfois faite à l'entrée des discothèques. C'est ainsi que, dans la nuit de samedi à dimanche, l'antenne départementale de l'association a demandé à trois couples de se rendre dans trois établissements différents. Le premier couple étant d'origine maghrébine, le deuxième d'origine « subsaharienne », et le troisième de type européen. Tous bien habillés, cela va de soi. « On les envoie chacun leur tour à quelques minutes d'intervalle », explique Melinda Fadel, qui supervise le dispositif. « Et on enregistre les conversations avec un micro dissimulé, ce qui peut éventuellement servir de début de preuve en cas de refus. »

Il est 0 h 30 lorsque la première discothèque est testée. Il s'agit du Trianon à Saint-Etienne. Les deux couples de couleur se présentent comme prévu, l'un après l'autre. Ils parviennent à renter sans problème. Du coup, le couple « européen » se voit dispenser de tenter sa chance. Plutôt encourageant ? « Non, c'est normal », estime Norbert Nitcheu, président départemental de SOS racisme. Un militant souligne toutefois « que c'est un peu tôt, et qu'il n'y a peut-être pas grand monde. Du coup, on les laisse entrer plus facilement ».

Deuxième test au 1810, à La Talaudière. Sauf que c'est l'anniversaire de l'établissement et que la file d'attente est impressionnante. « On va perdre du temps, on fait quoi ? » demande un couple. « Faisons d'abord l'autre, on reviendra après » dit Melinda.

Direction le Méli-Mélo, donc, à Saint-Cyprien. Les établissements de la plaine du Forez ont la mauvaise réputation de refuser les gens de couleur. Mais surprise : là encore, les couples maghrébin et noir entrent sans problème. L'opération va-t-elle faire chou blanc ? « Non, le but n'est pas de piéger », assure Ouajdi Feki, le coordinateur régional. « C'est de dénoncer une réalité qui n'est pas acceptable ».

Et c'est finalement lui qui va en faire les frais. Car il compose le couple d'origine maghrébine avec une jeune femme et, lorsque tous deux retournent au 1810, le portier leur refuse l'entrée. Ouajdi a beau insister, celui-ci ne veut rien entendre. Par contre, il voit le couple noir dans la file d'attente, et le fait entrer sans problème.

Lorsque toute l'équipe revient pour expliquer sa démarche, le videur dit : « Je croyais que vous vouliez entrer avec les trois autres jeunes gens derrière vous ». Manière de signifier qu'il refusait un groupe trop important. Le gérant, lui, affirme que son établissement était déjà complet. « Sinon, je suis hors sécurité » plaide-t-il. Sauf que d'autres personnes sont entrées juste après le couple… La tentative de dialogue tourne court, et les militants décideront finalement de déposer plainte.

Jean-Hugues Allard

« Ça confirme le racisme anti-beurs à l'entrée de certaines discothèques »

Un seul couple refusé sur les trois établissements, le bilan pourrait paraître positif. « Mais c'est encore un de trop » déclare Norbert Nitcheu. « Et encore une fois, c'est un couple d'origine maghrébine qui en fait les frais ». Ce qui n'est pas nouveau, selon lui : « Ce testing confirme les précédents : il y a un racisme anti-beurs à l'entrée de certaines discothèques. Les blacks n'ont quasiment jamais de problèmes, mais les personnes d'origine maghrébine sont clairement victimes de discrimination ».

Il en est une que l'expérience a marquée : la jeune femme qui composait le couple beur : « C'est la première fois que j'allais en boîte. Franchement, c'est humiliant. On se demande ce qu'on a fait pour mériter ça ».

J.-H. A.

 

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 19:59

Notre association a vu le jour le 15 septembre 2010, notre président, Sayyed SOROUR, en a eu l'idée à son retour d'un voyage en Palestine.

16 octobre 2010

Notre association

 

logo_1

 

Notre association a vu le jour le 15 septembre 2010 à Ramallah, notre président, Sayyed SOROUR, en a eu l'idée lors d'un séjour en Palestine.

Apres avoir discuter avec des personnalitées et des militants de terrain en Palestine, il constata le manque de moyens et la pauvreté dont est victime la jeunesse palestinienne.

L'association a pour mission d'apporter une amélioration dans leur vie quotidienne

Une premiere operation a vue le jour: Operation 'Un cartable pour un ecolier'

 

D'autre sont en cours et n'attendent que votre aide.

Faites votre don facilement: https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=VK5RG8KTPMCLJ

Chaque Euros compte!

 

17 octobre 2010

Compte rendu de l'Operation "Un cartable pour un écolier"

La premiere campagne de notre association touche à sa fin. Nous rendons public le compte rendu de celle-ci:

Cette campagne a ete organisé le lendemain de la création de l'association. C'est dans la rapidité que Sayyed et Fabrice, notre comptable, ont activé leurs contacts afin de recolter un maximum de fond pour cette initiative.

C'est dans la précipitation et la difficulté (mais avec le sourire et le coeur joyeux) que nous avons recolté 1 568,00 euros.

L'Association a pu donc offrir 31 cartables d'une valeur de 50 € se composant chacun d'une trousse, de 2 cahiers et d'une regle.

L'association a donc reversé l'integralité des sommes octroyées, comme l'a tant repeter Sayyed SOROUR, President d'EDR, 1€ donné est 1€ transmis!

L'equipe de l'association remercie tout les participants.

Nous esperons que vous serez plus nombreux pour nos prochaines

campagnes.va

cartable_op

 

NOS PROCHAINES OPERATIONS: "Operation Pizza", "Operation jouets"

Vous pouvez commencer à faire vos dons dés maintenant en nous signalant "Pizza" si vous voulez participer a l'Operation Pizza ou "jouets" pour l'Operation jouets en cliquant sur ce lien: https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=VK5RG8KTPMCLJ
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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 18:42
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